Possession d'Elana Johnson (kkrolyn)

Auteur : Elana Johnson

nb de pages : 378

Série : Possession, control or be controled, t1

Catégorie : dystopie




Résumé officiel

Dans le monde de Violette, personne n’imagine transgresser les règles des Penseurs. Eux seuls décident des lois et ont le pouvoir d’influencer les esprits. Mais Violette refuse de se soumettre.Alors qu’un soir de couvre-feu, elle rend secrètement visite à Zenn, celui qu’elle aime depuis toujours, elle est envoyée en prison. Là-bas, elle fait la connaissance de Jag, un membre actif des Rebelles. Elle va vite comprendre que ce jeune homme aussi mystérieux qu’irrésistible peut la conduire vers de nouveaux horizons affranchis de l’esprit des Penseurs.Mais elle découvre également le prix de la liberté. Violette saura-t-elle affronter la vérité sur les siens ?

Mon avis

Hmm… Voilà un livre assez difficile à commenter. Puisqu’il y a de très bonnes choses, mais également de nombreux défauts…

Si on commence par le début, je dirais que j’ai été fascinée par la couverture, et la quatrième couverture qui promettait de très belles choses. Malheureusement, j’ai su dès les premières pages (si ce n’est les premiers mots) que la sauce n’allait pas prendre. Il y a des livres comme ça, où l’on sait. On sait que le charme ne fonctionnera pas. Et pourtant, j’ai persisté alors que j’avais envie de laisser tomber. Je n’aime pas abandonné un livre… Mais l’auteur nous donne très peu (trop peu ?) d’éléments auquel se raccrocher. Elle nous plonge dans un univers riche, dystopique, sans nous expliquer. Non. Rien. Pas d’éléments qui nous feraient comprendre… Du coup, nous avançons dans une sorte de flou, qui m’a gêné. Ce qui fait que je n’ai pas accroché. J’ai du relire des passages plusieurs fois pour être sûre de comprendre… L’univers est confus, brouillon. J’ai souvent eu l’impression que l’auteur passait d’une idée à l’autre, sans temps mort, et surtout sans transition.

Malgré ça, il y a quand même de bonnes choses. Les personnages par exemple, sont intéressants. Je pense à Zenn qui reste très mystérieux et nous fait nous interroger sur ses véritables intentions : sont-elles bonnes ? a-t-il une autre idée derrière la tête ? Jag est plutôt… neutre. Les amoureux transis comme lui je n’accroche pas vraiment d’habitude (Peeta s’il ne fallait en nommer qu’un…) mais là « ça passe ». Malgré le fait qu’il reste très « suiveur ». Par contre, Violette (Vi), l’héroïne, j’ai eu envie de la secouer un nombre incalculable de fois ! Elle m’a plus agacée qu’autre chose…

Sinon, il y a quelques rebondissements en cours de route (même si l’ensemble reste quand même très prévisible) et surtout une fin à nous couper le souffle ! Franchement, la fin remonte énormément le niveau de tout le roman ! S’il n’y avait pas cette fin, je crois que je mettrais un 2 ou même un 1 à cette lecture. Mais l’auteur finit sur cette fin. On reste frustré, mais notre cœur bat très fort, pour Vi, et nous donne envie de connaitre la suite. CEPENDANT, est-ce vraiment suffisant pour retenir le lecteur ? Pas sûr. Oui, j’ai aimé la fin mais le reste du roman… Ce n’est pas le cas. En repensant à d’autres lectures dystopiques, Delirium, Hunger Games, Divergent… Je ne peux que faire la comparaison et ne pas apprécier Possession. La dystopie est maintenant un genre très populaire dont les ouvrages se multiplient, il est DONC essentiel de savoir accrocher le lecteur, lui donner de l’original, du travaillé. Et ce n’est pas ce que réussit à faire l’auteur dans ce livre… malheureusement.

Lien vers l'article sur mon blog - ici N° 2 dans le challenge ABC 2012 (lettre J)

Ma notation

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