jeudi 31 octobre 2013

Le livre sans nom, Auteur Anonyme (Véro)

Anonyme.jpg Auteur :   Anonyme

Nb de pages :   509

Série :   Bourbon Kid

Catégorie :   Thriller

Résumé officiel : Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'oeil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année !
Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte. II a ensuite été publié en Angleterre puis aux Etats-Unis, où il connaît un succès fulgurant.



Mon avis : une lecture qui sort des sentiers battus mais qui ne m'a pas totalement convaincue...
Lien vers l'article sur mon blog -  N° 13 dans le challenge ABC 2013


Ma notation :

B = à découvrir.


mardi 29 octobre 2013

Irrésistible Alchimie, tome 3 : Irrésistible fusion de Simone ELKELES

Auteur : Simone ELKELES

nb de pages : 359

Série : Irrésistible Alchimie

Catégorie : Romance, Chick-lit

Résumé officiel

Les frères Fuentès sont de retour...

Après Alex et Carlos, voilà Luis !

Nikki Cruz s'est jjuré de ne plus faire confiance aux garçons, surtout s'ils sont liés de près ou de loin avec le gang des Latino Blood.
Contrairement à ses frères Alex et Carlos, Luis Fuentès s'est toujours tenu à l'écart des problèmes. Brillant et ambitieux, il veut réussir sa vie honnêtement et séduire la jolie Nikki.
Mais quand on est un Fuentès, on a le danger dans le sang... Et les Latino Blood sont prêts à tout pour ne pas laisser Luis s'échapper.

Le plus jeune des frères Fuentès échappera-t-il au destin de sa famille ?


Mon avis

     J'ai souvent remis cette lecture à plus tard pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas être déçue par cette lecture, après les deux gros coup de coeur que j'ai eu pour les premiers tomes ! Et finalement, j'ai eu raison d'avoir peur ! Ce dernier tome est moins bien... Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce qu'il n'y a pas ce jeu de la séduction entre Nikki et Luis !




   Et puis, je n'ai pas trop accroché à Nikki. Elle n'arrête pas de dire, "non je ne suis pas sous le charme" alors qu'elle le sait très bien... C'est vraiment désagréable ! Au moins, il y a Luis... Il est vraiment bien lui. Même si parfois, c'est un vrai C.. ! Et puis, j'ai aussi bien aimé revoir ses frères avec Brit et Kiara :p C'est sympa de les voir avancer dans la vie !



   La fin est bien, elle manque peut-être un peu de suspense, mais globalement elle est pas mal ! Je suis juste étonné qu'il n'y ait pas plus de conséquences pour ce qu'a fait Nikki, mais bon... Cependant, je n'ai pas aimé l'épilogue. Dans les autres tomes, il était amusant et donnait l'impression que la boucle était bouclée... Pourtant là, ce n'est pas le cas, c'est dommage !

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 13 dans le challenge ABC 2013

Ma notation


A = Agréable, mais pas aussi bien que les autres tomes !



lundi 28 octobre 2013

Thomas Drimm, T. 2 : La Guerre des arbres commence le 13 de Didier Van Cauwelaert (Véro)

Van-Cauwelaert.jpgAuteur : Didier Van Cauwelaert

Nb de pages :   329

Série :   Thomas Drimm

Catégorie :   fantasy, jeunesse

Résumé officiel : Thomas Drimm, espérant libérer les Etats-Uniques de la tyrannie, a saboté le Bouclier d’antimatière qui les isolait du restant de la planète. La grippe V fait des ravages. Devenu toxique, le monde végétal semble avoir programmé pour survivre l’extinction de l’espèce humaine. Que veulent les arbres ? De quelle manière entrer en communication avec eux ? Et, surtout, comment les réconcilier avec les hommes ? Héros manipulé par les forces du Bien comme par les puissances du Mal, Thomas est tiraillé plus que jamais entre les femmes de sa vie : Brenda Logan, sa complice catastrophique, Lily Noctis, sa fausse alliée, et Jennifer, sa copine de collège amoureuse. De pièges diaboliques en tentations de son âge, passant des pires dangers aux bonheurs les plus inattendus, Thomas Drimm dispose de quatre jours pour sauver des millions de vies.


Mon avis : J'ai beaucoup aimé le premier et je suis déçue par cette suite ! Lien vers l'article sur mon blog -  N° 12 dans le challenge ABC 2013

Ma notation :

C'est tout juste correct  ...




Le Crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie (Véro)

Auteur :   Agatha Christie

Nb de pages :   412

Catégorie :   policier

Résumé officiel : alors qu'il rentre de mission et compte s'arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d'urgence à Londres. On est en hiver et à cette époque de l'année, l'Orient Express roule habituellement quasiment à vide. Pourtant, sans l'aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n'aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s'étaient donné rendez-vous dans ce train ! Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l'assassin de s'enfuir. Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l'enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent !


Mon avis : toujours un pur plaisir que de retrouver Hercule Poirot sous la plume de Me Christie !  Lien vers l'article sur mon blog -  N° 11 dans le challenge ABC 2013


Ma notation :

Tout simplement bon !


Sauve-moi de Guillaume Musso (Véro)

Auteur :  Guillaume Musso 

Nb de pages :   403

Catégorie :   drame

Résumé officiel : lorsque, par une froide soirée d'hiver, Juliette et Sam se croisent en plein cœur de Broadway, c'est le coup de foudre instantané. Elle, jolie Française de 28 ans, multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d'actrice. Lui, la trentaine, est un jeune pédiatre new-yorkais dévoué corps et âme à son travail depuis le suicide de sa femme. Persuadés d'avoir enfin trouvé un sens à leur vie, ils vont s'aimer le temps d'un week-end intense, aussi magique qu'inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris. Quant à Sam, il ne sait trouver les mots pour la garder à ses côtés. Du moins, pas assez vite. Car à peine l'avion de la jeune femme a-t-il décollé qu'il explose en plein vol...


Mon avis : quel navet !! Sauvez-vous vite ! Lien vers l'article sur mon blog -  N° 10 dans le challenge ABC 2013



Ma notation :


A éviter !

Sang d'encre au 36 d'Hervé Jourdain (Véro)

Jourdain.jpg
Auteur : Hervé Jourdain

Nb de pages :   380

Catégorie :   policier

Résumé officiel : véritable immersion au coeur du 36, quai des Orfèvres.Une enquête en forme d'hommage à Georges Simenon où l'auteur nous mène de moments de doute en moments de tension. La Crim' est dans tous ses états. Tous les vendredis, un tueur sévit dans les milieux culturels puis nargue par l'envoi d'un courrier les policiers du 36. Après le premier assassinat d'un conseiller d'orientation, la nouvelle victime appartient encore à l'Education nationale. L'équipe du commandant Duhamel croit tenir quelque chose.
Illusion : les victimes "sans histoire" s'accumulent et la Brigade criminelle du quai des Orfèvres s'inquiète de ne pas avoir de piste solide. Rien ne semble lier ces meurtres en série... sauf, peut-être, la passion des victimes pour les romans policiers. Une seule chose est sûre : la vérité n'est pas là où on l'attend.


Mon avis : j'ai été menée par le bout du nez !! Pour en savoir plus, c'est ici -  N° 9 dans le challenge ABC 2013


Ma notation :


A lire !


vendredi 25 octobre 2013

Spin de Robert Charles Wilson (Vepug)


Auteur : Robert Charles Wilson

nb de pages : 550

Série : Spin, tome 01

Catégorie : Science-fiction

Résumé officiel ou personnel


Une nuit d'octobre, Tyler Dupree, douze ans, et ses deux meilleurs amis, Jason et Diane Lawton, quatorze ans, assistent à la disparition soudaine des étoiles. Bientôt, l'humanité s'aperçoit que la Terre est entourée d'une barrière à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. La Lune a disparue, le Soleil est un simulacre, les satellites artificiels sont retombés sur terre. Mais le plus grave, c'est qu'à la vitesse à laquelle vieillit désormais le véritable Soleil, l'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre...
Qui a emprisonné la Terre derrière le Bouclier d'Octobre? Et s'il s'agit d'extraterrestres, pourquoi ont-ils agi ainsi ?
 

Mon avis


Spin est un roman foisonnant dans lequel de nombreux sujets traditionnels de la science-fiction sont abordés : les martiens ; la protection de l’espèce humaine ; sommes-nous seuls dans le monde ? ; peut-on vivre plus longtemps ? ; et en meilleure santé ? ; l’apocalypse destructeur…
Nous sommes à notre époque. Tyler est malade, très malade. Il est contraint d’écrire ses souvenirs, ses mémoires avant de les oubliés. Ses mémoires le ramènent à son enfance dans la grande maison en compagnie de ses meilleurs amis les jumeaux Diane et Jason. Jason est un jeune surdoué qui évolue avec une aisance incroyable dans le milieu scientifique. Il sera un génie toute sa vie et jusque dans sa mort.
Tyler est secrètement amoureux de Diane. Mais, Diane ne s’en rendra pas compte et partira vivre sa vie ailleurs.
Dans ses mémoires Tyler revient sur l’apparition du spin et ses conséquences sur la vie de chacun et de tous.
Le spin est une membrane qui englobe la terre. A l’extérieur le temps passe des milliers de fois plus vite que sur la planète. Les étoiles ont disparu. Le soleil est mort ; un soleil artificiel le remplace. Comment le spin est-il arrivé ? Pourquoi ? Qui en est à l’origine ?
La fin laisse présager une suite pleine de surprises. Nous ne savons pas ce que Tyler et Diane trouveront là où ils vont.
Le style de l’auteur est très prenant. Les 500 pages du roman se dévorent d’une traître malgré les explications scientifiques qui m’ont semblé très simple malgré mon ignorance dans ce domaine.
En conclusion : de l’excellent SF. Spin a eu le prix Hugo en 2006 et le grand prix de l'imaginaire en 2007


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 15 dans le challenge ABC 2013


Ma notation















Purgatoire des innocents de Karine Giébel (Vepug)


Auteur : Karine Giébel

nb de pages : 592

Catégorie : Thriller - policier



 

Résumé officiel ou personnel


Je m'appelle Raphaël, je viens de passer 14 ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous avons dérobé 30 millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts et un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces.
"Je m'appelle Sandra. Je suis morte il y a longtemps dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour là..."
Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.
"Quelque chose qui parle et qui marche à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit..."

 
Mon avis


 

Voici un roman dont on ne sort pas indemne. Il est étouffant, terrible. Je me suis sentie mal à l’aise pour ces personnages auxquels Karine Giébel ne laisse pas une seule seconde de répit.
« Purgatoire des innocents » est un roman qui se déroule en huis clos. Quatre braqueurs se réfugient dans une maison dont les habitants ne sont pas « innocents ».
L’horreur règne en maître. La tension monte tout au long du récit.
Les principaux personnages sont attachants et on a très envie qu’ils sortent de leur cauchemar indemnes. Mais, … A vous de découvrir…
Les dernières lignes sont terribles.
En conclusion : Huis clos angoissant, terriblement bien construit.



Lien vers l'article sur mon blog -  N° 14 dans le challenge ABC 2013

Bouleversement n°2



 

Ma notation













Le Testament des siècles de Henri Loevenbruck (Vepug)




Auteur : Henri Loevenbruck

416 pages

Catégorie : Thriller - policier




 

Résumé officiel ou personnel

Installé aux États-Unis depuis la mort de sa mère, Damien Louvel, scénariste d'une série télévisée à succès, doit rentrer en France à la suite du décès tragique de son père. Il découvre que celui-ci menait des recherches autour d'un mystérieux objet - la pierre de Iorden -, qui semblent lui avoir coûté la vie.
Aidé de Sophie, une journaliste dont il tombe amoureux, Damien décide de poursuivre les étranges investigations de son père, et se lance dans une course effrénée, de bibliothèques en sociétés secrètes, de Gordes à Londres et au coeur de Paris.

Traqués, menacés, Sophie et Damien n'auront de cesse de mettre au jour le plus vieux secret de l'Humanité : le dernier message laissé par le Christ. Mais à quel prix...


 
Mon avis


Au départ, ce roman n'est pas plus original que les autres romans à tendance ésotérique. Les principaux personnages sont à la recherche d'un message émit par le Christ en personne et oublié par le genre humain. Des indices pour trouver ce message sont cachées dans diverses oeuvres d'art.
Le début du roman est un peu lent... Il y a peu d'action. Nos héros, Damien et Sophie, cherchent les réponses à leurs questions dans les livres principalement, mais pas seulement. Damien et Sophie sont particulièrement attachants. Surtout Sophie avec son énergie débordante qui contraste avec l'attitude de Damien qui ne semble pas toujours réaliser ce qui se trame autour de lui. Ils seront aidés par un certain nombre de personnes : un vieil ami de Damien et sa famille, un garde du corps, une lesbienne agrégée de math et d'histoire de l'art qui vit en Angleterre, un curé et un horloger du sud de la France, un hacker... Je ferai un petit reproche à l'ensemble de ses personnages : ils acceptent, peut-être un petit peu trop facilement d'aider Damien et Sophie qui sont, finalement, des fugitifs au regard de la loi... Tout le monde les aide sans a priori.
Le style de l'auteur est plutôt accrocheur...
En conclusion : roman qui marque les débuts de Henri Loevenbruck, roman plutôt bien ficelé.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 13 dans le challenge ABC 2013


Ma notation








La complainte d'Irwam d'Anna Combelles (Frankie)

Auteur : Anna Combelles

nb de pages : 408

Série : je ne sais pas ! :)

Catégorie : Fantasy

 





Résumé personnel 

Irwam est gardienne du Voile, une espèce de barrière intangible séparant le monde des humains d'autres mondes parallèles, créés par nous lecteurs qui nous imprégnons trop de nos lectures imaginaires (on doit sûrement y retrouver la Terre du Milieu et Westeros :)) Le rôle d'Irwam est d'empêcher les créatures de toutes sortes de traverser le Voile pour venir chez les humains. Quand elle rencontre Nathan qui a cette capacité de création et qui menace l'équilibre des deux côtés du Voile et alors qu'elle devrait à tout prix l'en empêcher, elle en tombe amoureuse...
 

Mon avis


C'est toujours délicat de faire la chronique d'un livre écrit par un auteur que l'on connaît, amie blogueuse qui plus est. Va-t-on aimer son histoire et ne risque-t-on pas de tomber dans la complaisance si ce n'est pas le cas ? Heureusement, ce n'est pas le cas ici puisque j'ai beaucoup aimé cette Complainte d'Irwam, malgré quelques petites réserves dont je vous reparlerai mais qui possède un charme fou.

Tout d'abord, je dois dire que j'ai énormément aimé l'histoire. J'ai trouvé géniale cette idée que des mondes puissent être créés grâce à nos lectures. En plus, j'adore les mondes parallèles (même si ici ce n'est pas tout à fait la même chose que dans un livre de science-fiction), donc ça m'a ravie. J'avoue avoir été un peu perdue au début dans le monde de Léandre et Cassiodore (deux protagonistes de l'histoire), avec le jeu mystérieux, leur quête, les mages, les chevaliers, les prophètes et puis petit à petit tout s'est mis en place et j'ai bien pu apprécier. C'est une histoire très riche, très bien construite, inventive et pour un premier roman, j'admire la densité du tout. Tout se qui se passe devant et derrière le Voile est intéressant (même si j'ai préféré quand ça se passait dans notre monde), même s'il y a parfois des petites longueurs. Mais Anna arrive à nous toucher petit à petit et à nous emporter. Je ne veux pas en dire davantage sur l'histoire car ce serait dommage de tout déflorer ! :)

J'ai beaucoup aimé le personnage de Cassiodore, un être qui m'a énormément fait penser au Fou de L'assassin royal, dans son physique et sa sensibilité. Il m'a énormément touchée.

Léandre, son compagnon d'aventures est intéressant aussi mais moins attachant, sans doute parce que c'est un chevalier, justement, sans peur et sans reproche comme on dit. :)

Nathan a également su me conquérir. Un mec qui aime lire et rêver, ça change des macho splendides qui vous emballent d'un seul regard !

Irwam a su me plaire aussi mais je l'ai trouvé un peu trop "petite souris timide", trop effacée (même si je pense que ce n'est qu'une impression) pour vraiment me convaincre.

Coline, c'est un peu le contraire, elle est plus rentre-dedans, mais je ne l'ai pas trouvée très sympathique à vrai dire.

Là où des petites réserves, c'est sur le style. J'ai vraiment eu du mal au début. Ce n'est pas que c'est mal écrit, non non non, pas du tout, au contraire, c'est presque trop bien écrit. :) C'est tout à l'honneur de l'auteur de ne pas avoir voulu céder à une facilité de style mais je veux dire par là que l'emploi de termes un peu soutenus fait perdre de sa spontanéité au récit. C'est moins fluide que si le roman était écrit de façon plus simple. Il y a également beaucoup de très courtes phrases avec juste un adjectif ou un adverbe parfois, ce qui rend la lecture un peu hachée. D'un autre côté, ça donne une identité au livre et d'ailleurs on finit par s'y faire car petit à petit je n'y ai plus fait trop attention ou alors c'est qu'il y en avait moins au fil du roman. :) J'ai plutôt fini par trouver un charme fou et beaucoup de coeur à ce roman.

En conclusion, malgré ces petites réserves (et les coquilles qui sont restées malgré les relectures) dont j'espère qu'Anna ne me tiendra pas rigueur, j'ai beaucoup aimé cette complainte, ses personnages, son univers et j'espère qu'il y aura une suite car la fin laisse bien des choses en suspens !

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 20 dans le challenge ABC 2013

Ma notation


B = Bon tout simplement



vendredi 18 octobre 2013

Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme de Stefan Zweig


Auteur : Stefan Zweig

nb de pages : 
environ 130 (désolée, je ne suis pas certaine de l'édition lue!)

Série :
-

Catégorie :
Nouvelle, Classique

Résumé officiel
Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
 
Mon avis
J'ai bien apprécié retrouver la plume de Zweig dans cette oeuvre.
+: Simplicité
-: Pas inoubliable

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 26 (Réussi!) dans le challenge ABC 2013.

Ce livre a été lu dans le cadre de  2 challenges.



Ma notation




C+ = Convenant à mes attentes




mercredi 16 octobre 2013

Les Rescapés du Styx de Jane Urquhart (Vepug)


Auteur : Jane Urquhart

nb de pages : 471

Catégorie : Littérature étrangère

Résumé officiel ou personnel


Pris dans une tempête de neige, Andrew succombe. Jerome, jeune artiste venu s’isoler sur cette île du Nord canadien, trouve son cadavre emprisonné dans la glace et un an plus tard Sylvia, la compagne d’Andrew, veut comprendre cette disparition. Tous deux reconstituent les secrets de leur passé et l’histoire prodigieuse de la famille d’Andrew.




 


Mon avis


Malgré une qualité littéraire indéniable je n'ai pas réussi à apprécier ce roman.
J'ai trouvé l'histoire un peu mièvre et inintéressante.
Cependant, le style de l'auteur est magnifique ; c'est vraiment ce qui m'a poussé à aller au bout. L'écriture est très poétique. La nature tient une place importante...

En conclusion : par pour moi, mais peu plaire à d'autres lecteur.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 12 dans le challenge ABC 2013




Ma notation




E = Échec de lecture 

dimanche 13 octobre 2013

La Voleuse de livres - Markus Zusak (Pumpkin)

Auteur : Markus Zusak

nb de pages : 558 pages

Série : N/A

Catégorie :   Jeunesse

Résumé officiel ou personnel

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est - ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...
Mon avis

Le style de ce roman est plutôt original, et cela donne une certaine distance par rapport aux
personnages.
Toutefois l'histoire est à la fois émouvante, poétique et dure (cela se passe pendant la 2nde guerre mondiale et cela ne termine pas forcément bien).
C'est une belle découverte pour moi.



 N° 24 dans le challenge ABC 2013

Ma notation

B = Bon tout simplement



La Princesse des glaces - Camilla Lâckberg (Pumpkin)

Auteur : Camilla Läckberg

nb de pages : 381 pages

Série : Erica Falke & Patrik Hedström

Catégorie : Policier

Résumé officiel ou personnel

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.

A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide.

Mon avis
Voici un petit roman policier plutôt agréable à lire. J'avoue que parfois l'histoire est assez prévisible, néanmoins on s'attache assez facilement aux personnages, notamment Erica et Patrick en plein tourbillon sentimental.


 N° 23 dans le challenge ABC 2013


Ma notation
B = Bon tout simplement



vendredi 11 octobre 2013

Funérailles célestes (Frankie)

Auteur : Xinran

nb de pages : 220

Série : non

Catégorie : Témoignage

 





Résumé personnel

Chine, 1956, Wen et Kejun, tous deux médecins, se marient. Kejun est envoyé au Tibet où les Chinois y font la guerre et peu de temps après, Wen après la mort de son mari. Décidée à savoir la vérité, elle part à son tour pour ce pays mystérieux et si différent. Elle y restera trente ans, recueillie par une famille de nomades, avant de pouvoir savoir ce qu'il est arrivé à son époux...

Mon avis

Ce livre n'est pas une fiction mais une histoire vraie, recueillie par Xinran, journaliste à l'époque où elle rencontra Shu Wen et la persuada de lui raconter son histoire. Le fait que ce soit une histoire vécue donne énormément de force au récit, même si on peut supposer que l'auteur a remanié un peu les faits car il y a parfois un côté conte de fée à l'histoire. Pas un conte de fée tout rose avec un happy end, hein mais dans la façon dont Wen traverse les épreuves, retrouve certaines personnes et garde un amour indéfectible envers son époux.

Car c'est avant tout une magnifique histoire d'amour, l'amour qu'une femme porte à son mari et qui va l'emmener dans un pays difficile et méconnu de la plupart des chinois et va pendant trente ans lui donner l'espoir de retrouver son amour disparu. Je dois dire que cette fidélité sans faille est très émouvante.

Ce livre c'est aussi un dépaysement total dans un pays dont on ne connaît rien, sinon qu'il se bat depuis des décennies pour son indépendance et que son leader spirituel, le Dalaï Lama est en exil. Petite anecdote, je ne me rappelais plus que les moines tibétains étaient des lamas et quand, à un moment, un personnage arrive avec un groupe de lamas, je me suis demandé ce que ces animaux sud-américains venaient faire sur les hauts-plateaux tibétains... avant de me rendre compte de ma stupidité ! :D

Dans ce livre, on voyage donc en terre inconnue, dans des terres désolées, dangereuses même à tout point de vue, avec des nomades vivant chichement, ne connaissant pas la modernité (l'étonnement de Wen quand elle se rend compte après tant d'années que d'autres famille nomades vivent avec des objets modernes est édifiante) mais valorisant l'amitié, la solidarité et c'est cela qui va permettre à Wen de survivre. C'est toujours très touchant et émouvant et très intéressant.

La religion bouddhiste tient une grande part dans ce livre. Je n'y connais rien du tout mais j'ai beaucoup apprécié cette incursion dans une religion qui régit la vie de ses habitants.

Et puis il y aussi l'aspect géopolitique avec la guerre contre la Chine, les tibétains qui essaient de résister par tous les moyens mais qui se font broyer par l'appareil chinois. Ce n'est pas l'aspect principal du livre mais la violence entre les tibétains et les chinois est toujours là en filigrane.

Wen (je vous rappelle qu'en Chine, le nom de famille est le premier et le prénom vient en deuxième) est un personnage de femme très attachant. Cette femme éduquée, médecin, va se retouver démunie de tout, vivant des aventures extraordinaires dans un pays dont elle ne connaît rien. Quel courage !

J'ai beaucoup aimé également son amie tibétaine Zhuoma, qu'elle va perdre puis retrouver. L'amitié entre cette femme tibétaine et Wen la Chinoise est assez remarquable alors que leurs deux pays sont ennemis.

J'ai également beaucoup aimé le style de l'auteur qui nous dépayse vraiment, on sent le souffle du vent sur les plateaux tibétains, on souffre avec Wen, on vit au coeur de sa famille d'accueil... J'ai regretté qu'on n'aille pas au bout de l'histoire de Wen tout simplement parce que - spoilers - après son interview, Xinran ne retrouva jamais Wen...

En conclusion, une magnifique histoire qui a su m'emporter, me faire découvrir un pays que je ne connaissais pas et me faire vibrer aux côtés de personnages attachants. Et si vous voulez savoir ce que sont les funérailles célestes du titre (faut avoir le coeur bien accroché !), lisez ce roman court mais percutant.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 19 dans le challenge ABC 2013

Ma notation


mercredi 9 octobre 2013

Ils partiront dans l'ivresse de Lucie Aubrac (Véro)

Auteur : Lucie Aubrac

Nb de pages :   280

Catégorie : Historique

Résumé officiel ou personnel : Ce livre est le journal d'une résistante. Neuf mois de la vie d'une mère de famille, enceinte d'un second enfant, professeur d'histoire et de géographie qui, à ses heures perdues, fait évader quatorze personnes (dont son mari arrêté avec Jean Moulin par Klaus Barbie), passe les douanes avec des silencieux de revolvers, ravitaille les clandestins en faux papiers et les collabos en confiture au cyanure. Une femme qui n'a jamais perdu son sang froid ni son humour, sauf le jour de son accouchement à Londres.



Mon avis : un bout de femme étonnante cette Lucie Aubrac, pour en savoir plus, c'est ici.
N° 8 dans le challenge ABC 2013


Ma notation :


Instructif




La honte d'Annie Ernaux (A livre ouvert)


Couverture La honte

Auteur : Annie Ernaux

nb de pages : 140

Catégorie : Autobiographie

Résumé officiel

« J'ai toujours eu envie d'écrire des livres dont il me soit ensuite impossible de parler, qui rendent le regard d'autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m'apporter l'écriture d'un livre qui soit à la hauteur de ce que j'ai éprouvé dans ma douzième année. »
Annie Ernaux.





Mon avis

Tout petit livre d’Annie Ernaux, une auteure que je ne connaissais pas. J’avais une voisine qui avait une caisse de livres à donner, il était parmi eux.
Le 4ème de couverture ayant attisé ma curiosité, je l'ai pris.
Je me suis lourdement trompée sur le thème du livre, peut-être parce que je suis de la génération « Julie et Melissa » (et là vous avez tout de suite deviné la nature de ma méprise) mais je m’attendais à complètement autre chose.
Au final, j’ai trouvé ce récit très banal, il ne m’a absolument pas touchée. Il appartient à une autre époque et d’autres mœurs mais malgré tout je ne pense pas que ce soit l'unique raison de mon désintérêt.  En effet, « 24heures dans la vie d’une femme » m’avait complètement émue bien qu’il s’agisse d’une époque et de mœurs encore plus anciennes.
Qu’est ce qui a fait la différence ? Difficile à dire. Le sujet en partie, car la honte d’Annie Erneaux m’a parue quelque peu "ridicule" et disproportionnée par rapport à la cause. Le style surement, n’est pas Stefan Zweig, qui veut.
Enfin, et surement pour une grande part, ma sensibilité pour certains sujets et pas pour d’autres, tout simplement.
Je ne dirais pas que le récit était mauvais, mais en tout cas il ne m’a absolument pas touchée.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 19 dans le challenge ABC 2013


Ma notation





D = Difficile à terminer

La ferme des animaux de George Orwell (A livre ouvert)


 

Auteur : George Orwell

nb de pages : 151

Catégorie : Classique, science-fiction

Résumé officiel 

Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décide de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.

Mon avis

Effectivement on est en plein régime totalitaire.
J'aime assez l’idée d avoir instauré l'histoire dans le régime animal.
J'ai aimé le basculement assez lent d un régime égalitaire à un régime totalitaire, mis à part, le soulèvement qui a été rapide.
J'ai trouvé le style très accessible, bien plus que ce à quoi je m'attendais à la base.
J'ai eu plusieurs fois envie de me révolter pour les autres animaux, j'ai eu envie de leur parler, les secouer.
On voit la manipulation étendre ses filets jusqu'à la résolution finale du récit.
Mais de toute façon la force de cette fable ne réside pas dans sa fin mais justement par l'instauration via la manipulation d'un régime totalitaire.
Même si les mécanismes utilisés ne peuvent être repris tels quels à nos sociétés, il peut être très utile de le lire en préventif et pour exercer son esprit critique.
Ce livre est, pour moi, à ranger dans la même veine que "1984" et "Le meilleur des mondes".


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 18 dans le challenge ABC 2013


Ma notation



A ne pas manquer

Le guide du voyageur intergalactique d'Adams Douglas (A livre ouvert)


Couverture Le Guide du voyageur galactique / H2G2, tome 1

Auteur : Adams Douglas

nb de pages : 274 

Catégorie : Science-fiction, Humoristique

Résumé officiel 

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Mon avis

Je suis tombée sur l’adaptation tv, après que je l'eus inscrit dans le challenge abc. Son coté déjanté m'a d'autant plus donné envie de découvrir la version écrite.
Dès le prologue, on sent de l’humour sarcastique, de l'humour noir mais aussi de l'humour au 2ème voir 3ème degré ou même plus.
J’aime beaucoup la "folie" qui accompagne le récit.  On ne sait jamais sur quoi on va tomber, ça part vraiment dans tous les sens.
Je me suis demandé ce que l’auteur avait pu prendre pour écrire ce livre, il possède une imagination plus que débordante. Ce qui était loin d'être désagréable. Je me suis complètement évadée avec ce livre.
Après coup, même si l'adaptation m'avait plût, j'ai préféré le livre, bien plus drôle. Il me semble aussi que bien que très déjanté, le film m'avait paru un peu plus cohérent que le livre. Ce qui pour le coup, me parait comme un désavantage. Il s'était écoulé pas mal de temps entre le film et le livre, du coup je n'ai pas vraiment été handicapée par les images du film en lisant, j'ai réussi à recréer l'univers du livre de façon imaginée.
L'histoire en elle-même est très simple et tant mieux parce que l'absurde de la première à la dernière page ne ménage pas du tout notre cerveau, ce qui est une délicieuse torture mentale.
"Sa remarque aurait sans doute soulevé davantage l'attention à condition qu'eût été plus généralement admise l'idée que les êtres humains n'étaient en fait que la troisième forme de vie intelligente sur Terre et non pas (comme il était généralement admis par une majorité d'observateurs impartiaux) la seconde."
Et là je n'ai qu'une envie : me jeter sur la suite... Sauf que mon challenge va en pâtir :p

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 17 dans le challenge ABC 2013


Ma notation




Coup de coeur



lundi 7 octobre 2013

Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir [eugeniekildine]

Auteur: Simone de Beauvoir

nb de pages :  472 pages

Catégorie : Autobiographie

Résumé officiel ou personnel:  "Je rêvais d'être ma propre cause et ma propre fin: je pensais à présent que la littérature me permettait de réaliser ce voeu. Elle m'assurerait une immortalité qui compenserait l'éternité perdue; il n'y avait plus de Dieu pour m'aimer, mais je brûlerais dans des millions de coeurs. En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. En même temps, je servirais l'humanité: quel plus beau cadeau lui faire que des livres? Je m'intéresserais à la fois à moi et aux autres; j'acceptais mon 'incarnation' mais je ne voulais pas renoncer à l'universel: ce projet conciliait tout; il flattait toutes les aspirations qui s'étaient développées en moi au cours de ces quinze années."



Mon avis: Je suis sortie des Mémoires d'une jeune fille rangée sonnée - et pourtant j'y suis rentrée avec de grands a priori. Je ne suis pas féministe militante, je ne cherche pas à me complaire dans la contemplation d'une élite intellectuelle, je n'avais aucune admiration préalable pour le couple Beauvoir/Sartre, par exemple. Et pourtant, voilà, ça m'a beaucoup plu. L'écriture est fluide, ça se lit très vite (et pourtant je l'ai lu en plein mois d'août, au bord de la piscine pratiquement), très agréablement, très aisément. Simone de Beauvoir est certes très très agaçante au début, à montrer objectivement l'enfant arrogante et sure d'elle qu'elle a pu être; mais au fur et à mesure qu'on la voit grandir, la certitude se soulève. Avec l'adolescence viennent les doutes qui se basent sur des questionnements qu'on a tous eu. Se lance un cri de vie absolue. Simone de Beauvoir s'entraîne elle même à obtenir sa propre liberté, à faire absolument, à vivre vraiment sans laisser les choses faites à moitié.
On grandit un peu, en lisant Beauvoir grandir, je l'admets - excusez moi d'avance de tous ces clichés auxquels j'ai recours dans cet article. Et on sort de l'oeuvre d'abord choqué (je ne pense pas être capable de lire la suite tout de suite, c'était trop réel et marquant, éprouvant, donc, pour que je puisse me relancer tout de suite - mais je ne vais pas vous "spoiler" non plus), puis avide de se mettre à lire et apprendre autant qu'elle. On a envie de vivre pleinement, avec la même recherche constante, la curiosité, l'avidité d'apprendre et de se développer que la jeune Simone de Beauvoir évoluant dans sa propre époque.
C'est une lecture que je conseille à quiconque s'interroge sur les questionnements intérieurs, sur la quête du soi, de la vie - comment la vivre pleinement et comment essayer de la comprendre, de la défier constamment. Je me répète utilement, parce qu'on peut penser le Deuxième sexe en entendant le nom de Beauvoir et être rebuté très vite, en mentionnant à nouveau le fait que c'est très fluide à la lecture, très agréable et naturel, et que ce n'est pour autant pas du tout simpliste.
Bien sûr, on est amené à réfléchir, mais comme souvent avec les autobiographies (je trouve) on réfléchit plus sur son propre parcours que sur des concepts philosophiques, et on est éprouvé aussi, mais je trouve cela dit que c'est plutôt une aide qu'un mainteneur de névroses!


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 6 dans le challenge ABC 2013



Ma notation

B = Bon tout simplement



Rhinocéros, Ionesco [eugeniekildine]

 Auteur : Eugène Ionesco

nb de pages : 246 pages

Catégorie :  Théâtre

Résumé officiel ou personnel:  M. Bérenger est plongé dans une aventure bien curieuse. Il habite une petite ville, et la plupart de ses concitoyens - par un processus incompréhensible - se métamorphosent en rhinocéros. On imagine les perturbations qu'une semblable épidémie peut déclencher dans une petite communauté humaine. M. Bérenger échappera-t-il à cette malédiction? Naturellement il faut aller un peu au delà des apparences: d'ailleurs dans cette rocambolesque histoire d'hommes changés en rhinocéros, il y a une signification philosophique très sérieuse que le lecteur aura le plaisir (ou la terreur) de découvrir.

Mon avis: 

Si je n'avais jamais lu Rhinocéros (oui je sais pour une théâtreuse de vingt et un an c'est limite), j'en avait largement été informée du sous texte. A vrai dire, Rhinocéros était dans ma tête "une pièce sur la monté du nazisme" et voilà tout. J'ai eu beaucoup de mal à me débarrasser de ce présupposé massif en commençant ma lecture, et pourtant ça me paraît nécessaire. Entrer en n'ayant que ça en tête, c'est entrer avec de gros sabots dans une oeuvre fine, intelligente, atypique. Bien sûr, Rhinocéros parle de la montée du nazisme. Mais c'est avant tout une oeuvre menée par des personnages très intéressants, dans un monde qui ressemble au notre et qui lui devient délicieusement parallèle, formée d'une écriture très agréable, fluide. Rhinocéros est mille fois moins absurde que la Cantatrice chauve - je ressens le besoin de le préciser parce que la qualification d'auteur de l'absurde colle (et en un sens, justement) à la peau d'Eugène Ionesco et que dans certains cas ça en rebute carrément certains. 
Il y a dans Rhinocéros une satire totale de la logique qui devient elle même l'absurde, et vice versa. Il y a aussi finalement, un grand cri d'humanité - et pas forcément d'humanité belle et superbe, justement. Il s'agit de l'humanité qui survit, mais aussi de l'humanité lâche, vivante malgré elle, de l'humanité avec des principes qui se brisent en quelques secondes et ne valent rien, de l'humanité sous toutes ses coutures qui la rendent tour à tour répugnante ou touchante, belle ou méprisable.
Vous l'aurez compris je pense, j'ai beaucoup aimé Rhinocéros. J'ai hâte de la voir mise en scène. Le personnage de Bérenger est extrêmement intéressant, anti-héros au possible s'il faut le caser dans une catégorie. On trouve dans le texte une finesse très intéressante, et les différents personnages qui amènent de nombreuses différentes couleurs et qui pourtant deviennent rhinocéros donnent une profondeur à la trame du texte. La fin est assez géniale aussi. Il y a dans le développement des événements une soudaineté délicieuse. Bref, je le conseille absolument, d'autant que c'est assez court à lire. J'ajoute que de mon côté, je n'aime généralement pas lire le théâtre, et que j'y ai cette fois pris beaucoup de plaisir.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 5 dans le challenge ABC 2013



Ma notation





samedi 5 octobre 2013

Coeur d'encre [BouQuiNeTTe]

Auteur : Cornelia Funke

nb de pages :
566

Série :
Cœur d'encre

Catégorie :
Jeunesse - Fantasy

Résumé
 
Meggie vit avec son père Mo, un relieur de livres. Tous deux aiment passionnément les livres et la lecture.
Un soir, une connaissance de son père, un homme nommé Doigts de poussière, arrive chez eux à l'improviste. Mo ne semble pas enchanté de cette visite... Un certain "Capricorne" le cherche. Ils partent le lendemain se mettre à l'abri chez la tante de la mère de Meggie, Elinore, qui vit entourée de ses livres. Mais Capricorne ne tarde pas à les retrouver et les fait prisonniers...
Mo garde depuis longtemps un secret : il y a neuf ans, il a fait sortir d'un livre Capricorne et Doigts de poussière et entrer dans ce même livre la mère de Meggie. Depuis, Capricorne le cherche pour faire sortir de Cœur d'encre des trésors et le reste de ses acolytes...



Mon avis

Se retrouver au milieu de ses personnages de fiction préférés : Rêve ou cauchemar ?

Meggie vit seule avec son père. Ils mènent une petite vie tranquille. Un soir, un homme étrange surnommé Doigts de poussière leur rend visite. Il appelle son père "Langue magique", parle d'un livre et d'un autre mystérieux, Capricorne. Mo ne dit pas grand chose de cette visite... mais le lendemain à la première heure, ils ont pris la route...
En effet, Mo a un don. Lui appellerait plutôt ça une malédiction : lorsqu'il lit à haute voix, il fait apparaître des personnages de l'histoire... et disparaître entre les pages les personnes à proximité. C'est du livre Cœur d'encre que viennent Capricorne et Doigts de poussière... et c'est là qu'a disparu la mère de Meggie, Teresa. Malgré tous ses efforts, Mo n'a jamais réussi à la ramener. Il ne maîtrise pas son pouvoir, il ne sait jamais ce qui va en sortir, ni ce qui va y rentrer...


Au fil de leur aventure, Meggie et Mo vont rencontrer Fenoglio, un grand-père un peu foufou, qui n'est autre que l'auteur de Cœur d'encre. D'abord fou de joie et émerveillé de savoir que ses personnages ont pris vie et qu'ils sont comme il les a imaginés, ce-dernier se rend vite compte de l'horreur de vivre avec de tels énergumènes dans la nature et va aider Meggie à les renvoyer d'où ils viennent.


Les personnages sont formidables. Les méchants sont vraiment terribles, on aimerait pouvoir faire quelque chose, qu'eux fassent quelque chose, et tout ce qu'il reste, c'est un grand sentiment d'impuissance.
Meggie est vraiment courageuse malgré son jeune âge.
Mo n'est pas un aventurier, mais il fait aussi de son mieux pour protéger ses proches.
Elinore a une forte personnalité. Si elle semble acariâtre, c'est parce qu'elle n'a pas l'habitude de vivre avec des gens. Son monde c'est sa maison, qui n'est qu'une immense bibliothèque.
Doigts de poussière est un cracheur de feu. Il a la nostalgie de son monde.
Enfin, je parlerai de Farid, un jeune voleur issu des contes des 1001 nuits. Il va s'attacher à Doigts de poussière qui est seul et qui n'a jamais eu la vie facile, comme lui.


L'histoire met un peu de temps à se mettre en place. Face à Capricorne, on semble dans une impasse, jusqu'à ce qu'entre en scène Fenoglio, et ensuite, ça fuse ! ça se lit bien, et même si à la fin on sent que l'histoire n'est pas terminée (puisque certains méchants s'en sortent !), le tome 1 est un roman à part entière qui n'a pas besoin de plus !

A lire après : Sang d'encre (Tintenblut).


Lien vers l'article sur mon blog -  Lettre F - N° 12 dans le challenge ABC 2013


Ma notation


B = Bien !