samedi 30 juin 2012

La maison de la nuit - tome 1 : Marquée, de PC Cast


Auteur : PC Cast

Nb de pages :

Série : La maison de la nuit

Catégorie : Jeunesse / Fantastique



Résumé personnel

Zoey n'a pas une vie de famille des plus réjouissante. Depuis son remariage il y a 3 ans, sa mère a complètement délaissé ses enfants pour obéir aveuglement à leur beau-père, un adepte du Peuple de la Foi, aux croyances misogynes et archaïques. Autant dire qu'il n'apprécie pas beaucoup que la jeune fille revienne de l'école avec un croissant de lune sur le front, marque des adolescents repérés par les Traqueurs et destinés à devenir des vampires.
Zoey est en train de mourir et doit se rendre à la Maison de la Nuit, une école où les jeunes vampires vont étudier pendant quatre ans, avant de subir la Transformation finale. S'ils survivent...


Mon avis

Ce premier tome mets parfaitement en place le décor. Le lecteur découvre les lieux en même temps que l'héroïne, avec fluidité, sans zones obscures, si ce n'est celles que le personnage principal ignore aussi. Ici pas de grands méchants loups qu'il va falloir terrasser dès le premier volume, mais une découverte des personnages et pleins de mystères qui se dessinent.
Une excellente introduction. 

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 6 dans le challenge ABC 2012


Ma notation

C = Bien, mais sans plus, à cause de son côté déjà vu

jeudi 28 juin 2012

Buffy contre les vampires - tome 3 : La lune des coyotes, de John Vornholt



Auteur : John Vornholt

Nb de pages : 184

Série : Buffy contre les vampires

Catégorie : Fantastique



Résumé personnel

En sortant du Bronze, Buffy, Willow et Alex se retrouvent face à un coyote. Rien d'extraordinaire en cette période de l'année selon le couple d'amis, mais la Tueuse sent très vite que quelque chose ne va pas.
L'arrivée des animaux coïncide étrangement avec l'installation de la fête foraine et Willow et Alex ne tardent pas à abandonner leur amie pour traîner avec les forains.

Mon avis

J'aime beaucoup ses petits romans qui se lisent très vite, nous replacent avec plaisir dans l'univers de la tueuse, avec des histoires inédites, mais qui respectent parfaitement le caractère des personnages.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 5 dans le challenge ABC 2012


Ma notation

C = Un roman tout simple qui s'adresse surtout aux nostalgiques.

mardi 26 juin 2012

"De beaux lendemains" de Russell Banks (Felina).



Auteur : Russell Banks.

Nb de pages : 336.

Série :Unique.

Catégorie : Drame.










Résumé officiel ou personnel

L'existence d'une bourgade au nord de l’État de New York a été bouleversée par l'accident d'un bus de ramassage scolaire, dans lequel ont péri de nombreux enfants du lieu. Les réactions de la petite communauté sont rapportées par les récits de quatre acteurs principaux. Il y a d'abord Dolorès Driscoll, la conductrice du bus scolaire accidenté, femme solide et généreuse, choquée par cette catastrophe. Vient Billy Ansel, le père inconsolable de deux des enfants morts. Ensuite, Mitchell Stephens, un avocat new-yorkais poursuivant avec une hargne passionnée les éventuels responsables de l'accident. Et enfin Nicole Burnell, adolescente promise à tous les succès, qui a perdu l'usage de ses jambes et découvre ses parents grâce à une lucidité chèrement payée. Ces quatre voix font connaître les habitants du village, leur douleur, et ressassent la question lancinante - qui est responsable ? - avec cette étonnante capacité qu'a Russell Banks de se mettre intimement dans la peau de ses personnages.

Mon avis

J'ai lu peu de livres de la collection Babel, mais elle est très agréable à l'oeil et au toucher. La couverture quoi qu'un peu classique, laisse bien passé cette douleur rentrée que le lecteur s'attend à rencontrer au cours de cette lecture. Les pages se tournent toutes seules.
Le roman est structuré par les points de vue de différents acteurs de l'accident d'un bus scolaire dans une petite communauté du parc des Adirondack. L'auteur a choisi quatre narrateurs très différents les uns des autres, par leur âge, leur sexe et leur fonction. A travers le récit des protagonistes, le lecteur découvre les faiblesses et les douleurs de chacun. Cette solitude, cette culpabilité, cette détresse sont racontées avec des mots justes et directs. Il n'y a pas de suspense particulier ou de grandes révélations au coeur de ce drame incommensurable. Juste la vie après un terrible accident. Juste la quête d'un "coupable" pour pouvoir se décharger (en apparence) de toute cette douleur. (...)


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 13/26  dans le challenge ABC 2012


Ma notation



C = Correct ou Clapotant

lundi 25 juin 2012

La Machine infernale de Jean Cocteau


Auteur : Jean Cocteau

nb de pages : 160

Série : one-shot

Catégorie : théâtre


Résumé officiel

Obéissant à l’oracle, Œdipe résout l’énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s’abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Œdipe se crève les yeux et sa mère se pend.
S’inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : Œdipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l’homme n’est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. Ce grand texte dit tout sur l’homme avec infiniment d’humour et de poésie.

Mon avis

Une pièce très moderne pour le théâtre français, avec ses jeux de fantôme et d'attaque aux bonnes mœurs, mais très nettement en-dessous du niveau d'une pièce grecque. Disons que c'est une pièce grecque mise à la portée de ceux qui ne supportent pas les vieux textes. Le seul moment de la pièce qui m'a réellement choquée ou tout du moins attiré mon attention aura été l'acte III. On ne peut pas enlever à Cocteau ce courage de porter à la scène une scène de chambre à coucher entre une mère et un fils qui ne se connaissent pas. L'horreur en ressort davantage.
L'imaginaire de Cocteau est très grec dans cette pièce, il se coule très bien dans le moule. mais encore une fois, même si certains sont originaux (la comédie des remparts, le sphinx et la chambre à coucher), ces éléments n'en restent pas moins inférieurs pour les puristes du théâtre grec... et très bons pour les habitués du théâtre français. Cocteau aura donné un coup de pied dans la fourmilière.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 15 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



B = Bon tout simplement

Zazie dans le métro de Raymond Queneau



Auteur : Raymond Queneau

nb de pages : 190 pages

Série : one-shot

Catégorie : classiques surréalistes


Résumé officiel

- Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai.
- Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con.
- Qu'est-ce qui t'intéresse alors ?
Zazie ne répond pas.
- Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est-ce qui t'intéresse ?
- Le métro.

Mon avis

Un roman qui nous chamboule et retourne la tête. Derrière son aspect très simpliste se cache un imaginaire foisonnant et une satire de la société digne de Rabelais avec son Gargantua ou son Pantagruel.
Contrairement à d'autres, j'ai peu ri. Il m'est arrivé de sourire mais à peine. Non pas que je sois austère à cet humour mais le couvert du récit surréaliste ne cache pas la réalité de la situation d'après-guerre. Un véritable méli-mélo des moeurs de la société ou plus personne ne sait qui il est. Splendide critique de la gendarmerie et belle reprise du rêve d'Alice au pays des merveilles, Zazie sous couvert de cataphores "mon cul oui" rêve d'aller dans le métro. Métro qu'elle prend mais dont nous n'aurons aucun détail. il en va de même pour le spectacle de Gabriel. Ce sont pourtant deux éléments importants et attendus du récit. Quand on voit que le "type" surprend la femme de Gabriel chez elle et que cete dernière prend la fuite suite à une dispute sur la conjugaison... on comprend vite que nous ne sommes plus dans la réalité. Et si Zazie n'avait pas rêvé tout cela ? Comment en être sûr ?

Il ne faut pas chercher de logique mais comprendre les mœurs. Un livre touchant mais qui ne m'a pas tant atteinte que cela.


Lien vers l'article sur mon blog -  N°14 dans le challenge ABC 2012


Ma notation

C = Correct ou Clapotant
Un génie garguantuesque, mais une oeuvre moins drôle que son maître.

Rendez-vous en Terre Inconnue, Frédéric Lopez (Livr0ns-n0us)

Auteur : Frédéric Lopez, photographies de Jean-Michel Turpin

Nb de pages : 212

Série : livre unique

Catégorie : Beaux livre, Voyage, Documentaire, Témoignage









Résumé officiel

Embarquer pour une destination inconnue, à la rencontre d’un peuple du bout du monde... Neuf personnalités ont relevé le défi : Muriel Robin chez les Himbas, Bruno Solo en Mongolie, Zazie chez les Papous, etc. Ceux qui ont eu la chance de les savourer sur petit écran n’ont pas oublié ces moments précieux d’humanité et de partage.

Mon avis

Je me souviens encore de la toute première édition de Rendez-vous en Terre Inconnue. Alléchées par les quelques lignes dans le programme télé (ah, ce temps lointain où j'avais la télévision...), ma mère et moi nous étions installées confortablement dans le canapé familial, avec nos plaids de mémé, pour assister à cette émission assez peu commune dans le paysage audiovisuel de "grande audience", plus habitué à diffuser de sombres merdes mettant en scène des candidats sachant à peine écrire leur propres noms.

Pour ceux qui se seraient fait cryogéniser et qui viendraient tout juste de nous rejoindre, je rappelle que le principe de Rendez-vous en Terre Inconnue est d'envoyer une personnalité française connue pour une destination qui, elle, est inconnue (de préférence lointaine et hostile, du moins pour nous), et ce pour 15 jours où elle va devoir assimiler la culture et les coutumes du peuple parmi lequel elle vit. Nous attendions donc cette émission avec une impatience mêlée d'appréhension, qui pourrait se résumer à la question : va-t-on assister à un programme de qualité, plein de justesse, d'émotion et de pudeur, ou à une foire grand-guignolesque qui mettra en lumière toutes la superficialité de nos concitoyens? 


Heureusement, c'est la première option qui s'est imposée. Bien sûr, on pourra toujours souligner les contraintes liées au tournage et au montage, accuser la musique pleine de violons de nous faire verser une larmichette au bon moment, huer les grands médias qui, sous prétexte de nous faire partager le quotidien de peuple dont l'avenir est menacé, s'en mettent finalement plein les fouilles. Mais laissons de côté toutes ces récriminations pour nous concentrer sur l'essentiel : la beauté du voyage. Grâce à ce superbe ouvrage, il est possible de retrouver toute la magie et l'émotion des émissions au travers de plus de 300 photos, souvent en pleine page. Le pari fou de la vulgarisation ethnologique est accompli : grâce aux témoignages de la célébrité et des habitants rencontrés, ainsi qu'à quelques explications claires et objectives, chaque chapitre nous emmène à la rencontre d'hommes et de femmes aux modes de vie étonnants. Ce beau livre vous permettra donc d'embarquer pour les émissions qui se sont déroulées entre 2005 et novembre 2010 :

# Muriel Robin chez les Himbas de Namibie
# Patrick Timsit chez les Mentawaï d'Indonésie
# Charlotte de Turckheim chez les Nénètses de Sibérie
# Bruno Solo chez les cavaliers mongols d'Asie Centrale
# Adriana Karembeu chez les Amharas d'Ethiopie
# Edouard Baer chez les Dogons du Mali
# Zazie chez les Korowaï de Papouasie Occidentale
# Gilbert Montagné chez les Zanskarpas de l'Himalaya
# Marianne James chez les Bajaus de l'archipel des Banggaï


Avant de me plonger dans la lecture, j'avais visionné la plupart de ces émissions. J'ai pris énormément de plaisir à me replonger dans l'atmosphère de ces véritables aventures (en particulier celle de Muriel Robin et celle de Zazie qui restent mes préférées même si les autres sont excellentes !), mais je crois que cet ouvrage est également une belle idée de cadeau pour ceux qui n'auraient jamais vu une seule édition. La beauté des paysage est à couper le souffle et l'on ne peut qu'être impressionnés par les paroles des autochtones qui recèlent une sagesse et une humilité formidable. Un superbe album qui fait voyager et réfléchir à la fois, le tout en grand et sur papier glacé : moi je dis oui !


L'article sur mon blog : Livr0ns-n0us (n°15 dans le challenge ABC 2012)

Ma notation


Magique !

dimanche 24 juin 2012

Une trop bruyante solitude - Bohumil Hrabal (Charmant-petit-monstre)



Auteur : Bohumil Hrabal

nb de pages : 120

Série : Aucune

Catégorie : Contemporain














Résumé officiel

Hanta travaille dans une cave à Prague. Chaque jour, depuis 35 ans, il presse du papier. Il n'est cependant pas très efficace car il ne peut s'empêcher de s'intéresser aux ouvrages qu'il détruit. Il met notamment beaucoup de soin à "faire un nid" au milieu des ballots de papier pressé pour ce qu'il considère comme des chefs d'œuvre. Malheureusement pour lui, Hanta est rattrapé par "une ère nouvelle" où il n'a plus sa place face à la productivité.

Mon avis


Oeuvre très courte mais très dense, Une trop bruyant solitude met en avant les conséquences de la censure d'un régime totalitaire sur la culture et les livres en particulier. Hanta voit chaque jour sous ses yeux des oeuvres appartenant au patrimoine culturel mondial et se doit de les réduire en pâte à papier, selon les lois régies par ce régime. Comme un héros sauvant une grand-mère sur le point de se faire écraser, Hanta tente de garder pour lui quelques oeuvres, de les sauver de la destruction et de l'oubli.

La première page du roman m'a emballée. Belles phrases, une certaine poésie dans la destruction et dans l'impuissance d'Hanta face à la machine infernale du totalitarisme, Une trop bruyante solitude peut séduire rapidement. Cependant, bien que l'oeuvre ne fasse que 120 pages, j'ai très vite décroché. Impossible de rester collée aux lignes, de m'intéresser à ce que je lisais, alors que les premières pages avaient été magiques. Je suis même incapable de raconter comment se déroule l'histoire. Je ne me rappelle que du début et de la fin.

Je suis complètement passée à côté du livre et c'est dommage, car lorsque des amis l'ayant lu m'en parlaient, j'avais l'impression qu'on avait pas du tout lu le même livre.




Lien vers l'article sur mon blog -  N° 8 dans le challenge ABC 2012


Ma notation





 J'ai pas réussi à rester accrocher sur les 100 dernières pages. Et pourtant, je pense que c'est un roman qui a du potentiel. 


No et moi, de Delphine de Vigan [Bykiss]



Auteur : Delphine de Vigan

nb de pages : 250

Série : /

Catégorie : Contemporain





Résumé personnel

Lou est une petite surdouée de 13 ans, qui se sent un peu seule. Sa mère ne la regarde plus, son père ne fait que s'occuper de sa mère et à l'école, personne ne fait attention à la petite Lou. Alors elle passe le temps, en réfléchissant, en inventant des expériences, en collectionnant ou en regardant les gens se dire au revoir et se retrouver à la gare. C'est là qu'elle rencontre No, une jeune SDF. Lou n'en revient pas de la misère dans laquelle elle vit, et décide de tout faire pour l'aider.

Mon avis

Un tout petit livre, mais à l’intérieur, une plume magnifique, des phrases qui vous touchent au plus profond de vous-même et une histoire qui fait réfléchir.

Delphine de Vigan m’a vraiment offert un joli moment de lecture et elle m’a aussi beaucoup impressionnée. Je ne suis pas une grande fan des nouvelles ou des petits romans, car j’ai toujours un petit goût de trop peu, d’inachevé. No et moi est certes assez court, mais les émotions sont là et les personnages sont réels, vivants, complexes, travaillés.

Il y a Lou, cette petite surdouée, qui n’arrête pas de réfléchir sur tout, tout le temps et ses réflexions sur le monde sont assez innocentes, mais aussi très justes. Elle semble avoir grandi trop vite, et elle ne trouve pas vraiment sa place, ni à l’école, ni dans sa famille. Un petit bout de chou qui m’a émue tout au long du livre. Elle a une volonté de fer, de l’espoir, elle veut changer le monde et elle est prête à tout pour sauver No. Nolwenn, cette ado qui s’est construit une carapace pour survivre dans la rue, qui s’accroche à Lou comme à une bouée de sauvetage, qui dérape, se mure dans ses silences ou éclate d’un rire qui nous transporte. En fait, elles semblent toutes les deux paumées et ont autant besoin l’une de l’autre.
Une fois je me suis assise à côté d'elle sur son lit, elle s'est tournée vers moi et elle m'a dit : alors maintenant on est ensemble, toutes les deux ? j'ai répondu oui, je ne savais pas très bien ce que ça signifiait pour elle, être ensemble, c'est quelque chose qu'elle demande souvent : on est ensemble, hein, Lou ? Maintenant je sais. Ça veut dire que rien jamais ne pourra nous séparer, c'est comme un pacte entre nous, un pacte qui se dispense de mots.
C’est une histoire triste, mais qui ne tombe jamais dans le dramatique, il y a toujours une petite lueur d’espoir et la fraîcheur de Lou. Un sujet très difficile que Delphine de Vigan a su aborder avec simplicité, sans clichés. Elle écrit superbement bien, et tous les passages du livre pourraient figurer comme citations, tellement ils sont beaux ou originaux ou amusants ou émouvants.
Souvent je regrette qu'on ne puisse pas effacer les mots dans l'air, comme sur un papier, qu'il n'existe pas un stylo spécial qu'on agiterait au-dessus de soi pour retrancher les paroles maladroites avant qu'elles puissent être entendues.
Lou restera un de mes personnages préférés de la littérature. Elle nous donne envie de nous battre pour nos convictions et d’avoir comme elle une vision du monde simple mais juste. Comme le dit Lucas dans le livre, Lou, elle est « toute petite », mais elle est « toute grande ».

Note : 8,5/10
Extras
Première publication : août 2007
Fiche Bibliomania
No et moi a reçu le Prix des Libraires.


Mon avis sur Charabistouilles (avec un petit mot sur l'adaptation en film) -  N° 5 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



 Un très beau livre, plein de douceur mais de rage aussi, qui fait réfléchir. Je le conseille vraiment !

samedi 23 juin 2012

Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'Anneau de J.R.R. Tolkien


Auteur : Tolkien J.R.R

nb de pages : 540

Série :3 tomes

Catégorie : Fantasy







Résumé officiel ou personnel

Dans les vertes prairies de la Comté, les Hobbits, ou Semi-hommes, vivaient en paix...
jusqu'au jour fatal où l'un d'entre eux, au cours de ses voyages, entra en possession de l'Anneau Unique aux immenses pouvoirs. Pour le reconquérir, Sauron, le seigneur ténébreux, va déchaîner toutes les forces du Mal... Frodon, le Porteur de l'Anneau, Gandalf, le magicien, et leurs intrépides compagnons réussiront-ils à écarter la menace qui pèse sur la Terre du Milieu?
Mon avis

Je comprend mieux pourquoi on considère cette trilogie comme un classique du genre. Tolkien a su m'emmener dans son univers et sa quête folle. Je regrette d'être autant imprégner du film, du coup mon imagination est bridée par les images du film!


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 16 dans le challenge ABC 2012




Ma notation






A = Admirable ou Absolument immanquable

La lenteur - Milan Kundera (Charmant-petit-monstre)



Auteur : Milan Kundera

nb de pages : 182

Série : Aucune

Catégorie : Contemporain













Résumé officiel



Vera et Milan Kundera assistent à un colloque d'entomologiste se situant dans un château. Les petits drames du colloque donneront à Milan Kundera l'inspiration à diverses réflexions sur le monde moderne, qu'il mettra en liaison avec le récit d'un écrivain libertin du xviiie siècle, Vivant Denon, qui faisait dérouler l'action de son récit dans ce même château. Les divers récits s'entremêleront pour faire surgir la réflexion.


Mon avis


Milan Kundera est un auteur que j'apprécie particulièrement. J'aime son humour incisif, son ironie omniprésente ainsi que sa façon de se servir des personnages comme pions pour illustrer une idée ou le concept du roman. Car, dans chaque roman de Kundera, il y a un concept : dans L'immortalité, si je me souviens bien, c'est la volonté de laisser une trace de notre passage sur la Terre, comment à travers des oeuvres, des anecdotes historiques des personnages célèbres restent gravés dans l'Histoire. Ici dans La lenteur, le concept est l'opposition entre la lenteur et la vitesse.



La vitesse est la forme d'extase dont la révolution technique a fait cadeau à l'homme. (...) Pourquoi le plaisir de la lenteur a-t-il disparu ? Ah, où sont-ils, les flâneurs d'antan ? p10-12
Autour de ce concept donné, Kundera fait graviter un certain nombre de personnages correspondant à une étiquette (le savant tchèque, le "danseur", l'intellectuel célèbre (type BHL) le politicien, des amants, une ancienne conquête gênante...), et les fait évoluer à travers des situations cocasses avec un plaisir manifeste. Véritable satire sociale, La lenteur dissèque les comportements humains, tournés en ridicule par Kundera, certains milieux sociaux et les événements ennuyeux que peuvent représentés les congrès et autres séminaires où les ego des personnalités présentes se frictionnent les unes avec les autres.
Avec des chapitres courts,  une écriture fluide et un humour toujours au coin d'une page,  La lenteur est un roman de 182 pages qui se lit facilement et avec plaisir.




Lien vers l'article sur Il était une fois des livres... -  N° 7 dans le challenge ABC 2012




Ma notation




B = Bon tout simplement






La plage de Scheveningen - Paul Gadenne (Charmant-petit-monstre)






Auteur : Paul Gadenne

nb de pages : 332

Série : Aucune

Catégorie : Contemporain

















Résumé


Paris 1944. Guillaume Arnoult recherche, après quatre ans de guerre, les traces d'Irène. Il la retrouve au moment où il apprend la condamnation à mort d'Hersent, journaliste politique, qu'il a connu familièrement pendant ses années de jeunesse... Avant de rejoindre une unité combattante comme correspondant de guerre, il passe avec Irène, une longue nuit au bord d'une plage du Nord. Ce n'est pas la plage de Scheveningen, mais la mer est là, près d'eux, dont le rumeur accompagne leurs angoisses, leurs souvenirs et l'obsession surtout, du meurtre et de la trahison... On ne refait pas le passé, amis après cette nuit-là, peut-être Guillaume et Irène sauront-ils mieux "où est la vie, et ce qui vaut la peine d'être vécu". 


Mon avis

Vous voulez dégoûter une personne de la lecture ? Obligez la à lire d'un bout à l'autre La plage de Scheveningen de Paul Gadenne. Avec L'espèce humaine de Robert Antelme et W de Perec (tous édités chez Gallimard collection L'imaginaire), La plage de S. fait parti du top 5 des livres qui ont failli me pousser à l'autodafé.
Bon, je ne suis pas très objective dans le sens où j'ai lu ces livres dans un contexte d'étude, on m'a obligé à les lire d'où l'envie de meurtre qui en a découlé. Autre point, La plage de machin-chose a été écrit vers la fin de la 2nde guerre mondiale, se rapprochant de la vague du Nouveau Roman que je déteste particulièrement. Bref, le roman n'avait rien pour me plaire.
Mais, vous remarquerez que la quatrième de couverture est plutôt alléchante. Même en la relisant maintenant, après avoir lu le livre, je la trouve intéressante. C'est ce qu'on appelle un atout commercial. Ne vous y fiez pas !
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais je vous le dis tout net, ce roman ne raconte RIEN. Tout n'est que "blabla" sur la culpabilité, sur la cruauté des hommes, jusqu'à aller vers un discours métaphysique. Rien dans les relations entre les personnages ne sont développées. La fin part en eau de boudin et c'est là qu'on se dit : "Tout ça pour ça !".
Suite à ça, je décide de créer un 11e commandement :" Tu n'obligera point ton prochain à lire un livre." Amen.

Lien vers l'article sur Il était une fois des livres... -  N° 6 dans le challenge ABC 2012




Ma notation


E = Échec de lecture 


Dracula mon amour, de Syrie James (Stellabloggeuse)







Auteur : Syrie James

545 pages

Tome unique

Catégorie : Romance - Fantastique - Jeunesse/Young Adult








Résumé

Dans le roman de Bram Stocker, l’histoire de Dracula est contée sous la forme de journaux intimes. Mais Mina Harker, la femme de Jonathan Harker, l’un des hommes qui a traqué Dracula, n’a pas raconté toute la vérité dans son journal : elle a omis de dire qu’elle avait aimé Dracula, et qu’il n’était peut-être pas  le monstre sanguinaire que l’on croyait. Tout commence à Whitby, alors que Mina est en vacances avec sa meilleure amie Lucy. Lucy est sujette à des crises de somnambulisme et Mina, bien que déjà fiancée, n’est pas insensible au charme d’un certain Monsieur Wagner…

Mon avis

Je ressors assez mitigée de cette lecture. En effet, le roman se lit tout seul et j'ai passé un bon moment de détente, c'est une lecture qui a su me divertir. En revanche, je pense qu'il aurait fallu que je lise avant la version de Bram Stocker pour mieux comparer. Mais surtout, j'ai trouvé l'histoire d'amour un peu mièvre (même si l'épilogue est lui plutôt réussi), et les personnages manquent grandement de nuances. Dracula m'a paru bien trop gentil... Au final, j'ai refermé le livre en me disant "tout ça pour ça ?"
 
J'ai aimé : une écriture agréable - une autre approche d'un mythe - un personnage principal sympathique - un épilogue qui permet de terminer le roman sur une bonne note

J'ai regretté : des personnages un peu plats - une histoire d'amour mièvre - des longueurs
 
Pour un avis plus détaillé sur mon blog c'est par ici - N° 17 dans le challenge ABC 2012 (lettre J)
 

Ma notation




Décevant, même si j'ai passé un moment agréable

vendredi 22 juin 2012

"Absolution par le meurtre" de Peter Tremayne (Felina).



Auteur : Peter Tremayne.

Nb de pages : 288.

Série :Soeur Fidelma - T1.

Catégorie : Polar historique.










Résumé officiel ou personnel

En l’an de grâce 664, tandis que les membres du haut clergé débattent en l’abbaye de Streoneshalh des mérites opposés des églises romaine et celtique, les esprits s’échauffent. C’est dans ce climat menaçant qu’une abbesse irlandaise est retrouvée assassinée. Amie de la victime, sœur Fidelma de Kildare va mettre tout son talent et son obstination à débusquer le coupable. Jeune femme libre et volontaire, Fidelma n’est pas une religieuse tout à fait comme les autres… Avocate irlandaise célèbre dans tous les royaumes saxons, elle sillonne l’Europe pour résoudre les énigmes les plus obscures en compagnie du moine Eadulf. Dans cette première enquête, leur collaboration sera mise à rude épreuve tandis que les meurtres se multiplient à l’abbaye.

Mon avis

Il y a quelques temps - je dirai même quelques mois- je me suis inscrite au challenge "polars historiques" de Samlor. Hors moi qui en lisais à la pelle avant de devenir Livraddict, je ne crois pas en avoir lu depuis. Si, un! Donc voici le second polar historique que je (re)lis pour ce challenge, et premier tome de la saga  de Soeur Fidelma, sachant que je dois posséder dans ma PAL, genre les 10 premiers tomes de la série.
Je me souvenais que les premiers chapitres étaient un peu ardus question compréhension, car l'auteur présente les deux grands pratiques religieuses, celle de l'Irlandaise Soeur Fidelma qui suit l'Eglise de Colomba et celle soutenue par l'Eglise de Rome, à laquelle appartient Frère Eadulf. Donc (...)

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 12/26 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



B = Bon tout simplement

Le joueur d’échecs de Stefan Zweig


Auteur :
Stefan Zweig

125 pages, Editions Le Livre de poche
1e parution en français : 1944

Catégorie : Classique





4e de couverture

Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer. Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges. Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, « pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons ».

Mon avis

Je l’avoue, malgré mon parcours de germaniste, je n’avais jamais rien lu de Stefan Zweig ! L’idée m’a donc effleurée de conjuguer challenge classique + ABC avec un peu de lecture en VO, mais le destin en a voulu autrement. Forcément, ce petit livre de poche m’attendait, moi, au coin d’un étal de libraire, non ? Vu son épaisseur, je ne prenais guère de risques, en tout cas.
Un peu d’appréhension au moment de me plonger dans ce que je vois partout qualifié de grand classique – sera-t-il du genre qui navigue dans les altitudes éthérées où mon cerveau manque d’oxygène ? Bien avant de refermer la dernière page, mes inquiétudes s’étaient envolées. Ce récit est certes très classique, mais il m’évoque le plaisir que j’ai eu à découvrir Le portrait de Dorian Gray ou La peau de chagrin. Le portrait dans un portrait s’imbrique sans s’embrouiller et pose tant de questions sur l’intelligence, l’infime point où l’on bascule du génie à la folie, l’inhumanité des hommes envers d’autres hommes aussi. La référence historique à la 2e Guerre mondiale est présente mais subtile, proche et en même temps lointaine par l’éloignement géographique choisi pour camper l’intrigue. Une manière de dire qu’où que l’on soit, on ne peut échapper au cauchemar ?
Cerise sur le gâteau, l’édition que j’ai lue offrait une biographie que j’ai trouvée très utile pour cerner l’auteur, son parcours et ses tourments, tout un contexte dans lequel cette nouvelle cadre parfaitement. Au final, une découverte très agréable qui me donne envie de persévérer en lisant d’autres œuvres de Stefan Zweig.

+1 pour le Baby-challenge L@ "Classiques" – N° 7/26 dans le challenge ABC 2012

Ma notation


B, indéniablement Bon.

La Mémoire d'une autre de Melanie Rose - miss bunny

Auteur : ROSE, Melanie

nb de pages : 475

Catégorie : chick-lit









Résumé officiel ou personnel


Une jeune femme amnésique est secourue par un père et sa petite fille. Retrouvera-t-elle la mémoire ? Quels secrets cache l'homme qui l'a sauvée ?
En pleine tempête de neige, une jeune femme est victime d'un accident et perd la mémoire. Incapable de se rappeler qui elle est ni d'où elle vient, elle est recueillie par Vincent, qui vit avec sa fille Jade, six ans. Quand l'enfant lui annonce que sa grande soeur Ambre l'avait avertie de son arrivée, la jeune femme est troublée. Mais quel choc quand elle apprend qu'Ambre est morte deux ans plus tôt, que leur mère les a quittés, et que, depuis, Jade est muette !
Et tandis que la tempête fait rage, l'inconnue va tout tenter pour retrouver son identité. En faisant remonter des souvenirs enfouis, elle va faire d'étranges découvertes, sur elle, mais aussi sur Vincent et sa famille...


Mon avis

J'aime :
- l'idée de départ
- le personnage de Jade

J'aime pas :
- les personnages peu attachants
- le manque de profondeur de l'intrigue principale
- la police d'écriture
- l'histoire d'amour trop facile


Article complet sur mon blog -  N° 11 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



jeudi 21 juin 2012

Soeurs de sang par Richelle Mead - Vepug




Auteur : Richelle Mead

nb de pages : 314

Série :Vampire Academy

Catégorie : bit-lit









Résumé officiel ou personnel

« Peut-on vraiment garder des secrets au sein de la Vampire Academy ?
La Vampire Academy est en émoi. Dans ce lycée pour les vampires, les rumeurs les plus folles courent sur les raisons de la fugue de Lissa et Rose.
Lissa et Rose ont toujours été inséparables : Rose doit repousser les attaques des Strigoïs, vampires féroces et immortels, à l’encontre de son amie Moroï, une race de vampires mortels qui puisent leur magie de la terre. Qu’a-t-il bien pu leur arriver avant d’être ramenées de force ? »
Mon avis

Malgré un départ pas très clair pour moi (je trouve que l’on rentre trop vite dans le vif du sujet) j’ai vraiment adoré ce roman. N’étant pas très habitué à la bit-lit, le début m’a gêné, mais je suis très vite rentrée dedans, et après deux chapitres, j’étais totalement accroc.
Les personnages principaux sont très attachants. Ils ont beaucoup de personnalité et subissent les sorts que leur jette la vie et essayent d’y faire face comme ils le peuvent. Rose, la narratrice, jeune Dhampir chargée de protéger la princesse Moroï, Lissa, son amie de longue date, a souvent des doutes. Lissa, quant à elle, n’a aucun doute sur ce qu’elle doit accomplir, cependant elle ne comprend pas que ses actions la mènent vers le côté obscur de son pouvoir. Elle va très vite en devenir prisonnière et ce n’est que grâce à la jujotte et aux sentiments de Rose qu’elle pourra remonter la pente.
Dans cette école, les Dhampirs apprennent à protéger les Moroïs contre les Strigoïs. Ces trois noms correspondent à des catégories de vampires. Les Strigoïs étant des vampires méchants qui peuvent devenir immortels grâce au sang des Moroïs. C’est pourquoi, Rose a un but très important dans la vie : protéger Lissa des Strigoïs quelque soient les embûches semées sur son chemin. Et celles-ci ne sont pas des moindres : amours, trahisons, mensonges, mystères…
J’ai bien aimé la façon dont a été abordé le mystère qui entoure le départ précipité des deux amies deux ans auparavant. Dés les premières pages, on sait qu’il s’est passé un évènement terrible, important qui a suscité le départ des filles de l’académy Saint –Vladimir… Mais lequel… Et pourquoi tant de mystère… Les informations concernant leur départ sont distillées petit à petit tout au long du récit…  Du coup, pas le temps de s’ennuyer entre les évènements du présent et les révélations sur le passé.
Dans cette academy, les jeunes apprennent à maîtriser certains pouvoirs magiques et ceux de Lissa sont quelque peu hors norme.
Dans ce tome les garçons sont très présents et la romance aussi… L’amour sourira à l’une des deux amies, mais pas à l’autre…
Au niveau de l’histoire, je pense que ce tome peut se suffire à lui-même. En effet, l’histoire se termine et pourrait très bien s’arrêter là. Mais, l’auteur a choisi de faire une suite à ce tome… Et plusieurs suites d’ailleurs (chouette !!!!!!)
Au niveau du style, qui est, cependant simple et plein d’entrain, j’ai été gêné par l’excès d’explication entre parenthèse. Elles sont, à mon goût, trop nombreuses, même si leurs présences est justifiée par l’histoire. Cet excès coupent, par moments, un peu le rythme de l’histoire.

En conclusion : j’ai passé un très bon moment avec Rose et Lissa.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 6 dans le challenge ABC 2012




Ma notation




Une très agréable surprise

dimanche 17 juin 2012

Le livre de la mort d'Anonyme (Frankie)


Auteur : Anonyme

nb de pages : 457

Série : Oui, 4e tome de la série Bourbon Kid

Catégorie : Thriller, fantastique





Résumé personnel

Après le massacre d'Halloween, tout le monde pense le Bourbon Kid mort. Les vampires, menés par Ramsès Gaïus, entendent bien prendre le contrôle de Santa Mondega, une bonne fois pour toute, mais auparavant, Gaïus tente de récupérer son Livre de la Mort "emprunté" par Sanchez, le barman...

Mon court avis


Suite directe du tome 2, L'oeil de la Lune (le tome 3 se déroulant 9 ans auparavant), Le livre de la mort est dans la lignée de ses prédécesseurs, rock'n roll, déjanté, foutraque et ce n'est pas pour ses qualités littéraires qu'on lit ce livre et qu'on l'aime ! :)

J'ai été ravie de retrouver toute la bande de bras cassés de Santa Mondega : Sanchez, Dante, Kacy. Ils sont vraiment débile, ont un QI proche de zéro et sont naïfs à 100 % mais qu'est-ce qu'on s'amuse avec eux !

Quant au Bourbon Kid, même s'il est un peu moins présent au début, on le retrouve tel qu'en lui-même, hargneux et prêt à tuer tout ce qui bouge ! ^^

Si vous avez aimé les trois tomes précédents, vous aimerez également celui-ci. Quant à moi, l'auteur laissant la porte ouverte à un cinquième tome, j'espère vraiment qu'il y aura une suite !

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 10/26 dans le challenge ABC 2012

(pour les liens, mettre le mot désiré en surbrillance puis cliquer sur Associer)

Ma notation

vendredi 15 juin 2012

Miséricorde, Jussi Adler Olsen - Vepug




Auteur : Jussi Adler Olsen

nb de pages : 489

Catégorie : Policier


Résumé officiel 

 Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s'acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d'encres. Mais, faute d'indices, la police avait classé l'affaire. Jusqu'à l'intervention des improbables Carl Morck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d'origine syrienne. Pour eux, pas de cold case ...
Couronné par les prix scandinaves les plus prestigieux, de La Clé de Verre aux Golden Laurels des libraires, le thriller de Jussi Adler-Olsen, première enquête de l'inspecteur Morck, est un véritable phénomène d'édition mondial.


Mon avis

Et Voilà !!!

Encore un grand maître du polar scandinave. Cet auteur, Jussi Adler Olsen, vient du Danemark.
Nous retrouvons dans « Miséricorde » tous les ingrédients d’un GRAND POLAR : suspense, disparition, torture mentale, enquêtes difficiles, enquêteurs malmenés par la vie.
Les deux enquêteurs sont vraiment très attachants. Carl Morck, grièvement blessé quelques mois auparavant dans une opération où il a perdu un co-équipier et où un autre a perdu l’usage de ses jambes. Carl revient à la brigade, mais personne ne le supporte même s'il est le plus doué des inspecteurs.
Traumatisé par ce qu'il vient de vivre, il est parachuté à la tête du département V qui vient d'être créé dans le but de rouvrir des enquêtes non élucidées.
Il est aidé, pour ce qui est de l'entretien par Assad, un syrien arrivé récemment au Danemark, et qui semble caché beaucoup de choses sur lui-même et surtout sur son passé. De simple homme d'entretien, il va très rapidement épaulé Carl dans son enquête sur la disparition mystérieuse de Merete Lyyngaard. Assad utilise, par ailleurs, de sombres méthodes pas tout à fait légales. Mais Carl laisse passer.
Tout deux forment un duo efficace.
Quant à Carl, que tout le commissariat déteste du fait de son sale caractère est constamment sollicité par ses collègues qui ne sont pas fichu de résoudre une enquête sans lui. Il est indispensable.

En conclusion : deux personnages charismatiques pour une enquête hors norme.



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Ma notation

J'ai vraiment passé un très bon moment



jeudi 14 juin 2012

La roue du Temps, tome 1 : l'invasion des Ténèbres de Robert Jordan



Auteur : Robert Jordan

nb de pages : 491

Série : 22 livres en français, mais 12 en anglais

Catégorie : Fantasy






Résumé officiel ou personnel

Jadis, le Seigneur de l'Ombre a voulu conquérir la terre, mais les Aes Sedai, maîtresses du Pouvoir Unique, l'ont repoussé. Des millénaires se sont écoulés et le Seigneur va enfin sortir de sa geôle et, avec lui, le mal, la guerre, la désolation,... Seul le Dragon qui guidait les Aes Sedai peut l'anéantir. On dit, qu'un jour, il renaîtra pour délivrer l'univers. Mais quand ? Avant la grande catastrophe finale ?

Extrait de Mon avis

Fantasy épique, qui se déroule dans un monde imaginaire riche qui, s'il fait parfois penser à celui du SDA s'en éloigne rapidement, ajoutant quelques touches de mythe Arthurien pour notre plus grand plaisir - Bel tine pour les feux de la Beltane pour ne citer qu'un seul exemple. On est dans de la High fantasy la plus classique qui soit, avec un groupe de valeureux héros issu de la campagne et confronté à un vrai méchant. Tout cela est amené savamment mais noyé sous des légendes, des contes, des récits du passé qui m'ont saturés, et qui ralentissent le rythme jusqu'à le rendre vraiment trop lent.

[...] 

 Les femmes ont le beau rôle, ce qui est suffisamment rare en High fantasy pour être relevé. Elles sont placées à égale valeur et l'équipe, puis les équipées sont assez équilibrées. La seule autre Saga de ce type (que j'ai lu) où ce phénomène est probant est la Belgariade, que j'ai préférée, peut-être parce qu'il y a plus d'humour ? ici les touches d'humour sont liées aux pitreries de Mat. Un seul personnage ! c'est un peu léger.

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Ma notation



C = Correct ou Clapotant.

lundi 11 juin 2012

L'homme qui rétrécit de Richard Mathéson




Auteur : Richard Mathéson

nb de pages : 271

Série : livre unique

Catégorie : S-F









Résumé officiel ou personnel

" L'araignée fonça sur lui dans l'ombre des étendues sableuses, tricotant furieusement de ses pattes immenses. Son corps ressemblait à un œuf gigantesque et luisant qui tremblait de toute sa masse noire tandis qu'elle chargeait à travers les monticules privés de vent, laissant dans son sillage des ruissellements de sable. L'homme en resta paralysé. Il vit l'éclat venimeux des yeux de l'araignée. Il la regarda escalader une brindille de la taille d'un rondin, le corps haut perché sur ses pattes que le mouvement rendait floues, jusqu'à atteindre le niveau des épaules de l'homme."

Extraits de Mon avis

Surfant entre Horreur et Science Fiction, le livre égrène ses pages en nous entraînant dans des combats épiques contre ce monstre - juste de quoi devenir arachnophobe si on ne l'est pas auparavant - et des scènes où notre Tom-pouce doit gravir des montagnes - siège d'extérieur, table basse... -trouver de quoi se nourrir, même si a cette taille, des miettes suffisent ! encore faut-il qu'elles soient accessibles, et encore comestible.
[...]
J'ai bien aimé aussi la réflexion sur le merchandising de son état avec les journalistes en quête d'un scoop, et finançant la vie du couple. L'auteur a su montrer aussi ce point, fondamental : Scott en rapetissant perd son job ! Ce qui bien sûr n'aide pas à reprendre le moral...

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Ma notation





A = Admirable ou Absolument immanquable

mercredi 6 juin 2012

Le Peuple turquoise d'Ange


Auteur(s) : Ange

nb de pages : 207

Série : Ayesha, tome 1

Catégorie : fantasy (lu sur Kindle)



Résumé officiel

Dans un monde où la guerre fait rage depuis des millénaires, où les dieux règnent sur un système de castes complexe et cruel, où un esclave vaut moins qu'un cheval...
que vaut la vie d'un galérien qui se noie ? Rien, bien sûr. Aussi quand Arekh, un homme au passé mystérieux et trouble, est sauvé d'une mort certaine par une belle inconnue, tout son cynisme, tout son système de valeurs sont remis en question. Or, la femme qui l'a secouru se nomme Marikani : elle est la dernière descendante de la lignée des rois-sorciers d'Arrethas. L'aider à retrouver son trône sera le premier acte non égoïste de la vie d'Arekh.
Mais aucun acte n'est gratuit. Le prix à payer est peut-être celui de ses certitudes... Cette trilogie de Fantasy à grand spectacle est l'histoire de la fin d'un âge... Ou comment la rencontre d'un ancien galérien et d'une jeune reine, pris dans le tourbillon de l'histoire et de la guerre, va changer pour toujours la destinée d'une civilisation.

Mon avis

Après un très bon début, même si un peu lent, on se retrouve propulsé à 100 à l'heure dans la 2e partie, Harabec. Je n'ai pas du tout apprécié la différence de rythme au sein du même livre. Même si elle était bienvenue, l'évolution brutale des sentiments du héros m'a parue surréaliste. La révélation finale a fait retomber mon peu d'enthousiasme. Un chemin trop facile et couru d'avance.
J'en attendais sûrement trop de cette série qui est souvent portée aux nues dans son premier tome. Certes, les cent premières pages sont magnifiques et on découvre avec plaisir une civilisation proche des ottomans et des berbères. Mais dans chaque partie du livre, je trouve à redire. Première partie : de belles descriptions mais un rythme pesant et ce même sur les situations belliqueuses. Deuxième partie : toujours cette ambiance orientale décrite mais j'ai eu l'impression que c'était elle qui tenait l'histoire et non les personnages. J'ai eu une impression d'appauvrissement alors même qu'on entre dans un sujet plus brûlant. Le cousin amant de l'ayashinata Marikani m'a paru tellement stéréotypé que je ne sens ni répulsion ni affection pour lui.
Il me semble que ce premier tome aurait gagné en puissance si les rythmes avaient été inversés. la première partie est plus dans l'angoisse alors que la deuxième partie est davantage centrée sur la psychologie d'Arekh et sur les complots politiques.

En bref, un bon moment de lecture mais je n'ai pas été convaincue jusqu'au bout.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 13 dans le challenge ABC 2012

Ma notation

C = Correct ou Clapotant