mardi 31 juillet 2012

Petites embrouilles et pieux mensonges d'Elizabeth Young (Frankie)

Auteur : Elizabeth Young

nb de pages : 338

Série : non

Catégorie : Chick lit





Résumé personnel

À 30 ans, Sophy n'a pas de relation stable et pour éviter la pression de sa mère qui ne trouve pas cela normal, elle s'invente un petit ami presque parfait, Dominic. Jusqu'à présent, elle a pu éviter de présenter "Dominic" à sa famille. Mais lorsque sa soeur, Belinda, se marie et que sa mère insiste pour qu'elle amène le jeune homme, Sophy doit se dépêcher de trouver quelqu'un qui fera l'affaire. Pour cela, elle fait appel à une agence d'escort et c'est donc en compagnie de l'inconnu mais charmant Josh Carmichael qu'elle se rend au mariage...

Mon court avis

Disons-le tout de suite, ce n'est pas le meilleur chick-lit que j'ai lu ! J'ai, par exemple, bien plus aimé Ne dites pas à ma mère que je suis voyante... (je vous épargne le titre entier ! ^^), plus enlevé et amusant. Il est sympa, pas prise de tête mais j'ai trouvé que ça manquait parfois de rythme, même s'il y a des situations rocambolesques et cocasses et surtout, l'intrigue principale (cousue de fil blanc puisqu'on sait comment cela se terminera ! ;)) est parasitée par une histoire avec la soeur qui est un peu longuette !
Sophy est sympathique mais parfois agaçante, Josh a tout de l'homme idéal et on se demande comment il peut supporter Sophy et tomber amoureux d'elle avec ce qu'elle lui fait voir.
Bref, c'est une lecture détente et qui plaira sûrement aux amateurs du genre.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 13 dans le challenge ABC 2012


Ma notation


samedi 28 juillet 2012

"Shadow of night" (L'école de la nuit) de Deborah Harkness par Hanaelle



Auteur : Deborah Harkness

nb de pages : 584

Catégorie : Fantastique

Résumé officiel ou personnel


On retrouve Matthew et Diana au seizième siècle à la recherche de l’Ashmole 782 et d’une sorcière pour aider Diana à comprendre ses pouvoirs. On y découvre aussi un monde vraiment pas comme le nôtre, avec ses propres codes, ses propres lois. Et on découvre l’Europe de l’époque et ses illustres personnages comme s’ils étaient vraiment là. Oui… C’est un voyage à travers le temps et l’espace que Deborah Harkness nous propose. 


Mon avis


Bon, je peux le dire, comme l’année dernière à peu près à la même époque, un livre de Deborah Harkness sera mon coup de cœur de l’année. Voilà.
J’aime tout dans cette histoire. Tout.
On retrouve les personnages que j’ai adoré du premier opus. Matthew plus sombre et tourmenté que jamais. Diana, à la recherche de son identité et de ses pouvoirs. Et leur amour qui vient à bout de tout ce qui vient à leur rencontre. J’aime le fait qu’il n’y ait pas de doute entre eux sur l’amour qu’ils se portent. Qu’il n’y ait pas de triangle amoureux. Non, eux ils s’aiment et pour de bon ! ça fait du bien !
Nous sommes donc dans le passé et rencontrons des personnages aussi fabuleux que Christopher Marlowe ou George Chapman ou des scientifiques comme Thomas Harriot et Henry Percy. Si ces noms ne vous disent rien, je vous suggère de regarder notre ami Wikipédia. Car le point commun entre ces hommes c’est qu’ils font partis d’un rassemblement de penseurs se nommant l’école de la nuit (titre français de ce livre) et nommé ainsi grâce à des vers de Shakespeare dans Love's Labour's Lost (Peine d'amour perdues) 


Black is the badge of hell
The hue of dungeons and the school of night.
  
Ah oui car on rencontre Shakespeare aussi. Et les liens faits avec l’histoire réelle du monde sont juste passionnants à dénicher dans ce livre !
Car Deborah Harkness est une historienne et ça se voit !!! Des recherches il y en a et c’est ce qui donne toute la beauté de ce livre (entre autre). J’aime quand les choses sont concrètes et là, elle a su ancrer fermement ses personnages dans l’histoire que l’on connait. Vous pouvez faire des recherches sur tous les personnages, ils existent ! L’Ashmole 782 existe et est vraiment perdu ! De quoi rendre l’histoire plus vraie que nature ! Je m’attendrais presque à voir Matthew en Auvergne un jour !

Le livre est construit en six parties se passant chacune dans un endroit différent (trois à Londres cependant). On voyage de l’Angleterre jusqu’en France, puis de nouveau l’Angleterre, puis Prague… On voit du pays, on rencontre les rois et reines de l’époque et on s’y croit !
C’est un livre international car on y retrouve toutes les langues. Le français bien sûr, puisque Matthew est originaire de notre beau pays, mais aussi de l’allemand, de l’espagnol, du latin… Et j’avoue que c’est vraiment agréable de lire en anglais et soudain avoir quelques mots français, ou même dans une autre langue, même inconnue. On rentre plus encore dans l’histoire et on comprend l’incompréhension du personnage si on maîtrise aussi bien la langue que lui par exemple. Et j’avoue que je ne me lasse pas des « mon cœur » (en français dans le texte) de Matthew…

L’histoire alterne entre révélations à vous couper le souffle (Matthew ne mentait pas quand il disait qu’il avait des secrets) et moment creux qui nous permettent de souffler et de découvrir la vie de l’époque. Cependant on ne s’ennuie pas une seconde et chaque chapitre se dévore.
Les personnages restent hauts en couleur et j’avoue ma préférence pour Gallowglass, que je vous laisserais découvrir et Jack, le petit garçon voleur qui a attiré mon attention car j’adore sa relation avec Matthew. Les personnages sont si nombreux que je ne pourrais pas tous les détailler mais en tout cas je déteste Kit et Rudolf !
L’écriture est dans la perfection pure, alternant description magnifiquement documentées et dialogues poignants. Vous allez pleurer, rire, aimer, détester dans ce livre. Je peux vous le promettre !
Et jamais vous ne verrez Londres ou n’entendrez parler du 16é siècle (ou des personnages que l’on rencontre dans ce livre) sans penser à Diana et Matthew.

Mon coup de cœur de l’année ! Un livre magique dans tous les sens du terme. Si vous avez aimé le premier vous adorerez encore plus celui-ci. C’est un livre à lire, à relire et encore et encore car je suis sûre qu’il cache des messages, des détails à découvrir. Deborah est un auteur de génie, qui manie les lettres aussi bien que l’histoire ! Chapeau bas madame !
Un livre qui rentrera dans les annales, je n’en doute pas une seconde. 


mon blog -  N° 5 dans le challenge ABC 2012

Ma notation



A = Admirable ou Absolument immanquable
Une trilogie parmi les meilleures !!! A ne pas rater !

La maîtresse de Rome, de Kate Quinn (Stellabloggeuse)






Auteur : Kate Quinn

541 p.

Pas de nom de série, mais il existe un "prequel" à cette histoire et une suite est parue aux Etats-Unis.

Catégorie : Historique - Romance




 



Résumé

Thea est une jeune esclave juive de quatorze ans. Enlevée à son pays conquis par l’empereur romain Titus, elle est désormais au service d’une jeune romaine très ambitieuse, Lepida Pollia. Cette dernière est la fille de l’organisateur des Jeux de Rome au sein de l’amphithéâtre flavien (plus connu sous le nom de Colisée). Alors qu’elles assistent aux Jeux, elles vont croiser la route d’Arius le Barbare, un gladiateur qui n’a jamais voulu tuer mais dont l’instinct de survie, plus puissant que tout, le pousse à massacrer tous ses adversaires. C’est le point de départ d’une aventure palpitante. Lepida Pollia, tout en convoitant une alliance avantageuse, voire la situation de favorite du nouvel empereur Domitien, rêve des bras d’Arius. Elle fera donc tout pour l’éloigner de Thea, poussant celle-ci, sans le vouloir, vers un destin exceptionnel…

Mon avis

Je me suis régalée avec cet excellent roman historique. L'auteure, fille d'historien, mêle avec grand talent des évènements historiques réels avec des personnages fictifs et des destins personnels. Le lecteur est littéralement plongé dans la Rome du Ier siècle après Jésus-Christ avec son amphithéâtre, son forum, ses maisons pleines d'esclaves, ses cohortes prétoriennes et bien sûr, son empereur. Les personnages de Théa et Arius sont très attachants, tandis que Lepida et l'empereur Domitien sont des "méchants fascinants". Il y a de tout dans ce roman : des manipulations politiques, des stratégies matrimoniales, des combats de gladiateurs, des orgies romaines, et surtout, une très belle histoire d'amour. Le tout impeccablement maîtrisé. J'ai adoré.

J'ai aimé : le cadre de la Rome antique - les personnages - le mélange réalité historique/roman - l'intrigue très riche et maîtrisée - l'écriture et l'humour de l'auteur.

J'ai regretté : une fin un peu trop facile (mais je chipote).

Pour un avis plus détaillé sur mon blog c'est par ici -  N° 18 dans le challenge ABC 2012 (lettre Q)


Ma notation



Absolument immanquable : palpitant, riche, maîtrisé...

vendredi 27 juillet 2012

Pride and Prejudice and Zombies, de Seth Grahame-Smith et Jane Austen - Machenka



Auteur : Seth Grahame-Smith et Jane Austen

nb de pages : 176 pages

Série :-

Catégorie : Comic - Horreur











Résumé officiel ou personnel

Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine: enfin, des cœurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d'Elizabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l'entraînement des demoiselles Bennet? Les sœurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane? Surtout, le chef-d'œuvre de Jane Austen peut-il survivre à une attaque de morts-vivants ?

Mon avis

Cela fait quelques temps que j'avais hâte de lire "Orgueil et préjugés et zombies", j'hésitais à l'acheter et merci bien, j'ai évité.
Alors premièrement, je vais parler du comic et non pas du roman que je n'ai pas pu retrouver à la bibliothèque, cependant l'histoire est identique.

J'ai été terriblement déçu de cette histoire, il y a certes quelques citations du livre original - l'histoire est majoritairement la même (avec des zombies en plus)- mais je pensais retrouver les personnages tels qu'ils étaient représentés dans l'oeuvre de Jane Austen, et j'ai plutôt découvert des caricatures grotesques de personnages tout droit sortis de film d'action américain (filles qui perdent leurs robes durant les combats, car oui les filles Bennet sont les disciples de Pei Liu, un moine Shaolin... Tout a fait.. Et j'en passe et des meilleurs) et les dialogues sont à pleurer.

Je suis passée complètement à côté de ce girl power représenté par les soeurs Bennet. Peut être était-ce le but de ce roman/comic parodique, en tout cas je n'ai pas aimé du tout.

Un petit point positif quand même: les dessins n'étaient pas trop mal (même si tous les personnages se ressemblent).


6/26

Ma notation


Il n'y a rien à dire à part que j'ai trouvé ça très mauvais.

Les brumes d'Avalon (les dames du lac tome2) - Marion Zimmer Bradley Elarinya





Auteur : Marion Zimmer Bradley

nb de pages : 408 pages

Série : Les Dames du lac

Catégorie : Fantasy









Résumé officiel ou personnel

La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles: Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, soeur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

Mon avis


Des mois après avoir dévoré le tome 1 du cycle d'Avalon, je me suis lancée dans le tome 2. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de la légende arthurienne réinventés avec génie par Marion Zimmer Bradley. L'intrigue est toujours aussi bien menée, particulièrement parce que se rapproche toujours très bien de la légende que nous connaissons. Ainsi le destin se met en place lentement avant de foudroyer lâchement les principaux protagonistes. Mais on est bien loin de l'univers manichéen que l'on trouve dans la plupart des romans (arthurien ou non). Ici, aucun personnage n'est blanc ou noir, ils sont tous objets de la déesse et du destin. L'auteur parvient même à expliquer la haine de Morgane envers son frère Arthur, qu'elle avait pourtant tant aimé dans leur jeunesse. Et on y croit, parce que c'est plausible, cohérent et on finit par penser que tout cela a réellement existé.

Le triangle amoureux Arthur/Guenièvre/Lancelot occupe une très grande place dans la chute du Haut-Roi de Bretagne, comme on a pu le voir dans d'autres représentations. Mais je dois avouer que j'ai trouvé Guenièvre agaçante, et par moment on est vraiment tentés de prendre le parti de Morgane (car c'est bien elle le personnage principal de ce livre). Ainsi, la Haute-Reine, d'habitude digne, froide et juste, est une femme capricieuse, voir fanatique dans certains passages. Marion Zimmer Bradley casse les codes et les images, tant est si bien que tout ce qu'on croyait vrai jusqu'à présent est en fait faux. 

Le retournement de situation de la fin est également intéréssant, même si la mort d'Arthur est un peu trop survolée à mon goût. J'aurais également aimé que la quête du Graal soit un peu plus abordée en profondeur, particulièrement le personnage de Galaad, à peine évoqué et qui aurait pu tenir une place un peu plus importante. En revanche, je trouve que les prises de libertés avec la légende sont très pertinentes, et permettent d'ajouter cette touche de personnalisation que certains auteurs ne savent pas placer.

Une très bonne lecture pour passionnés de la légende Arthurienne comme pour les autres, je ne peux m'empêcher de placer ce livre comme un coup de coeur et de le conseiller à tous les lecteurs !



Lien vers l'article sur mon blog -  N° 5 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



Un coup de coeur !

A l'orée sombre d'Elisabeth Ebory


Auteur : Élisabeth Ebory

nb de pages : 260

Série : one-shot

Catégorie : nouvelles fantastiques







Résumé officiel ou personnel

Écoutez : le chant des passeurs s’élève dans les nuits de neige.
Observez : une silhouette d’or s’échappe sur les grands boulevards.
Traversez les miroirs brisés ; bravez l’obscurité. Dans le crépuscule des villes amères, la brûlure de la colère est un sortilège de plus ; la magie de la nuit elle-même caresse l’âme des sorcières.
Saisissez les rubans noirs : l’encre trace le chemin à suivre. Sur le pas des enfers, à la lisière des grandes forêts de ténèbres, dans la cité de Féerie… quelqu’un attend. Et vous tend la main.
C’est une invitation qui ne promet rien qu’un voyage. Il commence à l’orée sombre d’un monde étrange. L’univers farouche des fées d’encre.

Mon avis

Contrairement à ma camarade de blog, je n'ai pas trouvé le recueil transcendant. Elle, elle s'était arrêtée à l'écriture et à la symbolique. Quant à moi, ce qui m'a sauté aux yeux sont les chutes et les thématiques. Même si l'urban fantasy essaie d'innover, j'ai l'impression de revenir aux années 80. Voyage dans le temps qui ne m'a pas réussi parce que j'ai une impression de stagnation et d'absence d'évolution, contrairement aux nouvelles de Mélanie Fazi.
J'ai aussi trouvé dommage de ne pas avoir plus de figures dans ses nouvelles. le thème du double y est toujours présent mais trop souvent sous la même forme, au point d'en devenir lassant parfois. Il reste que son écriture est travaillée d'une manière particulière. On a pas du tout l'impression qu'elle décrit des ambiances parce qu'elle passe par d'autres chemins.
Un livre qui n'est tout simplement pas fait pour moi, mais qui peut en ravir d'autres. Si vous allez sur des salons où Griffe d'encre passe, n'hésitez pas à ouvrir ce recueil avant de l'acheter.


Lien vers l'article sur mon blog -  N°16 dans le challenge ABC 2012


Ma notation


C = Correct ou Clapotant

jeudi 19 juillet 2012

La délicatesse de David Foenkinos (Frankie)

Auteur : David Foenkinos

nb de pages : 224

Série :non

Catégorie : Contemporain





Résumé personnel

Après plusieurs années de bonheur, le mari de Nathalie décède dans un accident. Cette dernière met du temps à faire son deuil mais un jour, sous le coup d'une impulsion, elle embrasse Markus, un collègue suédois qui ne lui plaît pourtant pas vraiment. Va-t-il lui redonner goût à la vie et au bonheur ?

Mon court avis

J'ai eu un peu de mal avec le début du roman que je trouvais assez plat, comme détaché, pendant toute la partie où l'on fait connaissance avec Nathalie et son mari.

Puis, j'ai commencé à accroché quand Markus débarque dans sa vie et qu'il bouscule la vie bien rangée que s'est construite Nathalie après son deuil ! On suit l'évolution de leur relation avec un certain intérêt et une grande tendresse, sans que ce soit exaltant non plus. 

Grâce à Markus que j'ai décidément beaucoup aimé, il y a beaucoup d'humour et d'ironie. J'ai moins accroché à Nathalie que j'ai trouvée assez froide et distante, même quand elle est mariée à François.

Le livre se lit très vite, ce qui est très bien :) et la façon dont l'auteur a construit son roman est assez originale, avec de nombreux chapitres (117), faisant parfois une seule ligne, ou ne comportant qu'une anecdote, un poème, les paroles d'une chanson. J'ai assez aimé cette façon de faire. Sinon le style en lui-même est assez concis avec des phrases courtes et ne m'a pas vraiment touchée.

En conclusion, une jolie histoire tendre sur la reconstruction après le deuil et comment retrouver  le bonheur avec un homme qui à priori n'est pas notre genre, mais qui n'a pas su me toucher autant que certains autres lecteurs.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 12 dans le challenge ABC 2012

D'autres participantes au Challenge ont également lu ce livre : Nanet, LivrOns-nOus, Poisonauchocolat, Stellabloggeuse,




Ma notation


mercredi 18 juillet 2012

Les Aventures de Sherlock Holmes par Arthur Conan Doyle - Vepug








Auteur : Arthur Conan Doyle

nb de pages : 387 à 925

Catégorie : recueil de nouvelles policières







Résumé personnel

12 nouvelles relatant des enquêtes du grand détective anglais racontée par le docteur Watson.


Mon avis

Ce fut une lecture vraiment très agréable. Arthur Conan Doyle étant un écrivain de la fin du XIXème siècle, je m'attendais à lire des nouvelles au style un peu pompeux. Pas du tout. Le style est même très moderne. En aucun cas on ne s'ennuie. Et on suit avidement les raisonnement du célèbre détective qu'est Sherlock Holmes. C'est tout le temps lui qui trouve la solution des énigmes, mais, parfoit, sans la présence du docteur Watson, il aurait énormément de mal. Cependant, l'intelligence du détective n'est aucunement remise en cause.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 9 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



Redécouverte de Sherlock Holmes très agréable

Le Calice du vent par Cate Tiernan - Vepug



Auteur :
Cate Tiernan

nb de pages : 275

Série :Balefire

Catégorie : roman fantastique pour adolescent









Résumé officiel 

A la mort brutale de son père, Thaïs, dix-sept ans, se voit contrainte de s'installer à la Nouvelle-Orléans avec une tutrice excentrique qu'elle n'a jamais vue de sa vie.
La ville l'accueille avec ses secrets et ses mystères, dont le plus bouleversant est sans doute la découverte de sa sœur jumelle, Clio.
Ensemble, les deux sœurs vont devoir affronter un destin hors du commun et apprivoiser un monde surnaturel qui pourrait bien causer leur perte.


Mon avis

Ce roman fut, pour moi, une agréable découverte.
"Le Calice du vent" est un roman pour ado qui se lit très agréablement.
Nous sommes dans un univers de sorciers et sorcières. Mais, ceux-ci vivent en pleine lumière et sont intégrés dans la société de la Nouvelle-Orléans. On suit les aventures de Clio, sorcière élevée comme telle par sa grand-mère, et Thais, sorcière qui n'est pas au courant de ses origines, de ses pouvoirs. Le point commun entre ses deux personnages : ce sont deux soeurs jumelles séparées à la naissance par leur grand-mère. Aucune d'entre elles n'est au courant de l'existence de l'autre et leur rencontre sera un choc pour toutes les deux.
L'acceptation de l'autre, pour chacune d'elle n'est pas évidente. Leur vie sera bouleversée à jamais.
Le mystère plane tout autour d'elles deux. Clio est totalement immergée dans le monde de la magie et Thais doit trouver ses marques dans un monde qu'elle ne connaît pas d'autant plus qu'elle a un caractère plutôt terre à terre, respectueuse des normes, contrairement à sa soeur plutôt rebelle.

L'ambiance du roman est très mystérieuse. Une dizaine de personnes du monde des sorciers gravitent autour des jumelles et notamment de Thais. Chacun d'entre eux cache quelquechose. Ils ont tous un but commun : une cérémonie où les membres doivent être au nombre de 13. Clio et Thais sont les douzième et treizième personnes. Jusqu'à la fin du tome, nous ne savons quasiment rien de ce rite sauf que tous ne sont pas d'accord pour l'effectuer. Certains sorciers ne répondent même pas à l'appel de leur chef "Daedalus".
Un autre mystère entoure la grand-mère, sage-femme pas comme les autres... Mystère aussi autour de la venue de Thais à la Nouvelle-Orléans. Très rapidement, on devine que la mort de son père n'est pas due au hasard. Dés son arrivée, on cherche à la tuer.
De plus il y a Luc-André, jeune homme un peu plus âgé que nos deux héroïnes qui essaie de les séduire.
Nous sommes dans un univers de sorcellerie, mais aussi dans un univers d'ados.. Les filles sont en terminale, elles pensent beaucoup à faire la fête, elles pensent beaucoup aux garçons...
Les derniers chapitres annoncent une vrai tempête.

Conclusion : roman vraiment très agréable dans un monde de sorcier où,cependant, la magie ne prime pas. Très réjouissant.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 8 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



Agréable découverte pour un genre (fantastique-sorcellerie) que je connais très peu.

mardi 17 juillet 2012

The Matrix (film), Andy et Larry Wachowski







Réalisateurs : Andy et Larry Wachowski

nb de pages : compté pour 50 pages

Catégorie : Film









Résumé officiel ou personnel

Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les defenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l'Elu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...

Mon avis


J'ai pris beaucoup de retard sur ma chronique sur Matrix que j'ai vu il y a presque trois mois maintenant. Il faut que je le dise tout de suite, c'est un coup de coeur. Je dois avouer que je regarde très peu ce genre de film d'anticipation, science-fiction (j'arrive pas bien à définir le genre), mais il semble qu'à chaque fois que je me décide enfin à en regarder un, c'est un coup de coeur. Ce film m'a été conseillé par un ami, autant dire que je ne l'ai pas choisi au hasard, qui me le présentait comme un classique, un film culte. Je n'étais pas vraiment convaincue, c'est pourquoi j'ai traîné un bon bout de temps avant de me décider à le regarder. Erreur de ma part, car j'étais loin de me douter que j'aimerais autant. Mais pourquoi Matrix est-il aussi réussi ?
Réponse n°1 : L'intrigue est bien ficellée. Elle rappelle bien evidemment les classiques SF que tout le monde a lu comme Fahrenheit 451 ou 1984, mais ça n'empêche que c'est quand même bien flippant d'imaginer que le monde puisse devenir un jour comme ça, d'autant que vu l'évolution de notre monde, ça devient presque plausible.
Réponse n°2 : Les effets spéciaux sont époustouflants. Penser que ce film a été réalisé en 1999 et est digne d'un film en 3D, ça en bouche un coin quand même. Cultissime, cette scène où Néo est sur le toit et évite de justesse les balles de ses adversaires, j'en ai des frissons rien que d'y penser.
Réponse n°3 : Les acteurs sont vraiment excellents. J'ai une petite préférence pour Hugo Weaving, débordant de cruauté derrière ses lunettes noires et si inhumains. Mais cette réponse s'applique à tous les acteurs du film.
Réponse n°4 : Le film parle aux spectateurs. Que ce soit cette référence bien placée à Alice aux pays des Merveilles qui se situe au début du film ou encore la présence d'un Oracle qui vit dans un appartement miteux, le film fait appel à une culture commune. Des éléments de notre société se trouvent dans cette nouvelle société totalement hermétique. Enfin, l'idée de rebelle en vêtements de cuir et lunettes noires, séduits et le film continue à exercer son influence plus de 10 ans après.


En bref, j'ai aimé, non, j'ai adoré, mais je me dois tout de même de soulever  le gros bémol du film (du moins pour moi) : le doublage français. J'ai été habitué à ce doublage mauvais qu'on retrouve dans les sitcoms qu'on regarde à la télé, mais pour un film de cette envergure, le doublage nuit véritablement au film. Les voix sont minables et ne s'accordent pas du tout avec les personnages. A part Neo, peut-être, sinon je les trouve toutes en décalage. A regarder en VO, donc pour plus de qualité.



Lien vers l'article sur mon blog -  N° 4 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



Un véritable coup de coeur !

dimanche 15 juillet 2012

La fille tatouée de Joyce Carol Oates



Auteur : Oates Joyce Carol

nb de pages :405

Série :Non

Catégorie :Contemporaine










Résumé officiel ou personnel

Joshua Seigl, la quarantaine, écrivain estimé, riche et séduisant, se voit contraint, à cause d'une mystérieuse maladie, d'engager une assistante. Lorsqu'il rencontre par hasard Alma Busch, une jeune femme pauvre et illettrée, recouverte d'intrigants tatouages, Seigl ne peut résister à l'envie de jouer les Pygmalion. Convaincu de lui offrir la chance de sa vie, il lui propose le poste. Malheureusement pour lui, Alma Busch n'est pas la créature vulnérable qu'il croit... La Fille tatouée est un huis clos érotique qui réunit deux visages de l'Amérique : l'élite cultivée, européenne, urbaine, et les exclus du système, analphabètes, sans ressources ni perspectives.

Mon avis

Un livre bouleversant par son réalisme mais aussi par sa cruauté. L'histoire de deux personnes, deux mondes, qui se côtoient mais qui a aucun moment ne se comprennent!


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 17 dans le challenge ABC 2012




Ma notation




samedi 14 juillet 2012

Le Comte de Monte-Cristo, tome 1


 


Auteur : Alexandre Dumas

nb de pages : 800 pages

Série : Le Comte de Monte-Cristo, tome 1

Catégorie : Classique, Drame








Résumé officiel

Au début du règne de Louis XVIII, Edmond Dantès, marin, second du navire Le Pharaon est accusé à tort de bonapartisme et enfermé dans une geôle du château d'If, sur l’île du même nom, au large de Marseille. Après quatorze années, il réussit à s’échapper et s’empare du trésor de l’île de Monte-Cristo, dont l’emplacement lui a été révélé par un compagnon de captivité, l’abbé Faria. Devenu riche et puissant, il entreprend, sous le nom de « comte de Monte-Cristo », de se venger de ceux qui l’ont accusé ou ont bénéficié directement de son incarcération pour s’élever dans la société.

Mon avis

J’ai été envouté par les mots de Dumas, son aisance à nous faire partager les moindres scènes, les moindres pensées de ses personnages, m’ont transporté dans cette France qui n’ai plus Bonapartiste.  Je ne pouvais pas laisser ce Comte ombrageux aux allures de Vampire, seul, sans pouvoir continuer à poser, avec lui, les pions de son jeu. Un savant calculateur qui a toujours un coup d’avance… Admirablement embarqué par l’auteur qui mène sa barque avec aisance.

Suite de mon avis -  N° 11 dans le challenge ABC 2012

Ma notation

 
Un véritable coup de cœur ! J'ai adoré chaque moment de cette histoire et je la recommande fortement

vendredi 13 juillet 2012

Les enfants de la terre - JM Auel (Meldc)



Couverture Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les Refuges de PierreAuteur : Jean M. Auel

nb de pages : 647

Série :Les enfants de la terre - T 5

Catégorie : Histoire













Résumé officiel ou personnel

Ayla, la voyageuse des steppes, compagne de Jondalar, ne cesse d'étonner le clan des Zelandonii. Elle-même, fille de tribus nomades, amie des chevaux et des loups apprivoisés, découvre les moeurs déconcertantes de ses hôtes. Elle s'adapte peu à peu à leurs confortables abris sous roche, s'émerveille des peintures dont ils ornent leurs habitations et leurs grottes, compare leurs outils et leur manière de vivre. Née de leurs différences, une nouvelle humanité se profile. L'enfant tant attendu de Jondalar qu'elle porte en sera le plus précieux fleuron.

Mon avis

J'ai découvert cette saga il y a des années de cela, j'étais encore au collège je pense quand j'ai lu le tout premier tome (mon préféré de tous, d'ailleurs). Je m'étais depuis arrêtée au tome 4 qui est, selon moi, particulièrement inintéressant : il alterne les moments de voyage avec les moments où le couple se retrouve entre soi, doutant d'eux-mêmes... Je préfère vraiment les moments où Ayla est en prise avec de nouveaux peuples et de nouvelles coutumes, et où l'auteur en profite pour nous montrer la vie et la société de l'époque Préhistorique.
C'est justement le cas de ce cinquième tome, vu qu'Ayla rencontre enfin la tribu de Jondalar. La trame suit les mêmes schémas que les autres livres : Ayla est étrange, dans tous les sens du terme, certains sont immédiatement sous son charme, d'autres gardent leurs réserves, certains la détestent... Rien de très nouveau, donc, même si on retrouve des rencontres intéressantes, comme à chaque fois. C'est un tome à lire si on a lu les autres, pour continuer à voir la vie de l'héroïne, mais sinon il n'apporte rien de neuf.


 N° 12 dans le challenge ABC 2012



Ma notation





Un roman agréable à lire pour son côté dépaysant et les recherches effectuées par l'auteur

Apocalypsis - tome 1 : Cavalier blanc - Alice, d'Eli Esseriam [Aidoku]



Auteur : Eli Esseriam

nb de pages : 238

Série :Apocalypsis

Catégorie : fantastique








Résumé personnel

Alice Naulin est un petit génie de 17 ans. Sa mémoire auditive et sa mémoire visuelle lui permettent de mémoriser chaque info entendue ou lue du premier coup. La seule chose que permets encore à son ego surdimmensionné de rester sur terre est l'affection de ses parents adoptifs. Mais un jour, Alice a une vision ; une vision du futur ; un futur dévasté par la volonté de Dieu : c'est l'Apocalypse. Et la jeune fille comprend que ce qu'elle a vu va réellement se produire. Elle est l'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse, le cavalier blanc, et au jour du Jugement Dernier, elle devra guider les 144 âmes à sauver et exterminer les autres êtres humains avec ses compagnons.
Mais avant d'accomplir son destin, Alice doit forger son corps et son esprit, apprendre à maîtriser ses pouvoirs ; et pour devenir celle qu'elle doit être, l'adolescente va devoir surmonter les épreuves de la vie.

Mon avis

L'histoire est très originale et palpitante, le pari d'utiliser une héroïne exécrable, un anti-héros, est osé, mais réussi, les références bibliques sont maitrisées, jamais étouffantes et le roman en lui-même est très complet au niveau de l'action, de la réflexion, des personnages et du parcours initiatique d'Alice. Finalement, le seul souci d'Eli Esseriam est de ne pas avoir été à fond dans l'introspection de son héroïne et l'exploitation de son génie, mais cela ne m'empêche pas d'avoir très envie de lire la suite.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 8 dans le challenge ABC 2012


Ma notation



B = Excellent. Dommage qu'il reste quelques défauts.

mercredi 11 juillet 2012

"L'étranger" d'Albert Camus (Rose)





Auteur : Albert Camus

nb de pages : 185



Catégorie : Classique





Résumé officiel ou personnel

"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
Mon avis

Un avis finalement un peu long, car je ne suis pas sure que beaucoup arrive à cette page, j'y parle de tout ce qu'est passé par la tête, y compris du dénouement (qui apparait de toute manière sur le résumé du livre...).
En lisant/survolant le quatrième de couverture, j’ai pensé me retrouver dans un procès sur la seconde guerre mondiale, mais non, ce livre nous transporte en Algérie, au temps de la colonisation et des pieds noirs. Le racisme ambiant est pesant, comme la chaleur qui semble y régner.
Le personnage principal est un psychopathe, dans le sens, sans affect. Il est difficile d’éprouver de la sympathie pour cet homme et de comprendre ses réactions. On le pense suiveur, mais je n’en suis pas sure, il est surtout déconnecté de la réalité sociale, des contraintes.
On le découvre au jour de l’enterrement de sa mère, puis dans sa vie quotidienne, jusqu’à la scène sur la plage qui va changer sa vie.
Son procès donne une impression d’injustice, car il est jugé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a fait. Mais peut-on vraiment séparer les 2 ?
« Il a déclaré que je n’avais rien à faire avec un société dont je méconnaissais les règles les plus essentielles et que je pouvais pas en appeler à ce cœur humain dont j’ignorais les réactions élémentaires »
Durant le procès, ses réactions sont troublantes, à la fois car il semble anesthésié de tout ce qui se dit, mais aussi par son coté « innocent », qui semble découvrir le tribunal.
« …, dans un sens cela m’intéressait de voir un procès. Je n’en avais jamais eu l’occasion dans ma vie. » page 126
« En quelque sorte, on avait l’air de traiter cette affaire en dehors de moi. » page 149
Je pense que ce qui est perturbant aussi c’est le phrasé comparé au contenu, les phrases sont simples, le vocabulaire n’est pas très riche tout ne véhiculant un message fort. De même Mr Mersault semble à la fois capable d’une réflexion poussée tout en ayant un comportement qui laisse à penser qu’il n’anticipe pas les conséquences de ses actes. A travers ce procédé, j’ai l’impression de voir plutôt le message de l’auteur sur des sujets qui le tiennent à cœur.
De même certains préfèrent la seconde partie, probablement, car, ayant été « témoin des faits » de manière assez proche finalement, on s’autorise à juger nous aussi les actes de Mersault, et la manière dont le procès est mené nous convainc de l’injustice qui émane de ce tribunal, et nous amène à compatir avec l’accusé, alors qu’auparavant, on le regardait d’un œil neutre et plein d’incompréhension.
Je me pose la question de l’époque qui doit expliquer certaines réactions. Mersault est un homme simple, un ouvrier sans ambition qui vit sa vie tranquillement sans trop se pose de question. Actuellement, on a l’impression qu’on peut porter plainte pour tout, se retrouver au tribunal pour peu, et devant le nombre de film et de série télévisé qui montre un tribunal, sans y avoir mis les pieds, je m’imagine le déroulement.
Enfin il est sur que jamais j’écrirais une lettre à la demande de Raymond, mais dans les années 40 ?
« Le fait que la sentence (…) avait été porté au crédit d’une notion aussi imprécise que le peuple français (ou allemand ou chinois), il me semblait bien que tout cela enlevait beaucoup de sérieux à une telle décision. » page 165
 Au total : Un livre court qui amène réflexion sur la peine de mort (à comparer avec le dernier jour d’un condamné de V. hugo ?) et qui malgré mes appréhensions se lit plutôt facilement.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 4 dans le challenge ABC 2012


Ma notation





A = Admirable

La Malédiction de Manderley de Susan HILL - miss bunny


Auteur : HILL Susan

nb de pages : 396

Série : la suite de Rebecca, écrit par Daphné du Maurier

Catégorie : Thriller










Résumé officiel ou personnel

"J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley..." Ainsi commence Rebecca, l'inoubliable roman de Daphné du Maurier immortalisé par le clèbre film d'Alfred Hitchcock. Manderley, c'est le magnifique château des de Winter, toujours habité par le souvenir obsédant de Rebecca, la première femme de Maxim ; Manderley, ravagé par les flemmes dans les dernières pages du roman. L'incendie n'était-il qu'un accident ? L'ombre maléfique de Rebecca sera-t-elle toujours un obstacle à leur bonheur ?
Comme des millions de lecteurs, Susan Hill, l'une des plus grandes romancières anglaises actuelles, a longtemps été hantée par le chef-d'oeuvre de Daphné du Maurier. Recréant avec un talent étonnant l'atmosphère mystérieuse de Manderley, elle devient à son tour la douce Mme de Winter, la narratrice de cette fascinante histoire, pour nous dévoiler enfin dans La Malédiction de Manderley les secrets de Rebecca.


Mon avis
 Mon dieu mais quelle perte de temps !!!! Je ne vais pas y aller par quatre chemins et je vais vous dire que je me suis ennuyée à mourir à la lecture de ce livre. Quelle déception après Rebecca ! Et surtout, quel intérêt ?!

Le livre fait 396 et en gros, les 260 premières pages ne servent strictement à rien. Il n'y a que des descriptions, des descriptions et encore des descriptions. En gros, il y a une ligne à sauver toutes les 30 pages peut-être... Et quand ça commence enfin, c'est décevant. Tout ça pour ça, franchement. Le dénouement de l'histoire est loin d'être satisfaisant, et je ne comprends pas pourquoi chaque personnage a un grain (à part peut-être Franck). Entre l'égoïste et mutique Maxim, la fade narratrice qui a des hallucinations, l'ivrogne de service et la gouvernante folle à lier, y'a de quoi faire...

C'est à nouveau la deuxième Mme de Winter qui raconte l'histoire, et si dans Rebecca son manque de confiance en elle est excusable par sa jeunesse et son inexpérience du monde, ici c'est tout simplement intolérable. Je vais faire un parallèle très simple, que ceux qui suivent Secret Story comprendront très bien : la narratrice, c'est Virginie et Maxim, c'est Kevin. Vous comprenez donc à quel point j'ai détesté ces personnages. Pour les autres, j'explique : la narratrice est une grande naïve assez malmenée par son mari mais qui dit amen à tout sans oser exprimer ses désirs profonds, qui dit toujours "je devrais je devrais" mais qui ne le fait jamais, et qui se lamente sans cesse. Maxim quant à lui est un petit gamin gâté qui fait tout ce qui lui chante sans se soucier de ce que sa femme peut bien penser et qui, quelquefois quand même, fait un geste pour lui faire plaisir, comme on jette un os à rogner à un chien quand il a été sage. Great, isn't it?!

Si vous avez lu et aimé Rebecca, passez votre chemin, il n'y a rien à sauver ici !
N° 13 dans le challenge ABC 2012

Ma notation


(mettre l'image correspondant à votre notation (de 1 à 5) et un petit mot) 

Honnêtement, 1 oiseau c'est encore trop généreux...

samedi 7 juillet 2012

Aishite Knight, tome 1 de Kaoru TADA - miss bunny

Auteur : TADA, Kaoru

nb de pages : 338

Série : 4 tomes

Catégorie : manga










Résumé officiel ou personnel

Yaeko est une jeune fille énergique qui travaille dur dans le restaurant de son père et ne s’intéresse pas vraiment aux garçons. Jusqu’au jour où elle fait la connaissance de Goh, un camarade de classe nonchalant et énervant. Le soir même, elle découvre que Goh est le leader charismatique d’un groupe de Rock indépendant, les Bee Hive !

Mon avis

Je suis fan du dessin animé depuis que je suis toute petite, comme beaucoup de filles de ma génération j'imagine. alors quand j'ai vu qu'ils avaient sorti le manga papier en France, j'ai voulu les lire.

C'est chose faite pour le premier tome. Et je dois dire que malheureusement, le manga, même s'il m'a quand même rappelé de bons souvenirs et un peu charmée, m'a aussi un peu ennuyée. Les dessins ont énormément - et mal - vieilli et l'histoire tombe bien trop vite dans le triangle amoureux qui en fait n'en est pas vraiment un.

Et puis le manga n'a pas le gros avantage des chansons - que je fredonne encore avec plaisir.

N° 12 dans le challenge ABC 2012


Ma notation




vendredi 6 juillet 2012

Le Livre de Johannes par Jorgen Brekke - Vepug




Auteur : Jorgen Brekke

480 pages

Catégorie : thriller



Résumé officiel ou personnel

En août 2010, le cadavre décapité et écorché d’Efrahim Bond est retrouvé au musée Edgar Allan Poe de Richmond, Virginie. L’assassin a, par ailleurs, emporté sa peau. L’enquêtrice Felicia Stone s’aperçoit rapidement que peu avant sa mort, la victime avait envoyé un morceau de la reliure en cuir d’un livre pour analyse. Quand elle prend connaissance des résultats de celle-ci, elle ne doute plus que le meurtre soit lié à ce mystérieux ouvrage relié… en peau humaine.
L’auteur nous transporte alors cinq siècles en arrière, sur les traces de ce mystérieux manuscrit intitulé Livre de Johannes qui décrit les observations du premier médecin de l’histoire pratiquant des autopsies. Selon la rumeur, le chirurgien ne se contentait pas de subtiliser des corps dans les cimetières mais fabriquait lui-même les cadavres indispensables à ses travaux !
Quelle fascination cette histoire séculaire exerce-t-elle sur l’assassin et pourquoi écorche-t-il chacune de ses proies, car Efrahim Bond n’est que la première victime d’une longue série ?

Mon avis

Encore un très bon roman, un très bon thriller, un très bon policier scandinave. Celui-ci a été écrit par un auteur norvégien et se déroule entre la Norvège et les Etats-Unis pour le temps présent… et un petit peu plus bas en Europe pour le Moyen-Age.
Que trouve-t-on dans ce roman : des meurtres atroces séparés par quelques milliers de kilomètres. Des personnes au passé sombre qui n’ont cependant rien à se reprocher. Des personnes bien sous toutes les coutures qui ne sont peut-être pas si claires que cela… Des fausses pistes. L’histoire mystérieuse d’un livre mystérieux. L’histoire d’un enfant devenu adulte au Moyen-Age. Les débuts de la médecine et les découvertes de l’intérieur du corps humains…
Tout plein de bonnes choses qui nous entraînent dans une chasse éffrénée et pleine de surprise.
Conclusion : entre passé et présent, entre fausses pistes et vraies informations, un excellent thriller…


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 7 dans le challenge ABC 2012

Ma notation

Excellent

A =  Absolument immanquable

La porte aux oiseaux de Katie Hickman (Frankie)

Auteur : Katie Hickman

nb de pages : 464

Série : tome 1 d'une série qui compte deux livres pour le moment

Catégorie : historique - romance





Résumé officiel ou personnel

Fin août 1599, Paul Pindar, marchant anglais, se trouve à Constantinople afin d'offrir un magnifique cadeau au Sultan de la part de la reine Elizabeth I. Par son entourage, il entend parler de la présence d'une jeune femme européenne dans le harem du sultan dont la description correspond à sa jeune fiancée, Celia Lamprey, disparue en mer deux ans auparavant. De nos jours, Elizabeth Staveley, une universitaire anglaise faisant des recherches sur la captivité, trouve un fragment de texte mentionnant Celia. Si elle trouve facilement mention de Paul Pindar dans les livres, rien ne dit que Celia a vraiment existé. Fuyant Londres et un amour voué à l’échec et voulant en savoir plus sur Paul et Celia, elle part alors pour Istanbul pour en découvrir davantage...


Mon court avis


Une très belle histoire d'aventures et d'amour qui n'est pas sans me rappeler La nuit au sérail de Michel de Grèce pour tout ce qu'il se passe dans le harem du sultan.

La vie au harem est vraiment très intéressante et l'on assiste aux luttes de pouvoir pour rester la favorite auprès du sultan.

J'ai beaucoup aimé suivre Celia dans les couloirs du Palais de la Félicité et son histoire d'amour avec Paul Pindar, sans espoir, m'a beaucoup touchée.

En revanche, j'ai moins accrochée à la partie contemporaine et à Elizabeth.

En conclusion, si vous aimez ce genre de roman et aimez le dépaysement, lisez-le !



Lien vers l'article sur mon blog -  N° 10 dans le challenge ABC 2012

(pour les liens, mettre le mot désiré en surbrillance puis cliquer sur Associer)

Ma notation


mercredi 4 juillet 2012

Uglies - Scott Westerfeld (Meldc)


Couverture Uglies, tome 1Auteur : Scott Westerfeld

nb de pages : 448

Série :Uglies

Catégorie : Young Adult, Dystopie




Résumé officiel ou personnel

Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?

Mon avis

Certains d’entre vous diront : encore une dystopie. Même si j’en ai lu beaucoup ces temps-ci, je ne vais pas pour autant renoncer si vite que ça à mes premiers amours. Dans celui-ci, on a donc un monde un peu étrange, où l’on enseigne aux enfants qu’ils sont fondamentalement laids mais que, quand ils auront atteint l’âge requis, ils pourront bénéficier d’une opération de chirurgie esthétique qui les rendra enfin acceptables aux yeux du monde. Ca donne des frissons, n’est-ce pas ? D’ailleurs, pour célébrer cette beauté nouvellement acquise, ils auront le droit de rejoindre un lieu spécial où ils passeront leur temps à faire la fête (je ne sais pas vous, mais, moi, cette partie de l’histoire me fait furieusement penser à la célèbre île de Pinocchio où les méchants garnements ont le droit de faire mille bêtises… avant d’être transformés en ânes).
Tout ceci a bien sûr une raison, visant notamment à combattre les inégalités. Un bel idéal, n’est-ce pas ? D’ailleurs, les ruines qui cernent leur environnement quotidien, rappel des guerres du passé, est là pour leur rappeler la chance qu’ils ont de vivre dans ce monde-là…
Une fois cet environnement posé, faites place au personnage principal. Une jeune fille, un peu rebelle, mais pas trop. Elle aime bien faire des bêtises mais a surtout très très envie de devenir enfin “Pretty”. Heureusement pour elle, son opération ne doit avoir lieu que quelques semaines après le début du livre…
Je vais vous épargner tous les détails qui mèneront cette adolescente à remettre en cause (ou pas) le bien-fondé de cette opération. Ce qui est justement intéressant, c’est que cette héroïne n’est pas de celles qui ruent dans les brancards. Au contraire, elle cherche désespérément à se fondre dans le moule. Comme souvent dans ce genre de récit, cela devient pourtant réellement intéressant à partir du moment où on rencontre les meneurs de la future révolution (qui ne pourra avoir lieu que dans plusieurs tomes, évidemment). Les choix que les personnages doivent faire, entre la trahison de leurs idéaux et la trahison tout courts, sont ici suffisamment profonds pour maintenir l’intérêt. Surtout quand on comprend que, comme toujours, les intentions du gouvernement en place ne sont pas si innocentes qu’elles cherchent à le paraître.
C’est encore un livre qui se lit très vite et qui vaut plus pour l’histoire que pour son style. Mais celle-ci tient la route… et j’ai bien l’intention de découvrir prochainement la suite de l’histoire (c’est un peu comme une série dont on attend la saison suivante, en fait).


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 11 dans le challenge ABC 2012


Ma notation


J'ai hâte de découvrir la suite

dimanche 1 juillet 2012

Hygiène de l'assassin, d'Amélie Nothomb [Aidoku]




Auteur : Amélie Nothomb

nb de pages : 384

Série : /

Catégorie : Littérature contemporaine




Résumé officiel

Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres . Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.

Mon avis

Amélie Nothomb parvient à captiver, à proposer une histoire intéressante, en laissant pourtant le lecteur à l’extérieur du roman, en simple spectateur d'un récit dont les journalistes sont eux-même simples spectateurs car c'est bien Prétextat Tach qui mène la danse, y compris avec le dernier journaliste à qui il finira par faire faire exactement ce qu'il veut.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 8 dans le challenge ABC 2012


Ma notation

B = Un excellent roman plutôt atypique

Pensez à vos libellés, à droite... : votre pseudo + la(les) catégorie(s) [il suffit de cliquer dans la liste] Merci de ne pas créer de libellés ! Si vous voulez en ajouter un, demandez.