Auteur : Umberto ECO
nb de pages : 544 pages
Série : livre unique
Catégorie : Historique, Policier
Résumé
Rien ne va plus dans la chrétienté. Rebelles à toute autorité, des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes et servent à leur insu le jeu impitoyable des pouvoirs. En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie, en l'an de grâce et de disgrâce 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, se voit prié par l'abbé de découvrir qui a poussé un des moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va alors advenir en l'espace de sept jours.
Le Nom de la rose, c'est d'abord un grand roman policier pour amateurs de criminels hors pair qui ne se découvrent qu'à l'ultime rebondissement d'une enquête allant un train d'enfer entre humour et cruauté, malice et séductions érotiques. C'est aussi une épopée de nos crimes quotidiens qu'un triste savoir nourrit.
Mon avis
J'avais adoré le film alors c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis lancée dans Le nom de la rose d'Umberto Eco : effectivement le livre est magnifique mais pas franchement facile d'accès. Heureusement que je me souvenais pas trop mal du film ! Quand le texte se complexifiait, j'avais mes souvenirs pour m'aider à démêler les brides de l'histoire...
Ce roman est vraiment magnifique : Umberto Eco a du faire un véritable travail d'orfèvre. Les descriptions des lieux nous emmenent directement dans cette abbaye très mystérieuse et mystique, sans compter que les passages en latins nous aident encore un peu plus à rentrer dans cette ambiance... J'ai vraiment été transportée dans l'histoire !
Par contre, comme pour le film, je ne me suis pas vraiment attachée aux différents personnages. Bien sûr le fait que ce soit un roman policier n'aide pas non plus : Guillaume est sympa' mais bizarre et n'importe quel religieux peut être le tueur... Seul le narrateur m'a bien plu : j'aime sa naïveté et sa jeunesse. Et puis c'est étrange de le retrouver dans cet univers religieux alors qu'il se pose exactement les mêmes questions que tous les autres adolescents de 15 ans...
Mon avis sur Lunazione - N° 8 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
4.5/5, un texte magnifique mais pas franchement facile d'accès...
Un livre que je voudrais lire, pour ma culture, mais je ne me suis jamais lancé. Qu'est-ce que tu entends par "difficile d'accès" ?
RépondreSupprimerL'histoire est compliquée, le vocabulaire recherché voir technique, il y a beaucoup de descriptions (bon, ça devient rapidement un plus)... Et puis, il est gros et écrit en tout petit ! Il est bien très mais ce n'est pas franchement le genre de lecture qu'on choisi pour se détendre !
RépondreSupprimerJe ne sais pas trop comment t'expliquer ce que j'entends par "difficile" d'accès mais ça m'a rappelé la toute première fois que j'ai lu un Zola : ce n'est pas que tu dois te concentrer pour le lire, mais l'idée est un peu là. C'est une lecture parfois un peu difficile, mais ça ne l'empêche pas d'être très très bien ! (mon but, n'est certainement pas de te dégouter du livre !)
Désolée si ce n'est pas très clair : je cherche des titres de livres que je dirais "difficile d'accès", mais comme ça, là, je n'en vois pas...