samedi 21 janvier 2012

Funérailles célestes, Xinran, [Petitsmotspassants]








Auteur : Xinran

nb de pages : 191

Série : unique

Catégorie : Témoignage




Résumé officiel ou personnel

En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kejun s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée, le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle. Mais elle aussi a changé: en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.

Mon avis

Funérailles célestes, c'est une invitation au voyage dans une époque, un pays et une écriture qui nous sont bien étrangers. Certes, je savais avant d'ouvrir le livre que c'était un témoignage et que ce serait forcément différent d'un roman mais cher lecteur, si tu désires de longues pages d'écritures riches en détails, passe ton chemin.

Je ne sais pourquoi mais en lisant il m'est venu une comparaison étrange... Celle de Funérailles célestes avec un des derniers tomes d'Harry Potter. (?!) Là où J. K. Rowling met 1 page pour faire traverser un couloir de Poudlard à Harry, Xinran mais 1 paragraphe à raconter 10 ans de vie dans les montagnes tibétaines. Alors certes, ça n'a vraiment rien n'à voir mais je me suis mise à rire en imaginant la déception des fans d'Harry si J. K. Rowling leur avait offert un tome aussi condensé que Funérailles Célestes. Ceci dit j'ai beaucoup apprécié Harry Potter.

En somme, si je respecte et apprécie cette écriture toute en finesse et pudeur, ici, j'avoue que j'aurais aimé me perdre davantage dans les hautes montagnes du Tibet, et comme Xinran, avoir plus d'informations sur les émotions de Wen. C'est comme si cette femme était cachée derrière un paravent, qu'elle passait rarement la tête, nous regardait dans les yeux pour se cacher aussitôt.


1 dans le challenge ABC 2012

Ma notation





Plus que correct... Mais l'impression d'avoir pu seulement regarder par le trou de la serrure sans pouvoir entrer dans la pièce.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que tout comme toi, j'aurais bien aimé en savoir un peu plus, mais bon, comme le dit Xinran : elle était tellement sous le choc de ce récit qu'elle en a oublié de poser ses questions !

    J'ai adoré ce bouquin :)

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