Auteur : Ken Follett
nb de pages : 1337
Série : N/A
Catégorie : Historique
Mon avis
Bon gros livre de 1336 pages, Un monde sans fin est LE livre de détente par excellence. Vous ne savez pas quoi regarder à la TV ? Des DVD's vu cent fois ? La suite des Piliers de la terre remplacera vos séries préférées.
Se déroulant sur presque 40 ans, cette épopée moyenâgeuse met en scène une galerie de personnages machiavéliques ou bienveillants, dont les quatre enfants devenus adulte : Merthin, Caris, Ralph et Gwenda. Au programme, des meurtres, des secrets, de l'amour, des coups bas, des rebondissements en veux-tu-en-voilà, des jeunes filles en détresse, de la perfidie, de l'injustice, la Peste Noire, des guerres, une noblesse toute puissante et très obtuse (à ce point là c'est carrément de la débilité), un clergé aussi pourri que des voyous de rue, un roi qui joue aux playmobils avec ses sujets ... bref, du Ken FOLLETT.
Attention, c'est du gros ! On voit les ficelles romanesques arrivées à cent bornes, les personnages sont caricaturaux et n'évoluent que très rarement psychologiquement (l'auteur leur donne deux traits de caractère comme dans les Sims et le tour est joué), on a quelque fois l'impression de regarder un soap américain dans la lignée des Dallas, Feux de l'amour and co, ... et pourtant on adhère, on rentre dans l'histoire et on ne décolle plus les yeux !
De plus, l'avantage de Ken Follett est qu'il écrit bien, on sent de grandes recherches historiques, géographiques et socio-culturelles qui ont du être faites pour mener à bien ce pavé romantico-romanesque (ça veut absolument rien dire, mais l’effet reste le même*). Follett a l'habilité de manier toutes les intrigues des différents personnages sans se perdre et de donner des petites infos au lecteur sur les coutumes du Moyen Age. Ce n'est donc pas un livre bête, plutôt intéressant du côté historique et passionnant du côté romanesque.
Naturellement, vous vous en doutez bien, Un monde sans fin a des défauts. Il y a souvent des longueurs, quelques passages un peu longs voir inutiles et des personnages "gentils" qui m'ont exaspéré (ex: Caris, le "féminisme" incarné avant même que l'idée ne soit pensée) au point de vouloir leur flanquer quelques tartes bien placées. Et surtout le défaut de ce roman, dont la faute repose beaucoup sur la quatrième de couverture: cette fameuse histoire de lettre mystérieuse qui aurait un impact énooorme sur le trône d'Angleterre. Autant vous le dire tout de suite, par amitié et empathie envers mon prochain, cette intrigue doit prendre 50 pages sur tout le roman. Alors n'attendez pas que ça commence (ce que j'ai fait sur 500 pages avant de m'en rendre compte), et ça n'a pas d'impact réel sur l'histoire global du roman. Voilà c'est dit !
* Loth d'Orcanie, "Kaamelott"
Lien vers l'article sur mon blog - N° 5 dans le challenge ABC 2012
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