Auteur : Joshua Slocum
nb de pages : 257
Catégorie : Récit de voyage
Résumé personnel
En 1892, Joshua Slocum, capitaine au long cours au chômage se voit offrir un bateau en piteux état. Il décide alors de le restaurer.
Au moment de le faire naviguer, il se dit qu'un tel bateau peut affronter la haute mer mais aussi se manier seul. D'où l'idée un peu folle d'être le premier à faire le tour du monde en bateau en solitaire.
Mon avis
Ce livre n'est pas mauvais mais il est souvent cité comme une référence de grands navigateurs et je m'attendais à quelque chose de différent, de plus maritime. Il n'en est rien. Au contraire, le vocabulaire spécifique est très réduit et facilement accessible (tant mieux car cela peut rebuter pas mal de monde quand on a pas la moindre idée de ce qu'est un gui ou une varangue).
En fait, ce sont les escales qui sont le plus détaillées, en particulier l'accueil, souvent teinté d'étonnement face au programme de navigation de Slocum, des différents personnages qu'il croise. Nous est donc offert un aperçu assez brut de l'état d'esprit de la société anglo-saxonne de l'époque : il rencontre des rois païens dans le Pacifique, craint les sauvages en Terre de Feu, est invité à la table de tel ou tel diplomate, bref tout cela sent "le temps béni des colonies".
J'aurais de loin préféré le récit de ces difficultés, de la peur dans les tempêtes et l'ennui dans la pétole. Mais il l'a peut-être occulté car il s'agissait plus de sa vie quotidienne de capitaine et de marin.
Une lecture intéressante mais néanmoins dispensable.
N° 1 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
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