Auteur : Daniel KEYES
nb de pages : 252
Catégorie : Sciences Fiction
Résumé officiel
Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour les facultés supérieures d'Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête.
Mon avis
Daniel Keyes était un grand visionnaire... En effet, tout au long de la lecture de ce roman, je me suis dit "ce n'est bientôt plus de la science fiction". La recherche avance tellement vite que cela donne le vertige: bientôt tout ceci sera réel et bien d'autres choses encore, bientôt...
Bref, pour en revenir au vif du sujet, j'ai apprécié la lecture de ce texte, que j'ai trouvé dynamique, bien mené et très plausible.
Le seul gros point noir dans l'histoire c'est que j'ai eu l'impression de lire juste pour arriver à la fin... En bien du coup, j'ai ressentis peu d'émotions: quel dommage! J'avoue que j'aurai bien aimé verser quelques larmes (bah, quoi? Je revendique simplement le droit d'être un coeur d'artichaut...) !
La raison de cette sécheresse oculaire? Et bien, en fait il y en a plusieurs.
D'abord, on connaît la fin avant de lire le livre: c'est un peu rageant ça quand même! Ensuite, je trouve que le personnage de "Charlie le génie" n'est pas du tout attachant (pédant, arrogant, maniaque, aux réflexions scientifiques qui rendent toutes ses émotions mécaniques...), j'ai nettement préféré "Charlie le simple d'esprit", plus terre-à-terre, plus agréable, plus humain.
En deux mots, ce fut une lecture déroutante par son fond quoique trop prévisible par sa forme!
Ma notation
"D'abord, on connaît la fin avant de lire le livre: c'est un peu rageant ça quand même!"
RépondreSupprimerC'est pour cela sans doute que notre libraire préférée dit qu'il ne faut JAMAIS lire les 4emes de couverture !
Oui, mais alors tu fais comment pour choisir un livre, hein? A l'instinct?
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