samedi 24 août 2013

La chute des Géants - Ken Follett (Pumpkin)

Auteur : Ken Follett

nb de pages : 997 pages

Série : Le Siècle 

Catégorie : Roman historique

Résumé officiel ou personnel

En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d'insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... De l'Europe aux Etats-Unis, du fond des mines du pays de Galles aux antichambres du pouvoir soviétique, en passant par les tranchées de la Somme, cinq familles vont se croiser, s'unir, se déchirer, au rythme des bouleversements de l'Histoire. Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux politiques et trahisons... Billy et Ethel Williams, Lady Maud Fitzherbert, Walter von Ulrich, Gus Dewar, Grigori et Lev Pechkov vont braver les obstacles et les peurs pour s'aimer, pour survivre, pour tenter de changer le cours du monde.


Mon avis

J'avoue que j'avais un peu peur d'être déçue par rapports aux Piliers de la terre, mais finalement il n'en est rien : le sujet et la période n'ont rien de comparable et le principal est que le retrouve le style de Ken Follett, si entraînant qu'on ne voit pas les pages passer...
En outre, ce roman étant très documenté, nous y (ré)apprenons quantités de choses sur la première guerre mondiale.
En bref! j'ai vraiment adoré lire ce livre, et d'ici peu le tome 2 sera entre mes mains.


Lecture n° 22 dans le challenge ABC 2013
Ma notation
A = Admirable




La Communauté du sud, tome 02 : Disparition à Dallas de Charlaine Harris

Auteur : Charlaine Harris

nb de pages : 374 pages.

Série : La communauté du sud.

Catégorie : Bit-lit.

Résumé officiel ou personnel

 
La petite ville de Bon Temps a retrouvé un semblant de calme. La jeune télépathe Sookie Stackhouse partage son temps entre le bar où elle travaille et son bien-aimé vampire, Bill Compton. Mais lorsqu'on s'en prend à elle, elle n'a d'autre choix que de pactiser avec la communauté vampire, et part mener l'enquête à Dallas sur la disparition d'un des leurs, au péril de sa vie !

Mon avis
C'est fou comme Sookie est idiote. C'est une des raisons principales pour lesquelles je n'ai pas du tout apprécié ce livre. Au fil de ma lecture, j'ai eu plein de fois l'envie de me jeter sur elle et la secouer bien violemment. A part être idiote, elle semble tellement dépendante de son vampire... C'est d'un pathétisme. Bref, il est clair que je ne porte pas ce personnage en mon coeur... 

L'intrigue gagne par moment de l'intérêt mais ne m'a pas convaincue. La lecture de ce livre ne fut pas une tâche aisée, je suis contente de m'en être débarrassée. Contrairement à beaucoup de blogueurs, je peux dire que je n'aime pas du tout mais vraiment pas du tout cette saga. Cela s'arrête pour moi, au bout de ce deuxième tome ; je ne lirai pas la suite.

Livre non chroniqué sur mon blog -  N° 20 dans le challenge ABC 2013

Ma notation


E = Échec de lecture 

Parce que je t'aime de Guillaume Musso

Auteur : Guillaume Musso.

nb de pages : 320 pages.

Série : /

Catégorie : Drame.

Résumé officiel ou personnel

Layla, petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où l'on avait perdu sa trace. Elle est vivante mais reste plongée dans un étrange mutisme. A la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations : où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout : pourquoi est-elle revenue ? Une histoire d'amour envoûtante, un livre profondément humain qui vous plonge dans le mystère et le suspense, un dénouement que vous n'oublierez pas.

Mon avis

L'histoire en elle-même est particulièrement spéciale. Une petite fille qui disparait, un couple qui se dissout, une vie parfaite sur tous les bords qu'on oublie pour échapper aux limbes des souvenirs, ... J'ai trouvé la thématique captivante et plutôt bien maîtrisée par l'auteur. Les péripéties sont intéressantes et interviennent de manière à laisser le récit en action.

En tout cas, une chose est sûre, ce livre est addictif. Je ne sentais pas les pages tourner. Le style de Musso joue beaucoup sur ce point. C'est un style qui ne manque pas de charme, accessible à tout le monde et qui ne freine pas la lecture. La narration est très réussie, à mon avis. L'auteur sait quand il faut user d'un tel ou tel point de vue de personnages. Il maîtrise à la perfection les flash-backs et arrive à les faire glisser dans le récit sans que le lecteur ressente une impression de lourdeur. Le récit court d'une manière fluide. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre et ma lassitude habituelle quand je lis un livre longtemps ne s'est pas manifestée.

Les personnages principaux sont si différents. On se demande durant la lecture quel lien les relie, tous. Peu à peu les révélations se font, jetant le lecteur dans une vérité poignante, choquante. J'ai été agréablement surprise. Je pense que Musso ferait un bon auteur de thriller... 

La fin par contre ne m'a pas du tout convaincue. J'aurais aimé que le livre s'arrête sur les "révélations". La chute a l'air irréelle, presque ironique... Je ne l'ai pas du tout appréciée. Trop de "bonheur", ça ne le rend jamais bien, à mon avis. Mais à part la fin, je peux dire que je suis très satisfaite. C'est un livre qui mérite qu'on s'y attarde. :)

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 19 dans le challenge ABC 2013

Ma notation


B = Bon tout simplement

vendredi 23 août 2013

Loup y es-tu ? de Henri Courtade (Vepug)


Couverture Loup, y es-tu ?

Auteur : Henri Courtade

nb de pages : 344

Catégorie : Fantastique

Résumé

Et si les êtres maléfiques des contes de notre enfance existaient réellement?
Sans doute ces créatures vampiriseraient-elles notre planète. Elles seraient de tous les génocides, manipuleraient les plus grands dictateurs. Bref, tapies dans l’ombre d’Hitler ou sous le feu des projecteurs des plateaux télé, elles auraient entre leurs mains expertes le devenir de l’humanité.
Sinistre tableau !
Si de tels êtres vivaient, il serait à souhaiter que leur alter ego bienfaisant existe également. Qu’en ce début du XXIe siècle, ces personnages merveilleux s’éveillent et décident de se battre.

Et alors, qui sait de quel côté la balance pencherait…


 
Mon avis

Roman original qui ressuscite les princesses et les méchantes reines des contes : La Belle au bois dormant, Cendrillon, Le Petit chaperon rouge, Blanche neige, et la belle-mère de Blanche neige. Il y a aussi deux des sept nains, le chasseur qui a sauvé Blanche neige et le Loup.
Les quatre princesses ont été mises en sommeil de diverses façon pendant des milliers d'année et une fée les ramène à la vie au début des années 2000 au grand dam de la Reine.
Chacun des personnages ont un nom différent qui, cependant, fait étrangement pensé à leur nom d'origine. Blanche neige s'appelle Albe Snösen, Cendrillon s'appelle Cindy...
Les nains au cours de leur longue vie vont subir des atrocités dû à leur aspect "différent".
Le roman en lui-même raconte le réveil des princesses et la lutte de la reine pour les détruire...  Les princesses sont aidées par les nains, le chasseur et une mystérieuse fée. La reine est aidé par le loup. Dans ce combat se joue la fin du monde tel qu'on le connait. La scène finale laisse entrevoir le fait que le combat n'est peut-être pas fini.
Tous les ingrédients des contes sont repris et mis à la sauce XXIème siècle.
Le style est agréable, on se laisse emporter. Le récit alterne présent, passé de chacun des protagonistes.
En conclusion : très bon roman qui rend plus moderne nos princesses de contes.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 11 dans le challenge ABC 2013





Ma notation




B = Bon tout simplement






Time riders tome 01 de Alex Scarrow (Vepug)


Auteur : Alex Scarrow

nb de pages : 445

Série : Time riders

Catégorie : Jeunesse, Science-fiction

Résumé

Ne jouez pas avec le temps...
Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912.

Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.

Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.

Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter.

Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne changent l'Histoire.


 
Mon avis


J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse qui traite des voyages dans le temps de façon originale.
En effet, Foster est parti chercher trois jeunes personnes, Liam, Maddy et Sal, à travers le temps ; trois jeunes qui auraient dus mourir. Foster leur donne une chance de rester en vie, mais en menant une vie particulière. Les voilà tous trois gardiens des déformations du temps. Ils sont constamment enfermés dans une boucle temporelle d'où ils surveillent les dérèglements temporels.

Ils sont aidés dans leur mission par une entité à forme humaine, créée de toute pièce, qui a une carte mémoire à la place du cerveau : Bob.
J'ai apprécié la notion de dérèglement du temps ainsi que le fait de créer une brigade pour réparé les malversations. Le travail de Liam, Maddy et Sal n'est pas de tout repos. Preuve en est leur première mission qui les envoie dans l'Allemagne de la Seconde guerre Mondiale. Cependant, je regrette que l'on n'en sache pas plus sur leur formation, sur la façon dont chacun perçoit leur nouvelle vie. J'ai l'impression qu'ils acceptent trop facilement cette situation.
En conclusion : roman sympathique qui laisse entrevoir des suites très prometteuses. L'auteur en est au tome 5.

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Ma notation


B = Bon+++








jeudi 22 août 2013

L'heure de l'ange d'Anne Rice [A livre ouvert]


Auteur :  Anne Rice

nb de pages :  282

Catégorie :  Fantasy

Résumé officiel

Lucky, Toby ou encore Tommy… son nom importe peu. L’important, c’est sa discrétion, son professionnalisme, sa compétence à exécuter froidement les cibles qu’on lui désigne. Après un contrat particulièrement éprouvant, Lucky est abordé par un mystérieux inconnu, un certain Malchiah. Ce Malchiah sait tout de lui, dispose de pouvoirs stupéfiants, et prétend être son ange gardien. Il lui offre de racheter ses crimes en sauvant des vies plutôt que de les prendre, et d’aider une famille juive au Moyen Âge accusée de meurtres rituels.
Est-ce un ange, un rêve ou un cauchemar ?


Mon avis

J’ai eu envie de découvrir le style d’Anne Rice avec un titre unique avant de m’attaquer à la saga « Chroniques des vampires » (je viens de découvrir après coup qu'il y avait un deuxième titre concernant ce personnage).
Elle possède un style très facile d’accès, qui m’a changé de Malraux, mais qui du coup était pour moi, quelque peu dénué de charme.
Concernant le récit, celui-ci m’a beaucoup plu. J’ai pu apprendre des choses, notamment sur la persécution des juifs au moyen-âge, que j’ignorais.
Etant athée, j’ai eu un peu de mal avec certains aspects du récit. Pourtant, j’avais lu avec plaisir les Thanatonautes de Werber, qui parlait aussi d’anges mais le « spirituel » y était moins présent.
J’ai beaucoup apprécié les différents personnages. L’homme juste restant toutefois un peu trop dans l’ombre à mon goût.
L’attention était concentrée sur Tobby/Lucky dont le passé permet de comprendre quelque peu l’homme qu’il est devenu.
Globalement même si j’ai aimé ce titre, je reste quand même avec l’impression d’avoir lu une fable moralisatrice.

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 16 dans le challenge ABC 2013


Ma notation

B = Bon tout simplement



La condition humaine d'André Malraux [A livre ouvert]

Auteur :  André Malraux

nb de pages :  338

Catégorie :  Classique

Résumé officiel


21 mars 1927. Minuit et demi. Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire? Frapperait-il au travers? L'angoisse lui tordait l'estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n'était capable en cet instant que d'y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu'une ombre, et d'où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même - de la chair d'homme. La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d'électricité pâle, coupé par les barreaux de la fenêtre dont l'un rayait le lit juste au-dessous du pied comme pour en accentuer le volume et la vie. Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ? Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés ! 

Mon avis
J’ai eu du mal à comprendre tous les tenants et aboutissants du récit et j’ai ressenti régulièrement la sensation d’être perdue… chose qui m’est extrêmement frustrante.
Malraux parle de la mort tout le long et notamment de la mort pour des idées, du terrorisme, déjà…  De ceux qui n’ont plus rien à perdre, même pas leur vie...
Malraux a un style magnifique, très poétique et imagé.

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Ma notation
C = Correct ou Clapotant




mardi 20 août 2013

Northanger Abbey - Jane Austen [BouQuiNeTTe]

Auteur : Jane Austen

nb de pages :  335


Catégorie :
Classique

Résumé

Une jeune provinciale de bonne famille est envoyée à Bath, prendre les eaux, pour faire son apprentissage du monde et des intermittences du coeur. L'héroïne se retrouve égarée au milieu de conjonctures qui la rabaissent aux yeux du lecteur. En toute occasion, elle se comporte en référence à son livre de chevet, 'Les mystères d'Udolphe' de Mrs Radcliffe. 





 




Mon avis

Dans le fond, les aventures de Catherine Morland ne diffèrent pas tellement des autres romans de Jane Austen que j'ai pu lire : une jeune fille issue d'une famille modeste tombe amoureuse d'un homme trop bien pour elle, mais qui l'aime également. Des amours contrariés.
Mais dans la forme j'ai trouvé Northanger Abbey assez original. L'auteure parle ici des romans de son époque qui sont souvent dénigrés car ils mettent des idées saugrenues dans la tête des jeunes filles.

J'ai aussi beaucoup apprécié la façon dont l'auteure interpelle souvent son lecteur en lui expliquant le pourquoi du comment, que son héroïne n'en est pas une ou en tous cas n'avait aucune prédisposition pour cela, et comment elle la manipule, lui fait vivre des aventures, lui met des bâtons dans les roues... Cela colle parfaitement avec Catherine qui ambitionne de vivre des aventures, de frissonner comme dans les romans qu'elle lit, elle qui vit une vie normale et sans surprise.

Un roman plein d'humour (notamment avec les taquineries de Mr Tilney et les enquêtes de Catherine à Northanger Abbey pour finir par découvrir des notes de blanchisserie dans les tiroirs d'un bureau !). A lire maintenant : Les mystères d'Udolphe d'Ann Radcliff !


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 11 dans le challenge ABC 2013 Lettre A


Ma notation



B = Bon tout simplement


20 000 lieues sous les mers - Jules Verne [BouQuiNeTTe]

Auteur : Jules Verne

nb de pages :
386  

Catégories :
Classique - Aenture

Résumé

Le scientifique français Pierre Aronnax, son fidèle domestique Conseil et le harponneur canadien Ned Land sont capturés par le capitaine Nemo qui navigue dans les océans du globe à bord du sous-marin Nautilus. 



 





Mon avis

Le narrateur est Pierre Aronnax, scientifique français. Le point de vue du scientifique est très important car sans arrêt il s'émerveille devant le Nautilus, exploit scientifique et technique. De plus, c'est une première que d'observer les fonds marins par en-dessous. 

J'ai eu un peu de mal avec le côté scientifique au premier abord. Les énumérations de toutes les espèces animales, végétales et bactériennes (les animalcules) sont excessives, tout comme les descriptions. Avant de comprendre que c'était tout l'intérêt du roman ; décrire un monde qui était inconnu du lecteur à l'époque, et qui l'est encore pour beaucoup de gens (dont moi !).


Les personnages sont hauts en couleurs. Le Professeur Aronnax et sa passion pour la science et la technique ; Conseil, son ombre, qui ne semble pas avoir de volonté propre sinon celle de faire tout comme "Monsieur", sa passion pour la classification, même s'il a du mal à savoir précisément de quoi il parle ; et celui qui devient son grand ami malgré leurs différences Ned, un sanguin volontaire mais amical et sensé.
Les membres d'équipage du Nautilus sont des fantômes, on ne sait pas qui ils sont, on les voit rarement. Le Capitaine ne fait exception que dans la mesure où il porte un nom. Ses motivations, ses origines, son histoire personnelle restent un mystère...


J'ai bien apprécié cette lecture malgré que le roman soit long : un beau voyage sous-marin qui en met plein les yeux !


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 10 dans le challenge ABC 2013 Lettre V !


Ma notation



C = Correct ou Clapotant



samedi 17 août 2013

No et moi, Delphine de Vigan (Elarinya)


Auteur : Delphine de Vigan

nb de pages : 287 pages

Série : /

Catégorie : Contemporaine

Résumé officiel ou personnel

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies. 
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle. 
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage. 
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.



Mon avis

Je suis encore toute émue par la lecture de ce livre. Lu en trois jours ou presque, je n'ai pour ainsi dire pas vu le temps passer. J'avais vu le film il y a quelques années (et je l'avais adoré), et j'étais très curieuse de découvrir la plume de Délphine de Vigan, dont j'entends si souvent parler. Alors je me suis lancée, sans attente particulière dans la tête bien remplie de Lou Bertignac qui nous guide tout au long du livre.

Je dois commencer par dire que Lou est un personnage particulièrement attachant. Je n'ai eu aucun mal à m'identifier à elle, à ses complexes, à ses questions sur la vie, le monde. Aussi révoltée qu'elle, je partageais toutes ses réflexions, même les plus bizarres. No est également un personnage très touchant, par la situation qu'elle vit, mais aussi par toutes ses petites façons d'être une petite fille. C'est un personnage assez mystérieux, on ne sait d'elle que ce que Lou sait, mais petit à petit la coquille se brise et on découvre ses failles, ses zones d'ombre. Je trouve également que les parents sont très "justes", très vrais. La dépression de la mère, et la façon dont elle se sort du trou noir dans lequel elle vit est réaliste. On pourrait imaginer croiser ces personnages dans la rue, et c'est la première chose que j'ai particulièrement aimé à la lecture du livre. Même Lucas dont la vie paraît improbable est finalement lui aussi réaliste. 

De plus, le livre, sans l'air de rien, fait une réelle étude sociologique, du moins un état de fait sur la situation des SDF. Sans embellir la réalité ni la noircir, Delphine de Vigan ne fait qu'un constat sur un sujet considéré aujourd'hui très sensible car comme le dit si bien Lou, les choses sont comme elles sont. J'ai eu beaucoup de mal à accepter la fin (alors que je la connaissais déjà), tout simplement parce qu'elle est révoltante. Je me suis sentie comme Lou tout à coup, infiniment petite face à toutes ces injustices. Il y a seulement une passage que j'ai trouvé incohérent, du moins qui ne m'a pas plus dans la fin (attention, petit spoiler): le baiser de Lou et Lucas. Pendant tout le livre j'avais imaginé que cette relation ressemblait à celle d'un frère et d'une soeur, comme deux solitudes qui se rencontrent, mais ce baiser a cassé tout le mythe. Tout simplement parce que dans ma tête un garçon de 17 ans ne s'intéresse pas à une toute petite fille de 13 ans. Hormis ce petit détail, le livre est irréprochable, et je dois d'ailleurs avouer (et c'est chose rare) que j'ai écrasé une petite larme à la fin.

Enfin, j'ai aimé le style à la fois léger et déroutant de l'auteur. Pendant ces presque 300 pages, on est complètement plongé dans la tête de Lou, où se bousculent des tas d'idées différentes. C'est fluide, léger, enthousiaste, parfois émouvant. La plume nous entraîne comme un tourbillon et on ne peut plus s'arrêter. Les chapitres (si on peut appeler ça des chapitres) sont très courts, ce qui fait qu'on ne se rend pas compte que l'on avance dans le livre tellement c'est prenant. On ne veut plus s'arrêter, on veut savoir comment ça va finir, même si on sait que ça va mal finir justement. Delphine de Vigan offre un véritable hymne à la vie, à la fougue de la jeunesse, comme un moment de grâce qu'on a du mal à quitter. 


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 6 dans le challenge ABC 2013


Ma notation



A = Admirable ou Absolument immanquable




mercredi 14 août 2013

Sherlock Holmes : Son dernier coup d'archet, Sir Arthur Conan Doyle (Elarinya)


Auteur : Sir Arthur Conan Doyle

nb de pages : 252 pages

Série : Les aventures de Sherlock Holmes

Catégorie : Policier

Résumé officiel ou personnel

Une aventurière aussi dangereuse que séduisante...Un visiteur masqué, venu confier à Sherlock Holmes un secret susceptible de provoquer une tempête dans les chancelleries européennes...
Tout à son récent mariage, le Dr Watson avait depuis quelque temps négligé son prestigieux ami. Mais, avide de connaître l'issue de cette nouvelle affaire, il va reprendre sans tarder le chemin de Baker Street. Et nous verrons le détective s'acquitter de sa mission en un tournemain, non sans avoir trouvé un adversaire à sa mesure.





Mon avis


Bon je sais, c'est un peu n'importe quoi l'ordre de lecture puisque je passe du chien des Baskerville à la toute dernière enquête de Sherlock Holmes comme ça, mais j'essaye d'avancer un peu le challenge ABC histoire de pas finir l'année avec un score honorable même si c'est pas gagné. Il s'agit donc d'un recueil qui réunit huit des aventures du célèbre détective dont Son dernier coup d'archet, qui est la dernière écrite par Conan Doyle, à la veille de la Première Guerre mondiale. 

Je n'ai pas été séduite par toutes les nouvelles de ce recueil. Certaines sont très courtes (trop?), et l'intrigue reste assez simpliste comparée à ce que nous avait servi Conan Doyle dans Une étude en rouge ou Le chien des Baskerville. Les deux premières m'ont un peu déçue en ce qui concerne le dénouement de l'intrigue, que j'ai trouvé pas assez flamboyant pour un détective de la trempe de Sherlock Holmes. En revanche, j'ai bien aimé les suivantes, où les mobiles sont un peu plus recherchés et elles explorent d'autres horizons (il y en a même une qui se passe entre la Suisse et la France !). En revanche, s'il y a quelque chose que j'aime toujours autant c'est le style de Doyle. Tout en finesse, en retenue, on pourrait parfois croire que les histoires qu'il raconte sont vraies, tellement il y met du coeur.

Le personnage de Sherlock Holmes est également toujours aussi énigmatique. Plein de mystères (comme son environnement de prédilection; Londres), il est une fois de plus magistralement décrit. Ses manies, ses habitudes, tout le rend à la fois très agaçant mais aussi très attachant. A plusieurs reprises il montre ses qualités extraordinaires de déduction, mais aussi à quelques moments ses faiblesses, ce qui le rend plus humain et moins divin (je ne sais plus qui a dit "Sherlock Holmes est un homme qui veut être un dieu, le Doctor Who est un dieu qui veut être un homme). Enfin bref, le personnage, très complexe, est très bien "campé" par son auteur, ce qui explique la naissance du mythe Sherlock Holmes.

Pour dire quelques petits mots sur la dernière enquête, elle dénote un peu, déjà parce qu'elle est écrite à la troisième personne du singulier, et n'est plus du point de vue de Watson, mais plutôt d'un point de vue omniscient. De plus, il ne s'agit pas à proprement parler d'une enquête, ni d'une aventure, puisqu'on en a que le dénouement. Enfin, on sent tout le contexte historique de l'écriture de cette dernière nouvelle (si on peut vraiment appeler ça une nouvelle), vu le sentiment de patriotisme qui en émane (alors que dans l'affaire des plans, la position de Holmes vis-à-vis des services rendus à la nation était beaucoup plus réservée que dans le dernier). C'est d'ailleurs une fin assez ouverte que propose Doyle à ses lecteurs...

En résumé, une chouette lecture, avec ce chouette personnage qu'est Holmes !


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 5 dans le challenge ABC 2013



Ma notation




B = Bon tout simplement



mardi 13 août 2013

La Roue du temps Tome 01 de Robert Jordan (Vepug)


Auteur : Robert jordan

 701 pages

Série : La Roue du Temps

Catégorie : Fantasy

Résumé


Jadis, le Seigneur de l'Ombre a voulu conquérir la terre, mais les Aes Sedai, maîtresses du Pouvoir Unique, l'ont repoussé. Des millénaires se sont écoulés et le Seigneur va enfin sortir de sa geôle et, avec lui, le mal, la guerre, la désolation,...
Seul le Dragon qui guidait les Aes Sedai peut l'anéantir. On dit, qu'un jour, il renaîtra pour délivrer l'univers. Mais quand ? Avant la grande catastrophe finale ?

 


Mon avis


Cela fait quelques années que ce tome 01 traine dans ma PAL. Les 6 suivants également. J'ai enfin décidé de me plonger dedans et se fut pour moi une super découverte. Cette série mérite les éloges qu'on lui fait depuis si longtemps. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde durant ces 700 pages que j'ai avalé très très vite.
Les personnages principaux sont très attachants. Certains doutent, certains fanfaronnent. Les trois héros d'une quinzaine d'année vont quitter leur campagne pour découvrir le monde et participer à la légende. Légende qui revient en force et que les villageois ont du mal à croire car la légende annonce le malheur, la fin du monde... Pour survivre, nos héros n'ont qu'une solution : rejoindre la grande cité, mais leur parcours est semé d'embûches.
Dans ce roman au rythme à la fois lent et rapide, on trouve de la magie, des batailles, des monstres, des magiciennes, des gens à la vie commune, un troubadour... Tous les ingrédients d'un bon cycle de fantasy dans un monde imaginaire.

En conclusion : je lirai certainement la suite.


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 9 dans le challenge ABC 2013


Ma notation
 


A =  Absolument immanquable






Voyage au centre de la terre, Jules Verne [eugenie.kildine]


Auteur : Jules Verne

nb de pages : 401 p.

Catégorie : Classique

Résumé officiel ou personnel 

Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l'irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l'ordre des choses est soudain bouleversé.


Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme : Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du XVIe siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d'Islande, il a pénétré jusqu'au centre de la Terre ! Lidenbrock s'enflamme aussitôt et part avec Axel pour l'Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s'engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan...

Mon avis

Je n'avais jamais lu de Jules Verne de ma vie - à force, je me disais qu'il était temps.
Et j'ai été extrêmement déçue. Le début est engageant: la première description, celle du professeur Lidenbrock, est très agréable, particulière, différente de ce que j'ai pu lire avant. D'ailleurs, toutes les descriptions de personnages dans cet ouvrage sont selon moi réussies. Cependant, la narration est bardée de beaucoup trop de jargon, et très vite on s'aperçoit que tout est explicité ou vécu à travers des pages et des pages d'explications de phénomènes physiques. Alors certes, je suis loin d'être une grande scientifique et ceci explique peut être cela, pourtant j'ai pris plaisir aux premières explications et hypothèses - c'est simplement qu'il y en a trop, tant et si bien qu'on fini par avoir l'impression que rien ne se passe.
Je me souviens être arrivée à la moitié du livre et m'être aperçue que rien ne s'était encore passé. Jules Verne est après tout réputé pour être un grand écrivain de romans d'aventures, il était normal que je m'attende à rêver, voyager un peu. J'ai fini, en continuant à avancer, par comprendre que si j'avais l'impression que rien ne se passait, c'était parce que rien n'était véritablement développé, et parce que quand l'action prenait lieu, elle était encore une fois décrite à travers des considérations physiques multiples. De même, la fin me semble un peu hâtive, facile.
Le fait que ce soit narré à la première personne par le pupille du professeur Lidenbrock donne aussi une certaine richesse à l'oeuvre. Après en avoir discuté pas mal autour de moi (hé oui, j'étais quand même vraiment déçue de ne pas accrocher au fameux Jules Verne) on est plusieurs à se demander si le manque d'engouement pour l'oeuvre et la sensation de vive à la fin de la lecture ne vient pas du fait qu'elle aie finalement un peu mal vieilli. Enfin, je compte quand même essayer d'en lire d'autre, je n'ai pas envie de rester sur cet échec, donc je vous tiens au courant de tout cela!


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 4 dans le challenge ABC 2013



Ma notation


C = Correct ou Clapotant




dimanche 11 août 2013

Le Pacte des Marchombres, tome 2 : Ellana : L'envol de Pierre BOTTERO

Auteur : Pierre BOTTERO

nb de pages : 443

Série : Le pacte des Marchombres

Catégorie : Fantasy et Jeunesse

Résumé officiel

" Ses longs cheveux noirs tombant en rideau devant son visage, son attitude, position de combat ou figure de danse, l'énergie qui se dégageait d'elle... La fille n'était plus une fille. C'était un oiseau. Prêt à l'envol. " 

Mon avis

Je ne sais pas du tout pourquoi j'ai mis autant de temps à sortir ce second tome vu que j'avais adoré le premier volet ! Une nouvelle fois c'est un gros coup de coeur ! Je l'ai littéralement dévoré ! Ce livre est plein de suspense, de rebondissement, bref j'adore !


Sans compté qu'Ellana est vraiment sympathique... J'ai également beaucoup aimé Hurj, il est vraiment agréable... Il n'y a que Nillem que je n'ai pas aimé, mais c'est ses actions qui veut ça, donc...

Le seul petit défaut, c'est la fin. Elle n'appelle pas vraiment à lire le troisième tome, mais plus les saga d'Ewillan... Mais comme je les ai déjà lu, je pourrais lire le troisième tome rapidement (enfin, c'est déjà ce que j'avais dit après ma lecture du premier tome, et j'ai mis deux ans avant de commencer celui-là, donc...

En tout cas, une chose est sûre, c'est que j'adore le style de l'auteur ! Il est toujours plein de suspense, on ne voit pas les rebondissements arrivés... Sans oublié qu'il arrive à nous faire passer de la joie, à l'angoisse ou à la tristesse !

Lien vers l'article sur mon blog -  N° 5 dans le challenge ABC 2013


Ma notation


A = Absolument rien à redire



vendredi 9 août 2013

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants Mathias Enard (Elarinya)



Auteur : Mathias Enard

nb de pages : 154 pages

Série : /

Catégorie : Historique

Résumé officiel ou personnel

13 mai 1506, un certain Michelangelo Buonarotti débarque à Constantinople. A Rome, il a laissé en plan le tombeau qu'il dessine pour Jules II, le pape guerrier et mauvais payeur. Il répond à l'invitation du Sultan qui veut lui confier la conception d'un pont sur la Corne d'Or, projet retiré à Leonardo da Vinci. Urgence de la commande, tourbillon des rencontres, séductions et dangers de l'étrangeté byzantine, Michel Ange, l'homme de la Renaissance, esquisse avec l'Orient un sublime rendez-vous manqué.



Mon avis

Depuis 2010 dans ma PAL ! C'est bien, je suis à peu près à l'heure... Pour combler ce retard insurmontable, j'ai donc décidé de l'insérer dans mon challenge ABC, en espérant que ça me permette de le lire rapidement. J'ai finalement attendu le mois d'août 2013 pour le lire (sachant que j'ai tonne d'autres trucs à lire mais c'est une autre histoire). J'étais très intriguée par ce livre, notamment grâce au titre qui est très poétique et résume finalement toute l'ambiance du livre.

J'ai lu ce petit livre de Mathias Enard en une nuit seulement (et une 1h le lendemain matin). Les chapitres (si on peut appeler ça des chapitres) sont en effet très courts; entre une et deux pages, ce qui fait que très vite je me suis laissée absorbée par l'histoire. C'est donc la visite de Michel-Ange à Constantinople au XVIe siècle. Le thème au départ paraît un peu ennuyeux et très historique. Finalement, ce n'est pas du tout le cas, puisque je me suis très rapidement identifiée au personnage principal, qui fuit Rome, où le Pape le méprise, pour une ville orientale mystérieuse, qui cache bien des secrets. La narration est un peu décousue, et c'est un peu dommage, parce qu'il y a un temps d'adaptation nécessaire avant de comprendre que telle page fait référence au futur, et telle page au passé.

Le personnage que j'ai trouvé le plus attachant est incontestablement Mesihi, le poète qui désire plus que tout au monde être l'ami de Michel-Ange. Sa fragilité et son amour sont touchants. D'autant qu'il se sacrifie pour le sculpteur (mais je ne vous en dit pas plus). Il ne faut d'ailleurs pas prendre le livre comme historique, puisque comme le précise l'auteur, on ne sait à peu près rien de ces quelques semaines de Michel-Ange à Constantinople. Le style est très poétique, fluide, bouleversant par moments. Il nous amène dans les réflexions les plus intimes de l'un des sculpteurs les plus ingénieux de son siècle, et on perçoit une grande détresse dans cet être solitaire.

En définitive, ce n'est pas un coup de coeur, mais ça n'en reste pas moins une très bonne lecture, très adaptée aux nuits d'été !


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 4 dans le challenge ABC 2013


Ma notation



B = Bon tout simplement




Peau de pêche, tome 1 de Jodi Lynn ANDERSON

Auteur : Jodi Lynn ANDERSON

nb de pages : 365

Série : Peau de Pêches

Catégorie : Chick-Lit et jeunesse

Résumé officiel
 
Trois jeunes filles que tout sépare se trouvent à travailler ensemble dans un verger de Géorgie pendant les vacances scolaires. Birdie, fille du propriétaire, réservée et travailleuse, Murphy, qui vient comme aux travaux forcés pour racheter une bêtise, et Leeda, cousine de Birdie, issue d'un milieu social très aisé. Comment le charme des pêches du verger va-t-il opérer sur ces jeunes adolescentes ?

Mon avis

Je dois dire que comme c'était un cadeau que l'on m'avait fait, je n'étais pas très emballée par le résumé... Ce qui explique en partie le temps qu'il m'a fallu pour me décider à le lire ! Et ma crainte s'est révélée en parti juste : j'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire. Elle est vraiment longue a démarré... 



Mais heureusement au bout d'un moment ça s'arrange ! En grande partie à cause des personnages qui sont plus agréables ! Mais je dois dire que j'ai eu énormément de mal avec Leeda... Elle m'a paru trop superficielle et ce qui m'a le plus gêné, c'est qu'elle assure que ce n'est absolument pas le cas ! Cela dit, les garçons Rex et Enrico m'ont beaucoup plus ! 


J'ai découvert qu'il y a une suite. Je pense que je la lirai si jamais j'en ai l'occasion...


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 4 dans le challenge ABC 2013



Ma notation


C = Convenable, mais un peu long au début !





jeudi 8 août 2013

L'écume des jours, Michel Gondry (Elarinya)


Auteur :  Michel Gondry

nb de pages : compte pour 50 pages

Série : /

Catégorie : Film

Résumé officiel ou personnel

L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.



Mon avis

Je continue d'essayer de rattraper le (long) retard accumulé pour le challenge ABC en rédigeant des chroniques que j'aurais dû écrire il y a quelques mois. Pour aujourd'hui ce sera donc L'écume des jours, non pas de Boris Vian mais de Michel Gondry (étant en en Bi-Technologies, je me suis payé le luxe de mettre dans ma liste des films que je projetais de voir dans le courant de l'année). J'ai vu le film deux fois, avec des personnes différentes à chaque fois, parce que je voulais leur montrer à quel point il est génial. 

Je dois commencer par vous avouer que je suis raide dingue de L'écume des jours et des livres de Boris Vian en général. Cette finesse, ce style, ces personnage si attachants, ça me fait fondre. Quand j'ai appris que ce génie du cinéma qu'est Michel Gondry projetait d'adapter au cinéma l'un de mes films préférés, j'ai d'abord commencé par être très réticente (quand on pense au carnage qu'est la première adaptation avec Jacques Perrin), tout simplement parce que l'univers crée dans ce livre dépasse les frontières de l'imagination, et donc par conséquent ne peut être montré par de simples images. Et puis après j'ai appris que Romain Duris et Audrey Tautou allaient jouer le couple phare du film, et donc j'ai attendu avec impatience la sortie nationale (parce que je suis aussi raide dingue du duo). Je vais donc commencer par dire que le choix des acteurs est absolument parfaits. Que ce soit pour Alise, Nicolas, Jean-Sol Partre, il n'y a absolument rien à redire sur le casting ou la direction des acteurs. 

En ce qui concerne le style maintenant, j'adore le parti pris par Gondry, à savoir de réaliser lui-même les effets spéciaux. Je trouve que ça donne une nouvelle dimension à la réalité, et dès le début, le soucis du réalisme s'efface et je me suis complètement prise au jeu. Je ne me disais plus du tout (intérieurement) c'est impossible, ça ne peut pas être la réalité. Tout ça n'avait plus d'importance, parce que j'ai commencé à y croire vraiment. Le choix des couleurs qui basculent petit à petit vers le noir et blanc est admirable, tellement subtil, tellement discret. La photographie est magnifique, ça vous brûle presque les yeux. Petit regret cependant, la petite souris, que j'ai trouvé moins magique que le reste du film. Moins comme je l'imaginais. Un peu trop... je ne sais pas quoi, mais un peu trop quand même. 

En définitive, c'est un coup de coeur pour Michel Gondry, dont je dois découvrir un peu plus le cinéma (surtout Eternal Sunshine of the Spotless Mind dont on me parle encore et encore !). 


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 3dans le challenge ABC 2013



Ma notation



A = Admirable ou Absolument immanquable




samedi 3 août 2013

Julien Parme, Florian Zeller (Elarinya)


Auteur : Florian Zeller

nb de pages : 254 pages

Série : /

Catégorie : Littérature contemporaine

Résumé officiel ou personnel

« Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière. C'est pas pour me vanter, mais des trucs comme ça, je vous jure, des trucs aussi incroyables que celui que je vais vous raconter, ça n'arrive pas tous les jours. Même, ça n'arrive jamais. C'est pour ça que j'en parle. Parce que moi, je ne suis pas du genre à baratiner les autres avec ma propre vie. Question de style. »

Avec humour et panache, Julien Parme, du haut de ses quatorze ans, nous entraîne dans une fugue picaresque et jubilatoire où résonnent les vertiges et les doutes des premiers instants de liberté.

Mon avis

Florian Zeller, c'est le blondinet qu'on voit partout à la télé, qu'on nous présente comme le nouveau Romain Gary, le mari du juge est une femme. Il paraît que ses pièces sont des chef-d'oeuvres, que ces romans sont des perles. En bref, c'est la surmédiatisation pour ce jeune auteur. Du coup, j'ai eu envie d'aller voir un peu plus en détail ce que ça donne, et si c'est vraiment si extraordinaire que ça. Julien Parme est l'un de ses premiers romans, qui a, paraît-il rencontré pas mal de succès auprès du public. C'est l'histoire d'un adolescent en rupture familiale qui fugue un jour de chez lui pour vivre une grande aventure. D'ici, l'intrigue n'a pas l'air bien originale, c'est même du revu et du re-revu.

Julien Parme veut être écrivain, confond Balzac et Flaubert et fait des fautes de français. Ce qui fait que le style est au bout d'un moment assez lourd et fatiguant. Julien Parme est prétentieux et se prend pour le roi des rois. Impossible donc pour moi de m'attacher au personnage que j'ai trouvé du début à la fin, antipathique et méprisant. Enfin le personnage a quatorze, mais veut faire croire qu'il en a vingt. Il est jeune, impétueux, et se comporte comme un gamin. On promet dans le résumé de l'humour et du panache. Si quelques réflexions m'ont fait sourire, la plupart sont tombées complètement à côté de la plaque, et le tout m'a paru bien pauvre.

En effet, si on se concentre que sur le style, on a l'impression d'un auteur parisien bien élevé qui se met dans la peau d'un jeune des cités, mais pas trop, et s'amuse à le ridiculiser en le rendant indiscutablement idiot. Je dois reconnaître que quelques lignes sont poétiques, comme des fenêtres ouvertes sur quelque chose qui pourrait être bien. Mais ces passages sont bien souvent effacés par tous les autres qui sont ridicules et font passer les jeunes hommes de quatorze ans pour stupides. En bref, ce serait plutôt un échec de lecture vu que j'ai fini livre avec beaucoup de difficultés parce que je ne suis pas du tout rentrée dedans. Et je ne suis pas prête de relire du Florian Zeller (et puis rien que la couverture, ça fait un peu l'auteur qui se prend pour le nouveau Goncourt et qui met sa photo partout parce qu'en plus d'être un intellectuel, c'est aussi un mannequin beau-gosse...).


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 2 dans le challenge ABC 2013


Ma notation

D = Difficile à terminer

   



Ca, tome 1 de Stephen King (Walpurgis)

Auteur : Stephen King

nb de pages : 499 pages

Série : Oui (Ça)

Catégorie : Fantastique

Résumé personnel
A Derry, des enfants disparaissent et quelques adultes se font massacrer. Par périodes, un Mal revient souvent sous la forme d'un clown. Des adultes ayant rencontré la créature enfants, ont décidé de la combattre. 

Mon avis


Si le tout début du roman commence sur les chapeaux de roue avec la première apparition de Ça et un meurtre assez horrible, j'ai vite déchanté face à des descriptions interminables sur la vie d'enfants de Derry devenus adultes. Ses enfants ont rencontré la créature protéiforme mais eux ont survécu. Si l'histoire d'amitié reste belle, les passages avec Ça intéressants, je me suis trop ennuyée pour apprécier pleinement ce premier tome. 


Lien sur Tenseki -  N° 26 dans le challenge ABC 2013



Ma notation






Trop, trop d'ennui dans ce premier tome. Les rares passages intéressants ne font pas le poids face à la longueur de certains passages.
 

Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro (Stellabloggeuse)





Auteur : Kazuo Ishiguro

440 p.

Tome unique

Catégorie :
Contemporaine

 






Résumé
 
Agée d’une trentaine d’année, Kathy arrive à la fin de sa carrière d’accompagnante. Elle prend le temps de rassembler ses souvenirs, en remontant jusqu’à la période du lycée, une période qu’elle évoque avec émotion. Avec ses amis Tommy et Ruth, ils ont eu l’impression de vivre dans un endroit privilégié, protégé du monde. Pourtant, en examinant ses souvenirs avec son recul d’adulte, elle les voit différemment…

Mon avis

C'est un roman très surprenant, car le résumé ne laisse pas du tout présager l'enjeu véritable du roman. Ce qui est au départ une collection de souvenirs de jeunesse devient finalement tout autre chose, brouillant les frontières entre le roman contemporain et l'imaginaire. Il y a de plus dans ce roman une atmosphère bien particulière, avec un malaise qui grandit au fur et à mesure que l'on tourne les pages. C'est un roman qui n'est pas dans l'action, qui est plutôt réflexif. Mon seul gros bémol, c'est un manque d'émotion et de révolte des personnages face à leur destin.

J'ai aimé : l'atmosphère particulière - la "surprise" ressentie - l'écriture et la subtilité de l'auteur

J'ai regretté : le manque d'émotion et de révolte

Pour un article plus détaillé sur mon blog c'est par ici -  N° 25 dans le challenge ABC 2013 (lettre I)

Ma notation









Correct

vendredi 2 août 2013

Une bouteille à la mer de Thierry Binisti (Elarinya)


Auteur :  Thierry Binisti

nb de pages : compte pour 50 pages

Série :

Catégorie : Film

Résumé officiel ou personnel

Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l'âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l'explosion d'un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d'admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu'elle confie à son frère pour qu'il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d'un mystérieux "Gazaman"...

Mon avis

Première lecture pour ce challenge qui est en fait... un visionnage. J'aurais faire ma chronique il y a bien longtemps étant donné que j'ai vu le film au mois de janvier en présence du réalisateur, mais faute de temps, je la fais maintenant. Il faut d'abord que je commence par vous dire qu'Une bouteille à la mer est l'adaptation d'un livre merveilleux de Valérie Zenatti qui s'appelle Une bouteille dans la mer de Gaza et que je vous conseille de lire, si ce n'est pas déjà fait. J'avais un peu de réticences à aller voir l'adaptation, ayant tellement aimé le livre. Et puis au cinéma, c'est toujours différent, il était certain que je ne retrouverai pas les mêmes émotions qui m'avaient traversée à la lecture, toutefois, je peux vous affirmer que l'aventure en vaut la peine.


C'est donc l'histoire de Tal, qui dans le film est une jeune française installée en Israël avec sa famille, qui du jour au lendemain se lie d'amitié avec un palestinien. En ces temps de conflits, l'idée originale est frappante puisqu'on ne parle pas si facilement du conflit israelo-palestinien. Le film ne ment pas sur la situation, la première scène est celle d'un attentat-suicide dans un café israélien. Thierry Binisti offre une véritable adaptation du roman puisqu'il introduit une nouvelle langue: le français. En effet, dans le livre, les deux personnages principaux Tal et Naïm échangent en anglais. Ici, Naïm va faire la démarche d'apprendre le français pour discuter avec Tal. De plus, il y a un véritable travail sur les langues puisqu'il explique qu'Agathe Bonitzer, actrice française qui interprète Tal a dû apprendre l'israélien pour le film. C'est cependant cette dernière qui est pour moi le seul point négatif du film. En effet, je la trouve assez mièvre à l'écran, comparée à l'image que je m'étais faite de Tal en lisant le livre de Valérie Zenatti. J'ai cependant eu un coup de coeur pour Mahmud Shalaby qui interprète Naïm, qui est exactement comme je l'imaginais. Et puis la fin (que je ne vous raconterai pas) est une apothéose, différente de celle du livre, elle vient tout en finesse terminer l'histoire de cette merveilleuse rencontre. Enfin, terminer, peut-être pas...


Lien vers l'article sur mon blog -  N° 1 dans le challenge ABC 2013


Ma notation


A = Admirable

Un vrai coup de coeur, à ne pas manquer !