Résumé officiel ou personnel
Il y a le crime de sang, la justice s'en charge. Mais aucun code pénal ne câtie le crime oral, celui qui tue par un mot. Le colonel Chabert meurt deux fois : sur le champ de bataille d'Eylau, enseveli vivant sous les cadavres amoncelés et, dix ans plus tard, à son retour, bafoué par les notaires de sa femme qui, remariée et héritière de ses biens refuse de le reconnaître. Dans "Le Contrat de Mariage", le compte Paul de Manerville est, lui aussi, dépouillé de la fortune de ses ancêtres.
Il y a le crime de sang, la justice s'en charge. Mais aucun code pénal ne câtie le crime oral, celui qui tue par un mot. Le colonel Chabert meurt deux fois : sur le champ de bataille d'Eylau, enseveli vivant sous les cadavres amoncelés et, dix ans plus tard, à son retour, bafoué par les notaires de sa femme qui, remariée et héritière de ses biens refuse de le reconnaître. Dans "Le Contrat de Mariage", le compte Paul de Manerville est, lui aussi, dépouillé de la fortune de ses ancêtres.
Bien que Le colonel Chabert soit un des romans phares de la Comédie Humaine, je n'ai pas été particulièrement emportée par l'histoire. On retrouve toutefois bien le style de Balzac, où l'on s'aperçoit qu'un homme déjà à terre, peu encore descendre dans la société, allant de charyde en scylla...
En revanche, Le contrat de Mariage m'a davantage plu. Il raconte les manigances entre les familles respectables lors du mariage de leurs enfants. Quels contrats établir afin de "gagner" sur la fortune de l'autre... Une belle satyre de la société noble et bourgeoise de l'époque, et une entrée par la petite porte de quelques personnages clés de la Comédie humaine, que l'on retrouvera dans d'autres romans...
N° 1 dans le challenge ABC 2013
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