Auteur : Lieutenant X
185 pages, Editions Hachette (Bibliothèque verte, 1981)
Série : Langelot, agent secret
Catégorie : Jeunesse, Espionnage
Résumé
La mission que Langelot avait reçue du SNIF était claire et impérative.
Il devait se faire engager à bord de l'Oleo III et y mener une enquête discrète sur les causes possibles des accidents survenus aux deux autres navires de la même compagnie.
L'agent secret embarque sur le tanker qui navigue sous pavillon de complaisance, mais l'équipage manque totalement de bienveillance…
Mon avisIl devait se faire engager à bord de l'Oleo III et y mener une enquête discrète sur les causes possibles des accidents survenus aux deux autres navires de la même compagnie.
L'agent secret embarque sur le tanker qui navigue sous pavillon de complaisance, mais l'équipage manque totalement de bienveillance…
Petit retour en enfance avec ce tome de la Bibliothèque verte. Autant j'ai dévoré un certain nombre de séries dans cette collection - Le Club des Cinq, Alice, L'étalon noir et tout Philippe Ebly, autant Langelot n'a jamais fait partie de mes lectures.
Voilà un ouvrage qui fleure bon les années 70 ! Pas d'hésitation, à 18-19 ans on pouvait être agent secret expert du judo, des armes à feu, des transmissions chiffrées et tout le bataclan ; ou bien armatrice d'une flottille de pétroliers en train de couler. Heureusement que les jeunes sont là pour résoudre les problèmes que les adultes ne manquent pas de provoquer...
Le naufrage de l'Amoco Cadiz (1978) était encore relativement frais dans les mémoires, l'intrigue regroupe tous les éléments du thème : le pétrolier en mauvais état, battant pavillon de complaisance pour éviter les frais, le personnel exploité, le chantage des grosses sociétés sur le « petit poucet », la catastrophe écologique imminente.
Quant au style, lui aussi est passablement « daté » : on n'avait pas peur d'employer le passé simple (j'ai même vu traîner un imparfait du subjonctif) ou du vocabulaire un tantinet rare - je me doute qu'à 12 ans, je ne savais pas ce que c'était qu'un « medianoche », mais dans le contexte d'un pillage en règle du frigo à 1h du matin, ça s'explique tout seul, pas besoin de mobiliser les neurones d'Albert Einstein.
Un petit moment de nostalgie qui m'a fait passer agréablement quelques instants de liberté avant de replonger dans le quotidien.
Voilà un ouvrage qui fleure bon les années 70 ! Pas d'hésitation, à 18-19 ans on pouvait être agent secret expert du judo, des armes à feu, des transmissions chiffrées et tout le bataclan ; ou bien armatrice d'une flottille de pétroliers en train de couler. Heureusement que les jeunes sont là pour résoudre les problèmes que les adultes ne manquent pas de provoquer...
Le naufrage de l'Amoco Cadiz (1978) était encore relativement frais dans les mémoires, l'intrigue regroupe tous les éléments du thème : le pétrolier en mauvais état, battant pavillon de complaisance pour éviter les frais, le personnel exploité, le chantage des grosses sociétés sur le « petit poucet », la catastrophe écologique imminente.
Quant au style, lui aussi est passablement « daté » : on n'avait pas peur d'employer le passé simple (j'ai même vu traîner un imparfait du subjonctif) ou du vocabulaire un tantinet rare - je me doute qu'à 12 ans, je ne savais pas ce que c'était qu'un « medianoche », mais dans le contexte d'un pillage en règle du frigo à 1h du matin, ça s'explique tout seul, pas besoin de mobiliser les neurones d'Albert Einstein.
Un petit moment de nostalgie qui m'a fait passer agréablement quelques instants de liberté avant de replonger dans le quotidien.
N° 22/26 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
B = Bon moment d'enfance
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