Auteur : Colette Vlérick
280 pages, Éditions Presses de la Cité (2010)
Série : Les terres chaudes, tome 1
Catégorie : Historique, Roman « de terroir »
4e de couverture
Les Le Gall, dont les ancêtres ont prospéré grâce à la culture du lin, continuent d'accroître leurs biens en exploitant des fraiseraies. Lorsqu'en 1903 un départ d'émigrants est organisé pour le Canada, Blanche, la fille aînée, décide de tout quitter. Elle veut reconstruire sa vie, loin des siens et du secret qui la lie à sa soeur : la vérité sur la mort de leur frère. Pour la jeune femme, infirme, l'exil sera rude dans les vastes plaines canadiennes. Eugénie, la cadette, épouse un voisin du village. Au nom des Le Gall, elle perpétue et développe la culture des fraises. Année après année, la vie réservera aux deux soeurs joies et coups durs. Longtemps elles se demanderont ce qui les réunira. La réussite ? Le chagrin ? Ou ce secret qui pèse sur elles depuis toujours ?
Mon avis
Mon avis est totalement subjectif, pour des raisons personnelles. Connaître l’auteure et une partie du processus qui a abouti à ce livre, c’est une impression très particulière – et parfois un peu inquiétante : et si je n’aimais pas ce livre écrit par une amie ?
Dès les premières pages, mes inquiétudes se sont évanouies.
Les personnages sont attachants, l’équilibre parfait entre péripéties familiales et éclairage historique sur ce début de XXe siècle : la société traditionnelle bretonnante, la culture des fraises en Bretagne – la naissance d’institutions qui ont façonné notre société –, la colonisation des immensités canadiennes, les progrès technologiques et les conséquences de la guerre…
J’ai plongé avec délices dans les aventures canadiennes de Blanche tout en suivant le quotidien 100 % breton d’Eugénie, deux sœurs pas si dissemblables que leur vie pourrait le faire supposer : la terre, la famille, c’est leur point de repère immuable, leur ancrage au milieu d’un monde qui semble s’agrandir vertigineusement, mais auquel elles savent s’adapter pour en tirer le meilleur parti.
Le second tome, Rue Frézier, bouclera cette épopée autour d’une époque, d’une région, tout en ouvrant des horizons. Je rêve de lire, un jour, les aventures de Corentin qui incarne finalement l’essence de cette famille : de solides racines bretonnes qui ont trouvé un terreau fertile au Canada pour partir à la conquête du monde entier.
Dès les premières pages, mes inquiétudes se sont évanouies.
Les personnages sont attachants, l’équilibre parfait entre péripéties familiales et éclairage historique sur ce début de XXe siècle : la société traditionnelle bretonnante, la culture des fraises en Bretagne – la naissance d’institutions qui ont façonné notre société –, la colonisation des immensités canadiennes, les progrès technologiques et les conséquences de la guerre…
J’ai plongé avec délices dans les aventures canadiennes de Blanche tout en suivant le quotidien 100 % breton d’Eugénie, deux sœurs pas si dissemblables que leur vie pourrait le faire supposer : la terre, la famille, c’est leur point de repère immuable, leur ancrage au milieu d’un monde qui semble s’agrandir vertigineusement, mais auquel elles savent s’adapter pour en tirer le meilleur parti.
Le second tome, Rue Frézier, bouclera cette épopée autour d’une époque, d’une région, tout en ouvrant des horizons. Je rêve de lire, un jour, les aventures de Corentin qui incarne finalement l’essence de cette famille : de solides racines bretonnes qui ont trouvé un terreau fertile au Canada pour partir à la conquête du monde entier.
N° 16/26 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
A = Aventure d'Ouest en Ouest
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