mardi 23 octobre 2012

La Rivière noire, d'Arnaldur Indridason

 Auteur : Arnaldur Indriðason

Traduit de l'islandais par Éric Boury

360 pages, Editions Points (Policier), 2012

Série : Enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson

Catégorie : Policier







Résumé

Dans un appartement à proximité du centre-ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang. Pas le moindre signe d’effraction ou de lutte, aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le légiste qualifie de douce, presque féminine. Dans la poche de sa veste, des cachets de Rohypnol, la drogue du viol… Il semblerait que Runolfur ait agressé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée.
Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d’épices, qui va mettre Elinborg, l’adjointe d’Erlendur et cuisinière émérite, sur la piste d’une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu’elle soit persuadée d’avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. Des indices orientent les inspecteurs vers d’autres sévices soigneusement tenus secrets.
En l’absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l’équipe va s’employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun.


Mon avis

Je suis fan de l’Islande depuis longtemps, et encore plus depuis que j’ai eu la chance d’y aller en vacances. Alors une fois de retour, quand j’ai découvert les romans d’Arnaldur Indriðason, je n’ai pas mis longtemps à craquer.
Ce roman de la série des enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson est un peu atypique : pour une fois, pas d’Erlendur à l’horizon. L’auteur fait la place à l’un de ses fidèles adjoints, Elinborg. On savait déjà, au fil du portrait brossé par petites touches d’un épisode à l’autre, qu’elle avait une vie de famille et une passion pour la cuisine, surtout exotique. Cette fois, le portrait gagne en épaisseur à l’occasion d’une enquête pour meurtre qui, étonnamment, fait appel aux capacités culinaires d’Elinborg.
J’ai beaucoup aimé cet épisode qui étoffe l’univers « erlendurien » en suivant des personnages toujours très humains, avec leurs qualités et leurs défauts. Comme d’habitude, l’intrigue s’accompagne d’une plongée dans la société islandaise, son histoire, ses tragédies, ses paysages qui ne manquent jamais de me faire voyager, même lorsque la météo fait des siennes.
Le commissaire m’a manqué, tout de même…

N° 15/26 dans le challenge ABC 2012


Ma notation


A = A quand le prochain voyage ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de laisser des commentaires constructifs, afin de créer une discussion, un échange sur les livres présentés. Bonne journée, nanet