samedi 23 juin 2012

La lenteur - Milan Kundera (Charmant-petit-monstre)



Auteur : Milan Kundera

nb de pages : 182

Série : Aucune

Catégorie : Contemporain













Résumé officiel



Vera et Milan Kundera assistent à un colloque d'entomologiste se situant dans un château. Les petits drames du colloque donneront à Milan Kundera l'inspiration à diverses réflexions sur le monde moderne, qu'il mettra en liaison avec le récit d'un écrivain libertin du xviiie siècle, Vivant Denon, qui faisait dérouler l'action de son récit dans ce même château. Les divers récits s'entremêleront pour faire surgir la réflexion.


Mon avis


Milan Kundera est un auteur que j'apprécie particulièrement. J'aime son humour incisif, son ironie omniprésente ainsi que sa façon de se servir des personnages comme pions pour illustrer une idée ou le concept du roman. Car, dans chaque roman de Kundera, il y a un concept : dans L'immortalité, si je me souviens bien, c'est la volonté de laisser une trace de notre passage sur la Terre, comment à travers des oeuvres, des anecdotes historiques des personnages célèbres restent gravés dans l'Histoire. Ici dans La lenteur, le concept est l'opposition entre la lenteur et la vitesse.



La vitesse est la forme d'extase dont la révolution technique a fait cadeau à l'homme. (...) Pourquoi le plaisir de la lenteur a-t-il disparu ? Ah, où sont-ils, les flâneurs d'antan ? p10-12
Autour de ce concept donné, Kundera fait graviter un certain nombre de personnages correspondant à une étiquette (le savant tchèque, le "danseur", l'intellectuel célèbre (type BHL) le politicien, des amants, une ancienne conquête gênante...), et les fait évoluer à travers des situations cocasses avec un plaisir manifeste. Véritable satire sociale, La lenteur dissèque les comportements humains, tournés en ridicule par Kundera, certains milieux sociaux et les événements ennuyeux que peuvent représentés les congrès et autres séminaires où les ego des personnalités présentes se frictionnent les unes avec les autres.
Avec des chapitres courts,  une écriture fluide et un humour toujours au coin d'une page,  La lenteur est un roman de 182 pages qui se lit facilement et avec plaisir.




Lien vers l'article sur Il était une fois des livres... -  N° 7 dans le challenge ABC 2012




Ma notation




B = Bon tout simplement






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