Auteur : Stefan Zweig
nb de pages : 159
Catégorie : Nouvelle, Classique
Résumé officiel ou personnel
Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
nb de pages : 159
Catégorie : Nouvelle, Classique
Résumé officiel ou personnel
Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
Mon avis
J’avais envie de découvrir cet auteur depuis un certain temps déjà… J’en avais lu beaucoup de bien sur la blogosphère et je comprends pourquoi.
Le format de la nouvelle est vraiment parfait pour le contexte. Finalement le départ impromptu de Madame Henriette n’est qu’un “prétexte” a une longue et belle confession.
J’en suis ressortie toute retournée, c’est ce genre de classique qui me font comprendre combien les mentalités ont évolué en 100ans. Beaucoup de personnes reproches la déliquescence de l’époque contemporaine mais il est indéniable que nous avons acquis beaucoup de libertés dans les mœurs, et surtout nous les femmes.
Et en même temps ce manque de liberté fait qu’il rend les instants de laisser aller d’autant plus “beaux” et “magiques”. Zweig dépeint extrêmement bien le conflit entre l’envie et la morale. Toutes les tergiversations, hésitations, angoisses, la passion qui balaie tout sur son passage, …
Je manque de mots pour décrire le talent de Zweig. Et malgré nos mœurs plus légères qu’à l’époque, j’avais énormément de mal à ressentir autant de compassion pour madame Henriette que le narrateur. Mrs C en revanche m’a touchée en plein cœur. Elle m’a parue extrêmement forte et fragile à la fois. De plus, le fait qu’elle ne soit nommée que par son initiale donne un peu de piquant, comme s’il s’agissait d’une histoire réelle.
Il se passe tellement de choses que lorsque le récit s’est terminée, je me suis sentie un peu à bout de souffle et hébétée… Et pourtant finalement, il ne s’agit que d’un récit imbriqué dans un autre.
Lien vers l'article sur mon blog - N° 9 dans le challenge ABC 2013
Ma notation
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