La ferme des animaux, de George Orwell

Auteur : George Orwell

150 pages, Editions Folio
(1e parution du titre en français : 1947)

Catégorie : Science-Fiction, Classique, un peu inclassable, quoi !




4e de couverture

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : « Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d’alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. » Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : « Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres. »

Mon avis

Je ne connaissais aucune autre œuvre de George Orwell que 1984. La ferme des animaux est tout aussi magistrale et presque plus puissante encore, parce que les protagonistes en sont les animaux d'une ferme : chevaux, cochons, poules, tous les caractères évoquent l'air de rien les travers de l'humanité et l'enchaînement fatal que peuvent prendre les événements lorsqu'un individu s'y entend à manipuler ses semblables, dont la passivité peut aussi être la cause de véritables horreurs. Le genre de réflexion que j'aurais certainement apprécié de lire quand le programme d'histoire du lycée abordait la période soviétique, qui a clairement servi de modèle à Orwell. Je me demande ce qu'il aurait écrit s'il avait été témoin de la Perestroïka et de la chute du mur de Berlin !

Mon avis sur le blog de Livr@ddict -  N° 6/26 dans le challenge ABC 2012

Ma notation

A pour Abominablement réaliste, mais une réflexion très actuelle