Auteur : Stefan Zweig
nb de pages : 158
Série : non
Catégorie : Drame, Classique
Résumé officiel ou personnel
Mon avis
Lien vers l'article sur mon blog - N° 14 dans le challenge ABC 2013
Ma notation
C = Correct ou Clapotant
nb de pages : 158
Série : non
Catégorie : Drame, Classique
Résumé officiel ou personnel
Dans une pension sur la Côte d'Azur, un femme mariée, Madame Henriette
vient de s'enfuir avec un jeune homme qu'elle connaissait à peine. Le
scandale fait grand bruit. Pour une vieille dame anglaise, cette
aventure lui rappelle une autre, similaire, qu'elle vécut il y a plus de
25 ans...
Mon avis
Au début, je me suis laissée
embarquer dans cette histoire de femme qui part avec un inconnu et qui
crée le scandale. Mais cette partie de l'histoire, loin d'être le coeur
du livre, n'est en fait que le prétexte à une autre histoire, celle de
la vieille anglaise qui au tournant de la quarantaine et alors qu'elle
n'attendait plus grand chose de la vie, connut une passion fulgurante
pour un jeune homme qui, lui, avait une autre passion, le jeu.
C'est
donc cette histoire dans l'histoire que la protagoniste narre au
narrateur et je dois dire que si toute cette histoire se veut
passionnée, violente dans les sentiments des uns et des autres, triste
et désespérée, elle m'a plutôt laissée indifférente. Je l'ai même
trouvée vaine une fois refermé le livre, du style "ah bon, tout ça pour
ça ?". Après La confusion des sentiments, il faut bien reconnaître que
l'exaltation des sentiments chez les personnages de Zweig ne m'émeut
absolument pas.
Je
n'ai pas passé un moment désagréable non plus, hein, c'est rapide à
lire, j'ai eu envie de savoir comment tout cela allait tourner (d'où
cette impression de vanité sur la fin) et je me suis délectée du style
de l'auteur.
Car
pour moi, c'est vraiment la façon dont il écrit qui "sauve" le livre.
Sans son écriture, je pense que j'aurais mis nettement moins d'étoiles à
ma note. C'est vraiment une très belle écriture qui fait plaisir à lire
quand on lit d'autres lectures moins exigeantes le plus souvent. Il y a
de beaux passages très visuels, notamment sur les mains du jeune homme
qui a attiré l'attention de Mrs C, l'anglaise. On dirait des mains
prenant vie de façon indépendantes. En revanche, sur la forme, Zweig
n'est pas très novateur dans les 3 romans que j'ai lus. Ici, comme dans
les deux autres, il y a une histoire dans l'histoire et je ne sais pas
si c'est la même chose dans ces autres romans, mais cela finit par ne
pas être très original.
Je
n'ai pas vraiment accroché aux personnages. Disons que le roman est
trop court pour qu'on ait le temps de les cerner vraiment mais le peu
qu'on découvre d'eux n'est pas forcément attachant.
On
peut plaindre Mrs C. bien sûr pour s'être emballée comme une jeune
fille et s'être "fait des films" sur un jeune homme qui ne la voit à
peine. Quant au jeune homme, c'est un addict au jeu avec le comportement
irrationnel que cela induit.
On
ne saura jamais qui est le narrateur, juste un client de la pension où
se déroule le premier scandale et dépositaire de l'histoire de Mrs C.
En
conclusion, voici une nouvelle qui n'a pas passionnée mais dont le
style a su me conquérir. Et si vous voulez savoir ce qu'il s'est
vraiment passé dans vingt-quatre heures de la vie de Mrs C, lisez-la.
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Ma notation
C = Correct ou Clapotant
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