Auteur : Jack Kerouac
320 pages, Editions Penguin Books (première parution : 1957)
Catégorie : Roman, Voyage
Résumé
Sur la Route est le livre clef de la beat generation. C'est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise) sur les routes américaines. Voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis d'un jour, Kerouac s'abandonne à la loi du hasard, à la recherche d'une fraternité réelle. Sur la route est le compte rendu de cette quête, de ses moments d'euphorie, mais aussi de ses passages à vide et ses échecs.
Mon avis
Merci nanet de m'avoir permis de sortir ce bouquin qui traînait dans ma bibliothèque depuis... un certain nombre d'années. À l'époque où je l'ai acheté, je me suis rendu compte que mon niveau d'anglais me permettait de lire la biographie en préface, mais certainement pas le livre.
Quelques milliers de pages lues en VO plus tard, ça s'est nettement mieux passé. Quoique. Une fois habituée au vocabulaire souvent argotique, j'ai quand même eu du mal à apprécier le style passablement échevelé de l'auteur, dont les phrases donnent l'impression d'être essoufflé rien qu'à les lire – ce qui colle parfaitement avec l'emballement du récit et le sentiment d'être bringueballé de tous côtés en essayant de suivre les péripéties des personnages, il faut le reconnaître.
Trois ou quatre traversées des États-Unis et une incursion au Mexique plus loin, je suis contente d'avoir fini cette épopée paraît-il culte, mais sans grande sympathie pour le héros (ou son auteur). Oui, c'est une description sans doute très réaliste et bien rendue d'un monde et d'une époque très loin des paillettes du rêve américain, avec abondance de jazz, d'alcool, de drogue et de filles plus ou moins faciles, la seule chose qui manque avec une belle constance étant l'argent. Mais je n'ai pas été convaincue par cette espèce de passivité de Sal Paradise qui suit son pote Dean Moriarty complètement frappadingue, d'est en ouest et d'ouest en est, sans trop savoir ce qu'il cherche mais sans le trouver non plus. Ça m'a limite énervée, par moments.
On ne peut pas aimer 100 % de ses lectures, non plus. Avec le temps, j'en garderai certainement un meilleur souvenir.
Quelques milliers de pages lues en VO plus tard, ça s'est nettement mieux passé. Quoique. Une fois habituée au vocabulaire souvent argotique, j'ai quand même eu du mal à apprécier le style passablement échevelé de l'auteur, dont les phrases donnent l'impression d'être essoufflé rien qu'à les lire – ce qui colle parfaitement avec l'emballement du récit et le sentiment d'être bringueballé de tous côtés en essayant de suivre les péripéties des personnages, il faut le reconnaître.
Trois ou quatre traversées des États-Unis et une incursion au Mexique plus loin, je suis contente d'avoir fini cette épopée paraît-il culte, mais sans grande sympathie pour le héros (ou son auteur). Oui, c'est une description sans doute très réaliste et bien rendue d'un monde et d'une époque très loin des paillettes du rêve américain, avec abondance de jazz, d'alcool, de drogue et de filles plus ou moins faciles, la seule chose qui manque avec une belle constance étant l'argent. Mais je n'ai pas été convaincue par cette espèce de passivité de Sal Paradise qui suit son pote Dean Moriarty complètement frappadingue, d'est en ouest et d'ouest en est, sans trop savoir ce qu'il cherche mais sans le trouver non plus. Ça m'a limite énervée, par moments.
On ne peut pas aimer 100 % de ses lectures, non plus. Avec le temps, j'en garderai certainement un meilleur souvenir.
N° 18/26 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
C = Carrément bizarre
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