Auteur : Isaac Asimov
nb de pages : 251 pages
Catégorie : Science Fiction
Résumé officiel ou personnel
En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs...
Mon avis
Encore un livre qui diffère de ma vision de la SF, point de
pistolet laser et invention improbable dans des combats épiques et galactiques,
mais plutôt une réflexion sur le fonctionnement de la société humaine et notamment la gestion de la
distance.
Ce livre est divisé en 5 chapitres ou plutôt nouvelles avec
un continuum sur le lieu mais pas dans le temps. Les nouvelles sont séparées le
plus souvent d’un certain nombre d’années, correspondant à l’intervalle entre 2
crises "Seldon".
Seldon, grâce à la psychohistoire, prévoit la décadence de l’empire
et une période de troubles plus ou moins prolongée. J’aime beaucoup cette
notion d’histoire de peuple/masse, loin de l’individu qui montre des
orientations globale de l’évolution d’un empire.
Cet empire a d’ailleurs un petit coté Star Wars, avec des
planètes éloignées qui font leur révolution, leur politique interne et
locale.
Des marchands parcourant l’espace, bref un monde qui nous semble bien
lointain, même s'il fut inspiré, parait-il, de l'empire romain.
J’ai aimé la philosophie des héros, et leur manière d’esquiver
plus ou moins en douceur les menaces de guerre, et de révolution politique.
Le
concept de religion comme fédérateur de masses et du commerce comme créateur de
manque, reste actuel, même si ce livre a été écrit dans les années 1950. Il met
en évidence l’inutilité de la guerre et la résolution des crises de manière
diplomatique.
Même si j’ai apprécié l’habileté diplomatique de la plupart
des personnages principaux et leur partie d’échec, j’ai quand même eu parfois
le sentiment qu’il nous manquait des éléments pour bien appréhender les tenants
et aboutissants de chaque manœuvre.
Par ailleurs j’aimerais bien savoir ce qui se passe sur l’autre
colonie (une autre fondation envoyé de l’autre coté de l’espace)…
Certains ont pu regretter l’absence de femme dans ce livre,
où effectivement elles ne sont présentes que sur quelques pages avec des
attitudes peu reluisante, personnellement, cela ne m’a pas trop dérangé, et je
pense que cela colle surtout avec l’époque
d’écriture.
L’écriture est quand à elle fluide, les pages s’enchainent
avec peu de temps mort, et on n’est à aucun moment noyé de termes techniques incompréhensibles
(ce qui a longtemps été ma vision de la SF)
Au total : Un premier tome riche en réflexion et
pacifisme, me donnant envie de poursuivre rapidement cette série.
Lien vers l'article sur mon blog - N° 3 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
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