Auteur : Uderzo
48 pages, Editions Dargaud 1979
Série : Astérix (tome 24)
Bande dessinée
Résumé
Le calme règne autour du petit village gaulois qui résiste « encore et toujours à l’envahisseur ». Mais pourquoi les légions romaines qui offrent habituellement une distraction bienvenue aux célèbres héros Astérix et Obélix ne sont-elles plus effrayées par la perspective d'une dérouillée ? Une fois n’est pas coutume, c’est accompagnés d’Abraracourcix leur chef qu’ils vont aller chercher la clé du mystère… chez les Belges.
Mon avis
Astérix, c’est avant tout un paquet de souvenirs d’enfance : j’ai pioché dans la collection familiale dès que j’ai su lire et, au fil des ans, chaque relecture m’a apporté son lot de nouveaux jeux de mots, caricatures et autres clins d’œil au monde littéraire et cinématographique.
Pour pimenter le challenge, j’ai décidé de trouver un Astérix que je n’avais pas relu douze fois – rude tâche, mais pas insurmontable puisque je n’ai pas la collection complète chez moi. A la faveur d’une visite de famille, j’ai donc accaparé Astérix chez les Belges, peut-être inconsciemment influencée par l’actualité d’un pays qui se débat depuis de nombreux mois avec son identité.
L’originalité de ce tome est qu’il emmène non seulement Astérix et Obélix (sans oublier Idéfix, bien sûr) en voyage, mais aussi le chef Abraracourcix. Pour le reste, tout y est : les Romains délicieusement imbéciles et imbus de leur prétendue supériorité, les Belges aussi bravaches et fanfarons que nos habituels Gaulois, les clins d’œil à la culture d’outre-Quiévrain – du moins à ses stéréotypes. Une petite replongée en enfance, à se régaler des jeux de mots que chaque patronyme dissimule plus ou moins, des bagarres où le trait montre parfaitement la mêlée des protagonistes. Je suis sûre qu’aujourd’hui encore, je n’ai pas identifié tous les personnages caricaturés par l’auteur.
Mon coup de cœur pour cette BD, au sein de la série, va sans conteste au banquet final : moi qui aime la peinture flamande, voilà une interprétation où le pastiche n'a rien à envier à l’original, il suffit de les mettre en parallèle pour apprécier le sens du détail, chez Uderzo comme chez Brueghel l’Ancien !
Pour pimenter le challenge, j’ai décidé de trouver un Astérix que je n’avais pas relu douze fois – rude tâche, mais pas insurmontable puisque je n’ai pas la collection complète chez moi. A la faveur d’une visite de famille, j’ai donc accaparé Astérix chez les Belges, peut-être inconsciemment influencée par l’actualité d’un pays qui se débat depuis de nombreux mois avec son identité.
L’originalité de ce tome est qu’il emmène non seulement Astérix et Obélix (sans oublier Idéfix, bien sûr) en voyage, mais aussi le chef Abraracourcix. Pour le reste, tout y est : les Romains délicieusement imbéciles et imbus de leur prétendue supériorité, les Belges aussi bravaches et fanfarons que nos habituels Gaulois, les clins d’œil à la culture d’outre-Quiévrain – du moins à ses stéréotypes. Une petite replongée en enfance, à se régaler des jeux de mots que chaque patronyme dissimule plus ou moins, des bagarres où le trait montre parfaitement la mêlée des protagonistes. Je suis sûre qu’aujourd’hui encore, je n’ai pas identifié tous les personnages caricaturés par l’auteur.
Mon coup de cœur pour cette BD, au sein de la série, va sans conteste au banquet final : moi qui aime la peinture flamande, voilà une interprétation où le pastiche n'a rien à envier à l’original, il suffit de les mettre en parallèle pour apprécier le sens du détail, chez Uderzo comme chez Brueghel l’Ancien !
et
N° 5/26 dans le challenge ABC 2012
Ma notation
A = A retomber en enfance
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